Missiles, énergie : la Russie est de retour dans les Balkans
Traduit par Persa Aligrudić
Publié dans la presse : 14 janvier 2008
Mise en ligne : mardi 29 janvier 2008
Sur la Toile: http://www.slobodnadalmacija.hr/20080130/index.asp
Qu’on se le dise, la Russie est de retour dans les Balkans ! Installations de bases militaires en Serbie et en Republika Srpska, investissements industriels au Monténégro et pétroliers en Serbie, Moscou entend affirmer sa puissance face à Washington et retrouver une zone d’influence qu’elle avait perdu depuis presque 20 ans en Europe. Les inquiétudes du quotidien croate Slobodna Dalmacija...
Par Mladen Plese
Slobodna Dalmatija a appris de certaines sources diplomatiques bien informées que Moscou élaborait dans l’urgence des plans pour installer des bases de missiles près de la frontière croate, le long de la Drina, sur les territoires de Serbie et de Republika Srpska. Les experts militaires russes prévoient qu’avec ces missiles nucléaires intercontinentaux, ils pourront, « en temps voulu, de manière efficace et optimale », se défendre contre les nouveaux engins américains que l’OTAN projette d’installer à proximité de la partie européenne du territoire russe.
Si Vladimir Poutine réalise les plans de son état-major, des changements dramatiques sont à prévoir en Europe et dans les Balkans. Même si les missiles russes, sur les territoires de Serbie et de Republika Srpska, ne mettent pas directement la Croatie en danger - car ils sont destinés à contrer d’éventuelles attaques des USA-, Zagreb va se trouver, tant d’un point de vue militaire que politique, dans une situation extrêmement délicate.
Outre les avantages militaires, les experts géostratégiques affirment que ce sont principalement des raisons politiques et économiques qui ont poussé le Kremlin à prévoir l’installation de bases militaires russes le long de la Drina. Moscou souhaite tout d’abord protéger efficacement les intérêts vitaux économiques de la Russie dans les Balkans.
Le choix de la Serbie
Il est en effet bien connu que les capitaux russes ont fait une entrée fracassante en Serbie, en Republika Srpska et au Monténégro.
C’est pourquoi il n’est pas étonnant que Moscou désire prendre politiquement et militairement position dans ces pays, où affluent des dizaines de milliards de dollars. Belgrade a longtemps hésité à se ranger soit du côté de la Russie, soit de celui des USA. Mais depuis que Washington et certains Etats membres de l’Union européenne (UE) ont annoncé qu’ils reconnaîtraient l’indépendance du Kosovo, la Serbie a finalement décidé d’établir une alliance politique, militaire et économique avec Moscou.
D’un point de vue stratégique, la décision de Moscou d’acheter les industries pétrolières de Republika Srpska et de Serbie est significative. Moscou et Belgrade ont signé un contrat qui cède 51% des actions de la société publique Naftna Industrija Srbije (NIS) au géant russe de l’énergie OAO Gazprom. Ainsi, la Russie possèdera deux importantes raffineries à Pancevo et à Bosanski Brod, ainsi que le tronçon serbe du gazoduc de la JANAF (Jadranski naftovod).
Les Russes souhaitent aussi construire de grands sites de stockage de gaz dans le port de Ploče. Ces investissements vont entièrement changer la situation énergétique dans les Balkans : Belgrade et Banja Luka dépendront complètement de Moscou, tandis que Zagreb et la compagnie croate INA se trouveront dans une situation radicalement différente.
L’affrontement des « Grandes puissances »
Tous ces changements dans les Balkans sont la conséquence d’un rebond économique tout à fait inattendu en Russie. En effet, ces dernières années, Moscou a économiquement et financièrement tellement progressé que, du jour au lendemain, elle est redevenue une grande puissance politique. Des milliards d’euros sont ainsi investis dans la modernisation des forces militaires russes : depuis quelque temps déjà, dans des zones tenues secrètes, de nouvelles unités sont mises en place, ce qui va définitivement repositionner Moscou dans la roue de Washington.
L’influence de Moscou dans les Balkans et en Europe
L’arrivée de Moscou dans les Balkans contrebalancerait la perte d’influence de la Russie en Europe de l’Est. Au cours des vingt dernières années, après la chute du communisme, Moscou a en effet perdu toutes ses bases politiques et militaires qui s’étendaient de la Pologne à la Tchéquie, via la Bulgarie, la Roumanie, les pays baltes, jusqu’à la Hongrie et à l’ancienne Allemagne de l’est.
La situation en Croatie
Tous ces changements spectaculaires qui interviennent dans le voisinnage immédiat de la Croatie exigent du Président Stjepan Mesic, du gouvernement d’Ivo Sanader et de toutes les autorités d’Etat, de définir rapidement leur position face à ces nouveaux phénomènes politiques, militaires et économiques dans les Balkans. Cette décision aura une influence considérable sur la situation de la Croatie au sein de la communauté internationale.
L’Amérique se retire du Kosovo
Les Etats-Unis n’ont pas l’intention de s’opposer directement à l’entrée de la Russie dans les Balkans. Une nouvelle ligne de fracture entre deux zones d’influence est de fait en train de se dessiner entre Moscou et Washington. De fait, les militaires américains stationnés sur la base militaire de Bondsteel au Kosovo, sont en train d’être transférés vers de nouveaux camps en Roumanie et en Bulgarie. Sur les 10.000 militaires prévus à l’origine pour occuper Bondsteel, il n’en reste plus que deux mille actuellement. Cette base était pourtant considérée, il y a deux ou trois ans, comme la plus importante base américaine en Europe. Or, actuellement, les Américains proposent aux pays de l’UE d’installer leurs militaires dans cette base ultra moderne.
Dans le même temps, on se dépêche de construire en Albanie une autoroute à quatre voies et une voie ferrée reliant Tirana à Pristina, un axe qui revêt une importance stratégique exceptionnelle en raison de l’éventuelle indépendance du Kosovo.
Retour du Jedeïsky !
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Retour du Jedeïsky !
Ø.....?.....Ø
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Re: Retour du Jedeïsky !
je sais pas trop mais en tout cas le pouvoir change de main... comment ça va évoluer, alors là .. ??
Ø.....?.....Ø
Re: Retour du Jedeïsky !
en tout cas, moi j'le sens mal, nous ne sommes pas les plus à plaindre mais l'Europe va avoir dû mal à faire face si elle ne se serre pas plus les coudes!
Re: Retour du Jedeïsky !
Je vais peut être en saouler certain avec "ma parano" sur le nouvel ordre mondial, mais j'ai lu qu'ils avait prévus 3 guerres mondiales, afin d'assoir définitivement leur pouvoir.
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Re: Retour du Jedeïsky !
unclesben a écrit :en tout cas, moi j'le sens mal, nous ne sommes pas les plus à plaindre mais l'Europe va avoir dû mal à faire face si elle ne se serre pas plus les coudes!
qu'elle arrete surtout d'écarter les cuisses et qu'elle serre les fesses plutot

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Re: Retour du Jedeïsky !
YO Rastapunk, ça fait plaisir de te voir dans le coin!
tjs là pour dire la vérité





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Re: Retour du Jedeïsky !
comme DJrastapunk a écrit :unclesben a écrit :en tout cas, moi j'le sens mal, nous ne sommes pas les plus à plaindre mais l'Europe va avoir dû mal à faire face si elle ne se serre pas plus les coudes!
qu'elle arrete surtout d'écarter les cuisses et qu'elle serre les fesses plutot


mais ouais c'est clair

Ø.....?.....Ø
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Re: Retour du Jedeïsky !
mais en plus jeunefree a écrit :comme DJ

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Re: Retour du Jedeïsky !
t'as raison, je m'égare


Politique énergétique et projets russes : la Roumanie reste sur la touche
Traduit par Ramona Delcea
Publié dans la presse : 24 janvier 2008
Mise en ligne : jeudi 31 janvier 2008
Sur la Toile: http://www.romanialibera.com/
Dans le « grand jeu » énergétique qui se joue en ce moment dans les Balkans, la Roumanie n’a guère qu’une position de spectateur passif. Le pays est tenu à l’écart du projet South Stream développé par la Russie. La Roumanie devrait être traversée par le gazoduc européen Nabucco, mais ce projet demeure pour l’instant virtuel. En refusant de s’inscrire dans la stratégie russe, Bucarest évite, certes, de se mettre sous la coupe de Moscou, mais quand l’Union européenne aura-t-elle enfin une véritable politique de l’énergie ?
Par Andrei Luca Popescu
Selon certains analystes, la Roumanie, qui n’est pas impliquée dans le projet russe South Stream, n’a guère à perdre que des bénéfices fictifs. Elle gagnerait même beaucoup en évitant le piège géopolitique que la Russie tend à ses partenaires. La grande perdante serait l’Union européenne, qui est en train d’abandonner à la Russie le contrôle de son indépendance gazière.
Après la reprise de la société nationale gazière serbe par le géant russe Gazprom, le projet Nabucco, qui a le soutien des Européens et des Américains, semble voué à l’échec. Concrètement, le projet Nabucco avait comme objectif d’acheminer le gaz de la région du Caucase vers l’Europe occidentale, via la Mer Noire et la Roumanie, en contournant ainsi la Russie.
Bien évidemment, la Roumanie se trouve placée au carrefour de ces deux projets : d’un côté, le projet coordonné par la Russie (South Stream), qui nous contourne avec obstination, en reprenant la tradition des animosités géopolitiques d’après 1989, et de l’autre côté, le projet européen (Nabucco), théoriquement soutenu par l’UE et par les États-Unis, mais sans qu’aucune démarche concrète n’ait été prise pour sa mise en place.
La Roumanie ne prend pas de risques en affichant une position neutre et passive. Bien au contraire, les analystes considèrent que cela pourrait même constituer un avantage. Ceci étant, l’UE devrait quand même s’interroger sur son indépendance énergétique vis-à-vis de la Russie, indépendance si longuement attendue.
Interrogé sur la situation de la Roumanie quand celle-ci est contournée par le gazoduc russe et impliquée dans un projet aux faibles chances de succès, l’analyste militaire Cornel Codita affirme qu’« il n’y a aucun danger pour le pays. Il s’agit simplement de toucher un taux plus ou moins élevé sur certains bénéfices ».
La Russie mène la danse
Aurelian Dochia, membre du Centre roumain des politiques économiques, considère pourtant « qu’il y a bien un risque, celui de se placer en position d’infériorité dans le domaine énergétique ». Il ajoute cependant que « la situation n’est pas si grave que cela, et il ne faut pas l’exagérer. Le transport du gaz n’est qu’un élément du problème. Certes, c’est plus rassurant lorsque le gazoduc passe directement par le pays, mais les approvisionnements ne dépendent pas seulement du passage d’un tuyau sur le territoire d’un pays. C’est le cas de l’Ukraine, qui est traversée par un gazoduc, mais qui dépend toujours des règles établies par la Russie ».
Un autre analyste, Iulian Fita, directeur du Collège national de défense, estime que la situation de la Roumanie n’est pas désespérée, sa dépendance énergétique n’étant pas si importante que cela alors que le pays produit du gaz et du pétrole, et possède également une centrale nucléaire.
« Le bon côté de la médaille », affirme Cornel Codita, « est que la Roumanie est partie prenante d’une politique européenne. Nous avons des points d’appui et une issue de secours dans le domaine énergétique ». « Qu’impliquerait le passage d’un gazoduc russe sur le territoire de la Roumanie ? », se demande Iulian Fota. « Quelques avantages économiques, et une forte influence russe », répond-il aussitôt, soulignant que la position de la Roumanie doit être très liée à celle des autres pays européens. Cornel Codita partage le même avis sur le double jeu de la Russie. « La bataille énergétique est dirigée par la Russie, qui lie ce développement énergétique à ses ambitions géopolitiques, pour l’utiliser, par la suite, comme instrument dans sa politique étrangère. »
Cette même position favorable à l’Europe a d’ailleurs été tenue par le Président Traian Basescu, dans un récent discours devant le corps diplomatique. « Le projet Nabucco a une importance stratégique pour la Roumanie et pour l’UE dans la région de la Mer Noire. L’oléoduc Constanta-Trieste pourra devenir la route la plus directe, efficace et sûre de transport du pétrole caspien vers l’espace européen. Espérons que la nouvelle politique de l’Union européenne offrira une approche plus cohérente pour cette région stratégique 7. »
Le succès de la Russie devrait inquiéter l’UE et l’OTAN plutôt que la Roumanie. « L’Europe a perdu un match contre la Russie, malgré sa politique de diversification des sources d’énergie. Après avoir retiré ses forces militaires de la région, la Russie revient maintenant en force dans les Balkans », commente Iulian Fota. Cornel Codita va dans le même sens, en ajoutant que « la politique ne se fait pas avec des paroles creuses, mais avec des arguments puissants : puissance politique et économique. C’est comme au tango, l’un des partenaires conduit la danse et l’autre suit. Maintenant c’est la Russie qui mène le tango ».
L’UE joue perdant
Le projet South Stream est apparu comme une réplique de la Russie au projet Nabucco. L’Italie, la Grèce, la Bulgarie et, depuis peu, la Serbie, se sont placées du côté de la Russie. Ces pays ont trouvé l’argent nécessaire pour lancer le projet (7 milliards d’euros ), qui est prêt à démarrer.
D’autre part, l’UE n’a soutenu qu’en paroles le projet Nabucco, sans apporter de solutions concrètes. D’où vient cette passivité de l’Union européenne ? Iulian Fota estime que l’UE n’a pas su clarifier sa position vis-à-vis de la politique énergétique. En revanche, la Russie, un État centralisé, où les décisions sont plus rapides à prendre, a su agir à temps et a réussi à devancer l’UE. C’est ce que chaque État puissant a fait, en résolvant seul le problème énergétique. L’analyste Cornel Codita donne l’exemple de la France, qui a développé son secteur nucléaire et mené des négociations avec les pays arabes, ou de l’Allemagne, qui a négocié son gaz directement avec la Russie.
L’Italie, la Grèce et la Bulgarie, pourtant membres de l’UE, ont préféré s’adresser directement à ceux qui contrôlent les robinets à gaz. « Une diversification des ressources est une démarche nécessaire, qu’on doit essayer d’atteindre, mais il serait illusoire de ne pas vouloir considérer la Russie comme un partenaire incontournable », conclut Aurelian Dochian.
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Re: Retour du Jedeïsky !
Scandale diplomatique : les USA dictent-ils la politique étrangère de la Slovénie ?
Traduit par Dalibor Tomić
Publié dans la presse : 27 janvier 2008
Mise en ligne : jeudi 31 janvier 2008
Sur la Toile: http://www.sta.si/
Les USA ont « expliqué » à la Slovénie ce qu’ils attendaient d’elle durant sa présidence de l’Union européenne, notamment sur des dossiers brûlants comme celui du Kosovo. Des documents secrets ont été dévoilés la semaine dernière par la presse slovène mais aussi serbe, jetant le discrédit sur la diplomatie slovène. Le Premier ministre Janša essaie de contre-attaquer en parlant d’une « machination ».
Le quotidien belgradois Politika a réagi aux déclarations du ministre slovène des Affaires étrangères au sujet de la divulgation d’un document relatant un entretien secret entre Mitja Drobnič, directeur politique du ministère des Affaires étrangères, et un haut représentant de l’administration américaine. Ce document avait été révélé conjointement par le quotidien slovène Dnevnik et par Politika.
Pour Ljiljana Smajlović, rédactrice en chef de Politika, les allégations du ministre slovène, selon lesquelles la publication de ces documents dans Politika cacherait des tentatives de collusion voire de machination, ne sont pas sérieuses. (...)
Ljiljana Smajlović répond que la thèse de la machination discrédite la Slovénie. « Nous ne contestons pas que cette révélation soit d’abord parue dans Dnevnik, mais notre quotidien, qui a un plus fort tirage, a réussi à obtenir ces informations parmi les premiers. Cela n’a rien d’extraordinaire, nous avons nos propres journalistes et nos envoyés spéciaux qui, partout où ils le peuvent, attestent l’exactitude des informations qu’ils peuvent récolter et nous en font part. Le fait que nous n’ayons pas révélé nos sources répond à des critères professionnels et ne saurait être retenu contre nous, ni cacher quelque intention secrète. »
Janša : « Il y a des choses qui n’ont pas changé depuis 1991 »
Le Premier ministre slovène, Janez Janša, a déclaré dimanche 27 janvier n’avoir aucune nouvelle information au sujet de l’enquête commanditée par le ministère des Affaires étrangères sur la divulgation du contenu de la valise diplomatique slovène.
Le problème ne concerne pas seulement le ministère des Affaires étrangères, a ajouté le Premier ministre. Le problème est également que certains documents sensibles ont été conjointement publiés par la presse slovène et la presse serbe. « Il est révélateur qu’il s’agisse de ces mêmes quotidiens qui, en 1991, avaient salué l’interventions des chars yougoslaves contre la Slovénie. Nous avions espéré que certaines pratiques de cette époque avaient disparu. Hélas, il n’en est rien », a renchéri le Premier ministre.
Les quotidiens slovène et serbe avaient dévoilé vendredi 25 janvier le contenu d’un document secret qui rapportait l’entretien qui avait eu lieu à Washington le 24 décembre entre Mitja Drobnič, directeur politique du ministère des Affaires étrangères de la République de Slovénie, et un haut représentant du Département d’État. Durant cet entretien, les États-Unis avaient, entre autres, fait savoir ce qu’ils attendaient de la Slovénie durant son mandat à la présidence du Conseil de l’Union européenne. Cette révélation avait eu un très grand retentissement.
Le ministère des Affaires étrangères estime que les fonctionnaires qui ont divulgué les documents de la valise diplomatique ne sont pas des citoyens loyaux, ni des diplomates dignes de ce nom.
« Les États-Unis sont un pays ami et allié, avec lequel la Slovénie entretient des relations basées sur les principes de souveraineté et d’égalité », écrit le ministre slovène des Affaires étrangères dans un message paru sur son site Internet. Il entendait ainsi répondre à l’article intitulé « Mister Yes », paru samedi dans Dnevnik, qui le prenait vivement à partie. (...)
Selon le ministère, le comportement de « ces fonctionnaires qui ont divulgué à Dnevnik les documents de la valise diplomatique de Washington » est « contraire à la loi, déshonorant et va à l’encontre de tout professionnalisme ». L’attitude de Dnevnik et de Politika porte atteinte à la réputation et au crédit de la diplomatie slovène et plus largement au pays tout entier, ajoute le ministère.(...)
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