lavhouse a écrit :j ai eu recemment entre les mains un manuel de plantes medecinales amazoniennes.Le bouquin en question a ete produit par une association federant diverses tribus indigenes.
On y catalogue donc les plantes et les modalites d extraction,selon differentes tribus.
Pour certaines plantes on conseille 1) la cueillette a certaines heures 2)avec une oraison ou rituel particulier 3)dans certains cas on recommande de ne pas trop cueillir de la plante en question de peur que la plante ne se mette en colere et empoisonne au lieu de guerir.
Ce dernier point a retenu mon attention parce qu il m a rappele une etude scientifique qui avait ete realise en Afrique du sud il y a quelques annees.Le hic c est que je n ai plus la reference de l etude, mais elle est quelque part sur le net donc ceux qui ont le courage de chercher...
En gros voila ce dont il s agissait :on avait observe que des chevres sauvages mangeaient quelques feuilles d un certain type d arbre puis faisaient plusieurs centaines de metres pour manger quelques feuilles d un arbre de la meme espece et ainsi de suite.
Quand on a mis ces chevres dans un enclos,elles ont ete obligees de manger beaucoup plus de feuilles d un meme arbre au lieu de pouvoir en consommer quelques unes puis de passer au suivant plusieurs centaines de metres plus loin.
Le resultat fut que les chevres n ont pas tarde a mourir.Lors de leurs autopsies on decouvert qu elles avaient ete empoisonnees.En analysant les feuilles non digerees dans leurs estomacs, on a decouvert que certaines feuilles contenaient une toxine puissante la meme qui les avaient tues.Or ces feuilles provenaient de l arbre dont elles se nourrissaient d habitude.
On a donc preleve une bonne quantite de feuilles des arbres en question.On a decouvert alors que les premieres feuilles cueillies ne contenaient pas de toxines, mais qu au bout d un certain nombre de feuilles cueillies, l arbre produisait une toxine qui infusaient les feuilles, une sorte de systeme de defense vegetale.
Ainsi selon la quantite cueillie les feuilles n avaient pas la meme composition chimique.
D autres faits decouverts sont plus troublants encore : si on cueillait beaucoup de feuilles d un arbre, toutes ses feuilles devenaient toxiques, mais aussi celles des arbres environnants dans un perimetre de quelques dizaines de metres, meme s il n y avaient pas de contact physique entre les arbres.Ce qui explique que les chevres apres avoir grignoter quelques feuilles devaient aller relativement loin pour se nourir.
Si on revient a mon manuel chamanique il semble bien que les indiens aient intuitivement percus que pour certaines plantes les proprietes chimiques puissent varier selon la quantite cueillie, selon l heure et selon le fait qu on etablit ou pas un contact positif avec la plante.Sur ce dernier point il a ete prouve que certaines plantes reagissent aux ondes sonores favorablement ou defavorablement,et donc modifient leurs proprietes chimiques en fonction.(il n est pas certain par exemple que la musique tekno fasse reagir certaines plantes favorablement...).
Bien sur tout ceci n est que notre interpretation occidentale car pour les indiens , la composition chimique de la plante importe peu, puisque selon eux , la plante est l expression d une force vitale intelligente ou esprit avec lequel il faut d abord se relationner en priorite pour obtenir les effets de guerison desiree.
Il reste toutefois tres interressant de constater pour nous, occidentaux, que la composition chimique de certaines plantes et donc leurs effets peuvent varier de curatif a toxique selon la facon dont on se relationne a elles,(en particulier lors de leur extraction).
Pour les indigenes cela est aussi vrai pour la nature en general, tout comme cela l est pour les pierres, les lieux sacrees, les animaux et jusqu aux corps celestes.La nature pour eux n est pas une chose morte mais comporte une dimension "spirituelle" qui reagit selon la facon dont on se relationne a Elle.
Sans doute faudrait il dire pour etre completement exacte que pour les indigenes nous ne sommes pas en dehors de la nature mais que nous sommes aussi une partie d Elle,et que c est pour cela que nous pouvons entrer, en relation avec Elle.
Toujours en Afrique, les antilopes crevaient en masse par empoisonnement. On a fini par comprendre que les population de ruminants étaient trop importantes et les acacias trop peu nombreux = empoisonnement par les tanins des acacias qui modifient la composition chimique de leurs feuilles lorsqu'ils sont agressés.
C'est peut-être la même histoire. Il y a un doc sur dailymotion qui parle de la communication des végétaux, je crois que c'est abordé.
J'ai retrouvé le lien: , l'antilope koudou.
perso , je suis d accord a 100/100 avec ce qui a été dit dans ce fil vos réactions ?oui c est interressant, du coup on peut aussi s interroger sur d autres notions du monde chamanique comme celle "d esprit".Se pourrait il que certaines plantes, lieux et pierres , animaux aient un esprit qui ne soit pas limite par leur corps physique ? Cela est evident pour le chamanisme comme pour les religions de l antiquite,mais aujourd hui on veut des preuves scientifiques.Il semble que des tests aient ete realises, notamment des tests electromagnetiques, des choses comme la photographie Kirlian et etc...mais peu de publicite sur les resultats de ces tests dans les medias officielles.
Au milieu de la nature, dans des lieux, ou la nature a encore toutes sa force certains lieux energetiques ou "esprits" pourraient donc encore avoir des effets extremement puissants (positifs ou negatifs sur les gens).
En fait c est une evidence pour beaucoup dans ce forum, mais ce serait interressant si on arriverait a le prouver scientifiquement.Beaucoup de scientifiques ont emis ces hypotheses, (david bohm, Rupert sheldrake, etc...)mais ils ont ete ecartes par les academies scientifiques.Le principal obstacle je crois a cette reconnaissance scientifique, c est qu un mode de relation qualitatif envers la nature, gene.Considerer que la nature ou que des forces naturelles puissent avoir des energies ou un "esprit" va precisemment a l encontre de la logique exclusivement quantitative, qui est la base de l exploitation des ressources naturelles par le systeme economique en vigueur.Mais il est possible qu a un certain moment une autre "logique scientifique" prevale...