Je vous propose ce tutoriel sur la fertilisation biologique.
Les matériaux fertilisants en bio :
Les produits organiques végétaux, les fumiers ne sont pas indispensable ,on peut élaborer soi même tout l’engrais nécessaire en partant e débris végétaux.
Les débris de cuisine, très variés ils sont un excellent engrais organique, il faut faire un tas à l’ombre et le saupoudrez de bonne terre fine ou de terreau avant de l’incorporer au tas de compost, ceci afin de permettre le développement de vers de compost qui hâteront sa décomposition, on peut également incorporer un sac de lombric compost afin d’ensemencer son compost.
Les mauvaises herbes les grosses touffes et les racines (faire attention ne pas incorporer du chien-dent, de l’oxalis ou toute plante indésirable,), avec un peu de terre gardé lors du sarclage, elles sont ensemencés d’éléments microbiens qui entameront leurs décomposition, sarcler toujours avant la montée en graines.
L’herbe tondue des pelouses, particulièrement intéressante pour la finesse de la coupe, l’attaque microbienne est facilité, la décomposition et l’utilisation sont rapide, possibilité dans réunir facilement beaucoup de personnes seront ravies de vous la donnez plutôt que de la brûler ;séchée au soleil en lame mince, elle devient pulvérulent et peut servir de mulching pour recouvrir des semis, et empêcher une évaporation trop rapide après un arrosage .
Les feuilles mortes, vous pourrez les ramasser avec une tondeuse munie d’un bac, en plus
elles seront broyés, donne un terreau acide pour plantes d’ornement ou d’appartement , peuvent servir de couverture pendant l’hiver et ensuite bien mélangé au printemps avec le compost .
Les résidus de récolte, fanes de pois, de haricots, de carottes, de tout ceux qui vous restent de vos récoltes, mélangé avec de la paille peuvent également être incorporé au compost , ils sont très intéressant vu leurs diversités, attention aux plantes malades, trop ligneuses ( rafle de amis, pieds de poivrons, aubergines, tomates qui ont du mal à se décomposer)
La sciure de bois, peut de matière fertilisante, intéressante pour sa capacité de rétention en eau, en petite quantité il améliore l’humidité du tas de compost.
Les cendres, apport de calcium principalement, saupoudrez votre sol de cendres , il faut qu’il pleuve dessus et qu’ensuite l’air sèche cette couche pour la re carbonatation , vous pouvez également le mélangé au compost après re carbonatation, attention à ne pas surcharger la dose.
Les minéraux, peu utilisé si la fertilisation organique est bien conduite, il se peut que le sol soit carencés notamment en calcaire et silice. Calcaire :craies, marnes, lithotamme si besoin de magnésium… Silice balsate, granits, porphyre … riche en magnésium et oligo-éléments, phosphates hyperphostate, cendres de bois, scories…
Une analyse de votre sol pourra vous donnez les données essentiel pour un équilibre naturel ; un peu d’observation aussi dans un prochain topic , je vous indiquerai comment reconnaître ces carences en observant les symptômes sur les plantes, en bio, les quantités de matières minérales indispensable sont assez faibles de 2 à 5 kg/are en moyenne et ne sont pas durablement indispensables, , les éléments contenus dans les végétaux utilisé pour le compost suffisent à pouvoir aux besoins des plantes, une rotation des cultures approprié permet une meilleur gestion des stock nutritif du sol, chaque famille de légumes a des besoins bien spécifique selon son appartenance, feuilles, racines, fruits, ou fleurs.
Les engrais verts, source abondante et sûre de fertilisants organique, améliore considérablement la structure du sol, augmente la perméabilité a l’eau et à l’air grâce aux racines de certaines plantes explorant et fractionnant des couches très profondes (1 m et parfois plus), action de protection du sol, évite les lessivages, l’érosion , limitent les écarts de températures entre le jour et la nuit, le gel ,l’effet des forte pluie, l’effet du vent desséchant. Peuvent être employé planté entre les lignes pour de légumes pour leur servir de protection et d’engrais. L’engrais vert sert aussi à la lutte contre les mauvaises herbes. En effet, la concurrence entre les plantes est acharnée. La mise en place rapide d’un "engrais vert" après la récolte des légumes empêchera tout développement des mauvaises herbes.
Trois sortes de familles sont habituellement employés, comme engrais verts seules, ou associées :
Les légumineuses :
sont employées car elles possèdent le pouvoir de fixer l’azote de l’air par l’intermédiaire de micro-organismes spécifiques (azoto bacters) qui se développent sur leurs racines en formant des nodosités. Une fois enfouie ces plantes fournissent par conséquent de bonnes quantité d’azote au sol en plus de leur masse végétale. Au potager vous pouvez donc utiliser, comme en grande culture, du trèfle incarnat, trèfle blanc nain, trèfle violet, trèfle d’Alexandrie…, de la luzerne qui est décompactante si elle est laissée deux ans en place, de la féverole, de la vesce. N’oubliez pas que les haricots, les fèves, le soja sont aussi des légumineuses et que vous pourrez les employer comme engrais verts.
Les crucifères :
il s’agit de la moutarde (qui est utilisée après une prairie permanente pour lutter contre le taupin)du colza, des radis (dont vous pourrez récolter une partie pour votre consommation), des choux (surtout fourrager),des navets. Elles sont surtout intéressante par le fait qu ‘elles se développent très vite et de façon abondante aux périodes difficile pour les autres végétations. Un colza semé fin septembre formera une bonne couverture végétale avant les premières gelées et passant tout l’hiver, pourra être fauché au printemps pour être incorporé au sol avant les premiers semis. Vous n’aurez pas besoin de beaucoup de semences 1 Kg de semences de colza suffisent largement pour 1000 m2) semez très clair, en laissant une partie monter en graines jusqu'à juillet-août vous récolterez suffisamment de semences pour l’année suivante.
Les graminées :
le blé, l’orge, le seigle(ce dernier semé deux années de suite au même endroit entrave efficacement la croissance des mauvaises herbes dont le chiendent, le mouron, le coquelicot), le ray-grass ( a la faculté de puiser dans les silicates de l’argile une potasse que les autres plantes n’arrivent pas à puiser). La plupart du temps semés en association avec des légumineuses, leurs actions sur le sol et leurs types de végétation sont complémentaire.
En mélange, vous pourrez aussi semer plusieurs représentant de ces trois familles botanique, par exemple : Trèfle (300 grs) + radis 150 grs (à récolter), + ray-grass (200 grs) à l’are;
trèfle d’Alexandrie (500 grs) + avoine (400 grs) + colza (100 grs) à l’are pour régénérer un sol fatigué
trèfle violet (200 grs) + ray-grass (100 grs) + Sarrazin (100 grs) (excellent herbicide naturels) pour démarrer un sol précédemment en friche (nous avons là une association parfaite, culture nettoyante + apport de phosphore (sarrasin) , apport d’azote (trèfle), apport de potasse (ray_grass)
Autres cultures nettoyante le seigle , et la phacelie (qui as la particularité d’être très mellifère et d’abriter une quantité impressionnante d’auxiliaires).
Les différents fumiers :
Le fumier de cheval , riche en azote et très chaud, c’est surtout pour cela qu’il est intéressant et utilisé car sa fermentation thermogène permet de faire des couches chaudes, il est aussi intéressant pour accélérer la fermentation de matériaux végétaux assez coriace comme les racines , trognons de choux, petites brindilles, attention aux nitrates, action rapide.
Le fumier de vache, c’est celui le plus facile à trouver, c’est un excellent fumier, très polyvalent, mais il est froid, ne peut pas être utilisé pour les couches, si possible le récupérer frais pour compostage maison afin de guider sa fermentation, il a besoin d’être au moins retourné deux fois ; action lente, peu de libération de nitrates, minéralisation débute lorsque la température de sol atteint 15°, peut être accélérer avec utilisation d’engrais vert en coup de fouet
Le fumier de mouton, son action est plus durable, que le cheval mais moins que la vache, il est sec et assez concentré, a utiliser qu’en petite quantité, attention aux nitrates, action moyenne.
Le fumier de porc, froid et aqueux, il est de mauvaise réputation, cependant certains légumes, l’aime bien le céleri et le poireau, il est riche en potasse et à une action rapide, très riche en azote, et aussi il repousse efficacement les taupes je n’ai pas trouvé d’explication à ce phénomène, je pense que c’est son odeur, peut être que les porcs sont leurs prédateurs, si quelqu’un à la réponse.
Le fumier de basse cour, fumier de volailles, ou de colombines, c’est un engrais très concentré extrêmement riche particulièrement en azote, ne jamais employé pur et frais, il brûlerai les plantes, à utiliser mélangé dans un compost végétal.
Comment utiliser les engrais verts :
Vous faucherez ces plantes à plusieurs reprises au cours de l’année, de préférence à la tondeuse à gazon munie d’un bac récupérateur, et les incorporerez au compost, pour la dernière coupe enlever le bac de récupération de la tondeuse et en plusieurs passages croisés , pulvérisez à même le sol en couche uniforme . Le regain (herbe repoussant après la fauchaison) restant afin de ne pas dépouiller le sol de sa couverture pour l’hiver (ceci afin d’éviter l’érosion des sols) et de fournir de la nourriture aux micro-organismes. Au printemps, vous n’aurez plus qu’a enfouir superficiellement par un griffage(5 cm au plus afin de facilité la fermentation aérobie de ces matières organiques), la fine couche d’éléments végétaux qui subsistera puis à semer immédiatement, vous pouvez aussi enfouir directement votre engrais vert ; Prenez toutefois la précaution de le faucher quelques temps auparavant (2 à 3 jours) pour qu’il puisse faner un peu, surtout si vous voulez labourer profond, épandez le régulièrement sur le sol en évitant les paquets, puis labourer à la fourche bêche selon le biojardinage décrit précédemment. Ne placez pas l’engrais vert en matelas au fond du sillon mais disposez-le plutôt verticalement contre la paroi de chaque motte pour éviter la formation de poches dépourvues d’air, sans lequel il ne pourrait se décomposer. Vous pourrez ensemencer la planche environ 3 semaines après pour les plantes à germination lente et à racines profondes comme les carottes.
Dans le cas des végétaux incapables d’utiliser l’énergie lumineuse pour réduire l’oxygène, l’énergie provient de la matière organique (du catabolisme). Ces plantes sont obligées d’utiliser des composés carbonés (le plus souvent, ce sont des glucides, mais les lipides et protides peuvent aussi être utilisés). Pour pouvoir absorber cette matière organique, le végétale doit avoir à sa surface, des molécules capables de fixer les substrats.
Ces organismes doivent être capables d’excréter des enzymes qui vont pré-dégrader la matière organique. Il faut que les substrats puissent pénétrer dans l’organisme hétérotrophe. Une fois dans l’organisme, les substrats doivent être entièrement dégradés.
On a différents types d’hétérotrophes :
A\ Les saprophytes.
Ce sont des organismes qui vivent au dépend de la matière morte. On les trouve au niveau du sol, sur des végétaux morts (ils vont transformer la matière organique en humus). Ils participent au recyclage des éléments minéraux. Ce sont essentiellement des mycètes.
B\ Les parasites.
Ce sont des organismes qui vivent au dépend de végétaux vivants (les hôtes). Ils sont en général à l’origine de maladies chez cet hôte. On trouve :
• Les parasites obligatoires.
Ce sont les champignons qui ne peuvent se développer que sur un hôte vivant et qui est spécifique d’une espèce ou d’une variété. On ne sait pas bien les cultiver in vitro. On trouve par exemple Puccinia graminis qui est la rouille du blé (et de l’orge)(voir le cours de BV), Ustilgo maydes qui donne le charbon du maïs.
• Les parasites facultatifs.
Ce sont soit des saprophytes, soit des parasites qui « attaquent » les végétaux. On trouve, par exemple, Colletotrichum lindemuthianum qui provoque l’anthracnose (pourriture sèche) chez le haricot, Phytophthera qui est une famille de champignons qui attaquent le tabac et l’horticulture.
• Les angiospermes parasites obligatoires :
- Les haloparasites (plantes parasites de plantes) : ce sont des plantes qui ne synthétisent pas de chlorophylle. On trouve la cuscute qui se développe sur les parties aériennes en formant des réseaux de filaments blancs. On a aussi l’orobanche qui se fixe sur les racines en formant des fleurs brun/rouge.
- Les hémiparasites : ils sont autotrophes pour le carbone, mais utilisent l’hôte pour lui prendre l’eau et les sels minéraux. On trouve Viseum album (le gui) qui produit des graines collantes, qui, sur l’arbre, s’insèrent dans la branche et détournent la sève brute.
C\ Les symbiotiques.
Symbiose : association à bénéfices réciproques (vieille définition). On trouve différents types de symbioses :
• La symbiose lychénique : c’est une association de Mycobiontes (mycètes) et de photobiontes (algues) ou cyanobactéries. En général, ces espèces peuvent vivre seules, mais ils s’associent pour former les lychens. Leurs relations métaboliques sont mal connues. Les algues amèneraient les produits de la photosynthèse (il y association quand les conditions deviennent difficiles). Les lychens sont des formes très résistantes aux conditions extérieures (eau et température). Ils sont sensibles aux pollutions (surtout au SO2).
• Les symbioses mycorhiziennes : ce sont des associations de champignons et de racines de cormophytes. C’est la symbiose la plus répandue dans la nature mais la plus difficile à étudier. Les champignons assurent la fonction de poils absorbants (pour l’eau et les sels minéraux). Les Ectomycorhizes sont des champignons dont les hyphes restent à l’extérieur des cellules racinaires (le mycélium se développe entre ces cellules). On trouve les ascomycètes (Tuber melanosporum : truffe) qui mycorhizent le chêne, les basidiomycètes (comme le bolet) mycorhizent les chênes et les pins, les Endomycorhizes sont des mycètes qui envoient des suçoirs dans les cellules de l’hôte.
• Les symbioses bactériennes : certaines bactéries (parmi, les cyanobactéries, les actinomycètes, les rhizobiacées) vont s’associer à des plantes et fixer l’azote atmosphérique (on parle d’engrais « verts »). Les cyanobactéries ont peu d’organisation, elles forment des amas cellulaires. Les actinomycètes forment des nodules (excroissances souvent au niveau aérien) où la bactérie transforme l’azote. On trouve dans cette dernière classe, Frankia qui s'associe aux arbres des pays chauds comme le Sahel. Rhizobium affecte uniquement les légumineuses.
Conclusion :
On pourrait penser que les hétérotrophes sont des parasites pour les autotrophes, mais en fait, ce sont des formes complémentaires.
Les autotrophes sont appelés « producteurs primaires », ils sont mangés par les herbivores, eux-mêmes, mangés par les carnivores puis par d’autres carnivores…
Les déchets sont recyclés par les bactéries et les mycètes. Ces éléments retraités sont repris par les producteurs primaires (recyclage de l’O2 et du CO2).
[GUIDE] La fertilisation biologique
- c6p0
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