spliffounet a écrit :
ils avaient tous un second effet negatif (je pense entre autres au diantalvic
qui m'a bousillé les reins et me faisait pisser en hurlant....

)
troubles gastro-intestinaux, vertiges, somnolence, eruption cutanée, elévation des enzymes hépatiques, hypoglycémie, effet proarythmique de type lidocaïne du norpropoxyphène à forte dose , convulsions, agitation, confusion, hallucinations à fortes doses ... ne sont que quelqu'uns des effets secondaires possible du diantalvic
De plus le dextropropoxyphène (une des 2 antalgiques du diantalvic) est un antalgique
opiacé (du palier 2 de la classification de l'OMS)
Le dextropropoxyphène est un opiacé, de structure chimique proche de la méthadone .... en cas d'usage prolongé, on voit fréquemment survenir une pharmacodépendance, difficile à distinguer des sujets abusant des antalgiques. A forte posologie, les effets psychodysleptiques s'objectivent avec le dextropropoxyphène, comme avec tous les opiacés.
Les intoxications (par prise volontaire ou non) au dextropropoxyphène se caractérisent par leur extrême gravité. On retrouve les signes morphiniques à type de dépression respiratoire, troubles de la conscience, myosis, collapsus, troubles du rythme cardiaque et toxicité centrale à type de crise comitiale.
Pour conclure avec le diantavic , la pertinence de l'association paracétamol + dextropropoxyphène mérite d'être discutée. Si sur le plan pharmacodynamique, l'association de deux antalgiques au mécanisme et au sites d'action différent est logique, il n'en n'est pas de même de l'aspect pharmacocinétique. Les deux principes actifs du Diantalvic possèdent des demi-vies très différentes : celle du dextropropoxyphène est de 15 heures (et celle de son métabolite actif le norpropoxyphène de 23 heures). La demi-vie du paracétamol est de 2 heures.
Une telle association n'a donc aucune logique pharmacologique car elle conduit à un risque d'accumulation du dextropropoxyphène, un opiacé en cas de prise prolongée et répétée. Par exemple, au bout de 4 jours, la concentration plasmatique de dextropropoxyphène est 5 à 7 fois celle notée après prise unique.
L'efficacité clinique antalgique (en terme de synergie de l'analgésie) de l'association paracétamol + dextropropoxyphène est mal évaluée (à la différence de celle utilisant la codéïne).