Bonjour,
@EfficientWatt,
Pour les MH et les HPS, oui cela a été fait, d’ailleurs si elles ne correspondent pas au spectre idéal pour le cannabis, c’est qu’à la base, elles ont été créé pour répondre à des besoins horticoles, type production de tomate, d’orchidée, etc… Beaucoup de maraîchage et d’horticulture, feuillus ou fruit, ce qui est assez loin de la production de fleur séché comme le cannabis. Surtout que généralement ce qui les intéressaient, ce n’étaient pas certains métabolites en particulier, mais plutôt la masse foliaire, le contenu en sucre ou encore l’aspect (type tomate, salade, carotte etc…).
Pour les spectres Leds, si, il y a énormément de chance de se tromper. Justement par ce que la chlorophylle a et b de Chlorella ou de l’Elodée (qui sont des algues unicellulaire, utilisé pour obtenir le spectre d’absorption des chlorophylles, comme ceux que l’on retrouve sur internet), n’ont pas le même spectre d’absorption que d’autres plantes pluricellulaire et dicotylédones avec des structures secondaires comme le cannabis. Le type photosynthétique n’est pas le même non plus, sans compter le nombre de pigment utile à la photosynthèse bien plus grand chez les plantes supérieurs.
Chez les plantes unicellulaire ou monocotylédone, la photosynthèse se fait directement dans un seul compartiment cellulaire, contrairement aux dicotylédones qui utilisent des compartiments spécifique, ainsi que des cellules spécialisées, réagissant chacune à des longueurs d’onde différente. Les types photosynthétiques C3, C4, Cam et autres ont de plus des besoins différents en termes de spectre. En outre, les organismes simples (unicellulaire et monocotylédone) n’utilise que peu les pigments accessoires type carotène, xanthophylle, flavanol etc… Alors que les plantes complexe, dont le cannabis, nécessite obligatoirement une excitation des carotènes, car ce sont eux qui évitent un stress lumineux, en déchargeant les chlorophylles du surplus d’énergie fournit par certaines longueur d’onde, mais surtout ce sont eux qui collectent l’énergie lumineuse et la transfert aux chlorophylles pour les exciter.
Pour le moment, au niveau du spectre la HPS fait mieux pour plusieurs raisons, elle émet dans le rouge lointain, essentiel pour la floraison et son intensité, elle émet dans les bandes spectrales des carotènes, et dans l’IR qui est un stimulateur de la floraison chez certaines plantes comme le cannabis, sans compter que la pénétration lumineuse est nettement supérieur avec les HPS, ce qui permet d’alimenter bien plus de feuilles par unité de surface que les Leds.
@Green surfer
Je ne vois pas comment en suivant ma logique tu arrives à en déduire que le spectre solaire n’est pas le plus adapté, alors que celui-ci est complet (hormis quelques rares bande spectrale très fines) en allant des rayons gamma jusqu’au ondes radio, et que son irradiance et nettement supérieur à n’importe quel type d’éclairage. Même dans les longueurs d’onde les moins utiles aux plantes, et en corrélation avec le fait qu’elles sont les moins émise par le soleil, leur irradiance et nettement supérieur au besoin de la plante.
Spectre_solaire.png
Sans compter que l’utilisation du spectre solaire s’est fait sur 3.5 milliard d’année, à l’aide de plusieurs millions d’espèces différentes pour en arriver aux quelques dizaine de spectre utilisé par les plantes.
Ce que je dis c’est que aujourd’hui, les Leds ne sont pas à la hauteur de certaines autres lampes, car s’il faut augmenter le wattage pour arriver au résultat d’une HPS, je n’en vois pas trop l’intérêt. Pour le moment, je n’ai pas trouvé mieux que les lampes phillips au sulfure de plasma. Peut-être dans quelques années, quand les entreprises se seront intéressées aux spectres réels demandés par le cannabis, ainsi qu’à l’irradiance de toutes les longueurs d’onde, là on aura réellement fait un gros progrès, avec des panneau parfaitement adapté en terme de puissance et de spectre, il ne restera plus qu’à travailler sur l’aspect de la pénétration sans doute corrigé via des optiques.
@Sam Gamgi
Oui, je suis bien d’accord avec toi, les petites boites n’ont pas le soutien financier nécessaire ni de vrais équipes de recherche et développement pour avoir des spectres adapté au cannabis. Alors que les grosses entreprises bien qu’en aillant les moyens préfèrent se tourner vers des marché bien plus prospère tel que le maraîchage ou l’horticulture. C’est pour cela que l’on ne trouve pas à leur actuel de panneau vraiment adapté au cannabis.
Le mieux serait qu’une petite entreprise plus tourné vers le cannabis s’allie avec des groupes aillant ce genre de moyen pour sortir un panneau vraiment adapté.
Personnellement, je n’ai aucune compétence en terme technique pour monter des panneaux, le mieux que je peux faire c’est demander à des constructeurs des spectres un peu plus adapté, sans obtenir vraiment ce que je souhaite. Après, il faut aussi voir qu’en terme de croissance, des spectres horticole classique donne de très bon résultat. Pour moi seul le spectre floraison et la pénétration lumineuse sont à revoir pour obtenir de bon résultat. Le spectre croissance lui n’a besoin que de légère modification pour devenir optimal.
A l’heure actuelle le spectre solaire, en respectant les différents stades de culture selon l’époque, reste le meilleur et c’est normal, mais en terme de production dans le sens pérennité de l’espèce. En terme production pour une consommation, un spectre adapté permet de meilleurs résultats, en terme de rendement (un plante ne produit que le nombre de calice qu’elle pourra alimenté un fois fécondé, sauf en cas de spectre spécifique), de qualité du produit finit (contenu en terpène, lié à la survie en cas de spectre solaire, lié à leur production en terme de spectre adapté), et en structure (moins de feuilles dans les têtes), etc…
Je pense qu’on est assez d’accord sur ces différents points.
@ Green surfeur
Comme dis avec Sam, il y a une différence entre le spectre solaire, qui permet la pérennité de l’espèce en terme énergétique, et le spectre idéale permettant de produire un produit de qualité contrôlé à la structure souhaité et avec un contenu adéquate en terpène.
Le spectre solaire est donc optimal en termes de survie et d’adaptabilité aux climats, mais un spectre spécifique sera optimal par rapport aux critères recherchés.
En réalisant le spectre d’absorption et les différents dosages des enzymes impliqués dans les différents stades de vie de la plantes, on se rend compte que celui-ci est différent du spectre solaire.
Par exemple dans le cas des UV, qui contrôle en partie la production de terpènes, le spectre solaire permet une production adapté afin de répondre aux contraintes climatiques (protection contre la sècheresse) et contre les attaques de pathogène, ce qui donne une production non optimal. Avec un spectre UV adapté ont peu faire surproduire les terpènes, plus qu’en condition solaire.
Pour le spectre HPS vs Led, je suis d’accord, dans la condition ou on prend le spectre globale de l’HPS et non seulement le P.A.R, et que l’on s’arrange pour avoir une pénétration lumineuse égal à celle de la HPS.
Ce n’est pas parce que la plante va s’adapter à un spectre donné, qu’elle sera forcément en condition optimal de croissance ou de floraison, bien souvent un spectre adapté ne permet que certains types de production, MH pour la croissance et HPS pour la floraison. Ce qui veut dire qu’avec un spectre plus adapté, les rendements seront forcément meilleurs. Une plante adapté à un certains spectre aura un rythme de croisière en terme de développement, mais pourra avoir un rythme plus soutenue sous un meilleur spectre.
L’adaptation au spectre provient en fait de certaines protéines produite, très généralement surproduction de certaines afin de combler les manques énergétiques du spectre. Mais, en repassant ces mêmes plantes sous spectre adapté, la surproduction n’est plus nécessaire et toute l’énergie dépensé à cette surproduction est ré alloué vers d’autres systèmes afin d’augmenter la production ou les réserves de la plante.
@Bocaflo
Pour que les plantes s’adaptent en terme génétique, il faut beaucoup plus de temps que cela, sa se compte en centaine voir millier d’année avant d’avoir des structure réellement adapté. L’adaptation au spectre ne passe pas par de la mutation «classique, aléatoire» mais par des mutations génétique induite par le spectre, or, dans le spectre classique seul les UV ont un effet sur l’ADN, et le FarRed sur l’épigénétisme, qui permet d’endormir ou de réveiller certains gènes.
Nos plantes bien que développé sous un éclairage artificiel sont encore parfaitement adapté au spectre solaire. Il y a eu beaucoup de travaux la dessus, notamment sur la tomate hors sol, ou les productions maraîchères, qui ont montré que l’adaptation au spectre est très très lente, et qu’elle garde toujours l’adaptation au spectre solaire en plus du nouveau spectre. Dans le cas de nos hybride, on a en fait lissé le spectre pour obtenir un compromis entre les différents spectre d’absorption du cannabis, mais pas réellement produit un nouveau spectre actif.
Il faudrait, lorsque j’aurais du temps, que je prenne contact avec un petit producteur de panneau led adapté au cannabis, et qui souhaite faire de la qualité plus que de la quantité, pour voir si il n’y aurait pas moyen qu’on travaille ensemble (vu que j’ai déjà en grande partie les spectres et les dosages enzymatiques correspondant à chaque stade de développement). Je suis sûr qu’en quelques tests, les panneaux produit seront plus efficace que ceux du marché, d’après les tests que j’ai pu faire sur les panneaux du marché avec spectre modifié.
Cordialement.
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