J'en pense que je préfèrerais fumer la weed sortie du processus 2 que celle du processus 1.TeP a écrit :p² + q² + 2pq (c'est des dérivés mendélien surement... moi ça me parle plus ça :mrgreen)
OK, pour le lien exemple/calcul. Maintenant j'ai pigé l'obejcteif et les moyens de prévisions qui sont appliqués (même si je connais pas les références lol).Le souci : je trouve ça trop rigide pour être appliqué.
Honnétement j'ai de bons résultats statistiques sur 500 plants naturels (pas de pré germination, juste semé à même le sol pour la question environnementale), ça le nombre encore on peut passer.
Mais je peux t'assurer qu'en procédant ainsi ce n'est pas de la panmixie.
J'ai essayé, dans une moindre mesure deux expérimentations comparatives qui m'ont filé un sacré préjugés là dessus.
D'un coté, un crop de 500 plants implémenté "naturellement" si on occulte le seul paramètre humain : une terre un tantinet préparée (aération, un léger apport en azote). Le résultat est trés satisfaisant, mais sous influencé par les phénotypes dominant.
De l'autre 50 spécimens (même ratio que le crop du dessus : 1 tiers male, deux tiers femelles).Chaque femelle est pollénisée manuellement (et patiemment lol) avec chaque mâle. Là on peut parler de risques de pangamie généralisé lol.
Le résultat est complétement différent que sur le crop sauvage tu l'auras compris, et ce procédé (qui chez moi nécessite d'être assez sage sur les specimens gardés à cause de la place) me sert à "rebreeder" des landraces dont je ne dispose et sur lequel je posséde peu de graines.
Dans le cas numéro 1, je laisse les plus vigoureuses et dame nature s'occuper des croisements.J'opére une selection indirecte sur la lignée.
Dan le cas numéro 2, je suis obligé d'opérer une selection sur le nombre de graines lancées car je ne dispose pas d'assez de place (même en serre, au niveau de l'organisation c'est une opération extrémement difficile et couteuse), de l'autre coté, je brasse complétement les gènes de la lignée...
Pour moi cela reste deux manières d'opérer et visant des résulats bien distinct, et donc d'utilité distinctes.
Tu en penses quoi?
Car , je m'explique, effectivement le gros hic quand tu travailles avec 500 ou 1000 individus, ça va être la place. Et souvent ça finit outdoor. Mais outdoor, même en Espagne

Mettons 1000 individus de Thaï dans un champ. La souche va mettre entre 14 et 24 semaines à fleurir en comptant sur une variabilité classique. En outdoor, le problème apparait tout de suite: qui va posséder l'avantage adaptatif? les individus qui sont capables de produire des gamètes rapidement. Ceux qui mettent 24 semaines auront peu de chances de s'exprimer du fait de l'hiver approchant. Et donc dans ce cas l'open pollenisation aboutit à une sélection des génotypes les plus précoces, qui ne sont pas forcément les plus fins au niveau du high. Peut-être les 10 % d'individus qui mettent 24 semaines seront éliminés du pool génétique.
Dans ce contexte, je préfère une session indoor avec 50 individus seulement qui prend les 24 semaines mais qui permet au 10% de s'exprimer et d'être conservé. Bien sûr, avec 50 individus, je prends le risque que le nombre ne soit pas suffisant pour d'autres critères, comme je le disais dans mon post précédent.
Ca m'amène à une réflexion plus générale. Autant le breeder qui travaille sur 3 critères (au hasard, temps de floraison, % de thc et production en g sec

Dans le cadre de la conservation, il faut donc prendre une approche de sélection pour éviter le pire. En quelque sorte, on essaie de limiter la casse autant que faire se peut. Et c'est là où l'instinct rentre en compte. Les maths sont toujours là, mais le processus de sélection, en gros la fréquence de chaque allèle que tu fixes en sélectionnant tes reproducteurs, il est le fruit d'un raisonnement qui n'est pas nécessairement mathématique.
Pour ma part, je sélectionne uniquement sur le high, c'est à dire que si je travaille une landrace, je vais breeder pour qu'elle soit IBL sur le high. Le temps de floraison et la production ne sont pas du tout travaillés. D'une part parce que je pense que c'est ça le coeur du cannabis pour l'homme: la qualité de trip. et d'autre part, je pense que tous les facteurs végétatifs sont facilement améliorable ultérieurement car les gènes qui drivent ces processus ont souvent été bien étudiés chez tous les végétaux (pour une fois que le productivisme de l'homme sert à quelque chose).
Dans mon esprit, il y a deux phases: la collecte de la landrace. Combien ai-je de seeds pour la première repro? (pas la peine de se prendre la tête ensuite si on part d'une femelle et deux mâles). Ensuite, sur le premier grow, quels sont les critères qui paraissent stables? Y a-t-il un high homogène entre les individus. Généralement, sur les landrace, le high et la floraison en générale, sont les processus les plus stables. A contrario, la phase végétative montre souvent une hétérogénéité. La petite blague des landraces est qu'elles sont très fragiles, et donc, difficile de savoir si c'est toi qui déconne ou la génétique. Dans le doute, ne breede que le high a dit le Seigneur

La seconde phase est: une fois ce premier bilan réalisé, quelles consignes va-t-on donner pour les reproductions suivantes? Et là, les amis, je n'en écris pas plus car c'est toujours une question en suspens, pas tranchée. Une fois encore, dans ce nuage de doute, une seule certitude: si on ne sait pas, il vaut mieux tout croiser. Car le potentiel reste là. Et c'est ce qu'on fait actuellement, et c'est aussi ce qui explique pourquoi il est très important de garder les seeds des générations antérieures, en cas de fausse route, il y a une sauvegarde possible. A l'heure actuelle, je suis toujours en train d'essayer d'évaluer l'intérêt de backcrosser régulièrement les générations entre elles, mais j'avoue que j'ai pas le temps et que ça avance pas.

Pour finir plus généralement, ton expérience est intéressante, car elle montre bien que la théorie génétique n'est qu'une partie de l'explication de l'évolution des populations. Les conditions de l'équilibre de Hardy Weinberg n'existent presque jamais en réalité pusiqu'il faut un environnement parfaitement controlé pour les obtenir. Et donc on est toujours sur un rapport entre la théorie génétique et son application dans l'environnement courant. Et de ce fait, toute la puissance du vrai généticien va être d'adapter ses mathématiques aux conditions courantes afin de prédire ce que va devenir la souche. Tout est prévisible via les mathématiques, mais encore faut il traduire ce qu'on observe dans la réalité dans son modèle théorique. Et là oui, on retrouve encore de l'instinct. Je pense que c'est à cet endroit que la méthode empirique rejoint celle des théoriciens
