je repensais à ceux que j'avais eu...et le constat que je fais sur chacun d'entre eux, qu'il ait été concluent ou non, c'est le point commun. Vous voyez lequel ?
Mais si ..
Celui qui est présent à chaque fois, c'est cette ambiance de faux-cul, de non dits, de connerie au final. j'ai du mal à jouer le jeu longtemps. Chassez le naturel, il revient au galop.
je ne vous raconterai, enfin pas là ce soir, les quelques anecdotes .. mais bon. C'est assez fou ce monde d'illusions, préfabriqué sur des idées, parfois sensées mais combien parfois futiles.
Les gens enfermés dans leurs idées, leur habitudes.. vie sans conscience n'est que ruine, en paraphant l'autre (je sais plus le nom

Parfois, je me dit qu'on s'encombre de tant d'artifices, pour quoi ?
La vie est simple en soi, et sons sens aussi, encore faut-il trouver le bon.
tiens j'ai un poème à ce moment qui me vient, c'est marrant comme il ya des choses qui reste ds la memmoire je ne l'ai jamais oublié
Ma Bohème
Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées.
Mon paletot aussi devenait idéal.
J'allais sous le ciel, Muse, et j'étais ton féal :
Oh ! là là, que d'amours splendides j'ai rêvées !
Mon unique culotte avait un large trou.
Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou.
Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ;
Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied contre mon coeur !
Arthur RIMBAUD, Poésies (composé en 1870)
