Y-a-t-il un maniaco-dépressif dans le forum ?

Dans certains maux et maladies, le cannabis peut soulager et avoir différents effets positifs ou négatifs sur le corps humain. Ici, venez discuter de : l'usage médical du cannabis, ces éventuels effets addictifs, effets psychiques et corporels, témoignages, prévention, etc.
Message
Auteur
Kashmir

#16 Message non lu par Kashmir »

Salut P-A,

Pour répondre entièrement à tes deux petites questions, il me faudrait plusieurs pages… :lol:


Y a qu'à voir déjà ce que ça donne sur les FCF et dans mon placard :

En période d'agitation, je post 15 à 20 messages par jour, 3 à 4 photos par jour, j'ai quelque chose à dire sur n'importe quel sujet ou presque, je jongle avec les styles d'écriture et je passe allègrement de la modération au cynisme en terminant sur une note philosophique. Tout en faisant plein d'expériences de ouf dans mon petit placard.

En période de déprime, je continue à lire beaucoup mais je ne poste presque plus, en partie par manque de confiance en moi et en partie par manque réel de capacité et de motivation. Je ne fais presque plus de photos. Dans mon espace de flo, la culture est basique et en espace de croissance les plantes sont en régime "survie". Je perd le sens de l'humour.

Heureusement, ma vie ne se limite pas aux FCF et beaucoup de choses sont moins nettes que ça. Les périodes de déprimes peuvent durer jusqu'à deux ans et les périodes d'agitations, jusqu'à un an. Il y a aussi des périodes normales. Enfin, il y a des périodes particulièrement instables, pendant lesquelles je passe très rapidement d'un état à l'autre (jusqu'à deux fois dans une journée), c'est ce que je vis en ce moment.

Actuellement, je n'ai pas de diagnostic officiel, donc pas de "traitement". J'ai eu plein de traitements qui ont tous échoué, proposés par des psychiatres qui ne les ont jamais accompagné d'un diagnostic.

Ce qui m'a fait le plus de bien jusqu'ici, c'est le sport, la relaxation, la méditation et la fumette. Mais le but de chacune de ces activités n'était pas de me soigner, c'est là qu'elles ont trouvé leurs limites.

Donc, maintenant je compte consulter à nouveau un psychiatre mais aussi participer à des forums sur internet et à un groupe d'entraide entre patients. Du point de vue médicaments, le cannabis pourrait le faire, à condition de trouver les qualités et les doses (et de m'y tenir !)…

C'est tout pour aujourd'hui.
@+

Kashmir

#17 Message non lu par Kashmir »

Traduction d’un article publié sur le site du Dr. Lester Grinspoon
http://www.rxmarihuana.com/bipolar.htm

MARIJUANA ET MALADIE BIPOLAIRE
Étude du cas de John Frederick Wilson

Préambule

Dans la maladie bipolaire ou maniaco-dépressive, le désespoir inconsolable de la dépression majeure alterne avec la manie ou l’euphorie démesurée. Dans la phase maniaque, les personnes souffrant de troubles bipolaires sont joyeuses, sociables, communicatives, énergiques et hyperactives. Leurs dépenses sont souvent extravagantes et elles ont un comportement à risques. Elles peuvent s’imaginer qu’elles possèdent des talents extraordinaires et qu’elles sont, ou seront bientôt, riches et puissantes. Cette gaieté sans bornes et sans répit peut soudainement se transformer en agitation incohérente, irritabilité, rage, paranoia ou mégalomanie.

Les antidépresseurs, à eux seuls, ne constituent pas un bon traitement de la maladie bipolaire et peuvent même l’aggraver. Le carbonate de lithium, utilisé en médecine à peu près en même temps que les tricycliques, a révolutionné le traitement de cette maladie. Il prévient la manie et, à un degré moindre, la dépression bipolaire. Bien que plusieurs semaines soient nécessaires pour que le lithium commence à agir, son taux de réussite est d’environ 70 % et 20 % des patients se trouvent complètement libérés de leurs symptômes. Généralement, les patients ont besoin d’un traitement d’entretien de longue durée et, parce que le lithium peut s’avérer toxique, il doit être utilisé avec précaution. Un emploi continu peut endommager le coeur, les reins et la glande thyroïde. Habituellement, la dose est augmentée graduellement jusqu’à ce que le médicament commence à agir. Ensuite, elle est périodiquement réajustée selon l’âge du patient, son état de santé et les symptômes psychiatriques. Le taux de lithium dans le sang doit être vérifié régulièrement parce que s’il est trop bas, son action est sans résultat et s’il est trop élevé, il entraine des risques. Certains effets secondaires sont une prise de poids, des tremblements de mains, l’engourdissement, et une soif et un besoin d’uriner excessifs. Souvent les patients ne peuvent pas supporter le lithium à cause des effets secondaires ou parce qu’il les prive de la joie de vivre qui accompagne les épisodes maniaques. On l’a décrit comme une «camisole de force assouplie des émotions». Seulement 21 % des patients souffrant de maladie bipolaire prennent du lithium seul. Les autres médicaments utilisés dans le traitement de cette maladie sont les anti-convulsifs appelés Carbamazepine (Tegretol) et l’acide valproique (Depatoke), qui peuvent être utilisés soit seuls, soit combinés au lithium.






John Frederick WILSON est un homme âgé de 42 ans souffrant de maladie bipolaire à cycles rapides. Il a été hospitalisé plusieurs fois au cours de ses épisodes maniaques et il a été soigné avec de nombreux médicaments conventionnels.

IL RACONTE :

Il y a une histoire de maladie mentale dans ma famille. Mes parents et la plupart de mes proches souffrent de troubles de l’humeur variés et j’ai moi-même enduré une maladie maniaco-dépressive pendant plus de vingt-cinq ans. Mes symptômes sont puissants et surviennent en vagues d’intensité variable. Parfois, c’est la manie qui domine, parfois la dépression et je ne peux pas savoir ce qu’il en sera et pour combien de temps.

Au cours de mes épisodes maniaques, j’ai le sentiment de voler, de traverser la journée en glissant sans effort avec une sensation toujours croissante d’émerveillement et de plaisir. Mon corps se sent chargé d’énergie. Je parle rapidement et avec force sans finir mes phrases et j’interromps constamment les autres. Les couleurs m’apparaissent plus brillantes. Le temps semble s’écouler deux fois plus vite que d’habitude. Je perds mon appétit et, la nuit, je ne peux pas dormir plus de deux heures. Parfois, il m’arrive de ne pas dormir pendant trois jours et lorsque je m’éveille, je suis comme une roquette quittant sa plateforme de lancement - immédiatement alerte, avec le sentiment que je ne me suis pas reposé du tout. Cette situation est particulièrement insupportable lorsque je sors d’une période de fièvre et de maladie physique, car je suis alors incapable de rester assis ou d’arrêter de parler.

Bientôt, je perds le contrôle de mes humeurs et de mes sensations. Ma peau devient très sensible au toucher et mes vêtements sont une source constante d’irritation. Le goût et l’odorat deviennent si développés qu’il me semble que les odeurs que j’apprécie habituellement m’agressent, ce qui peut engendrer une migraine. J’entends des voix et des sons assourdis imaginaires. Il m’arrive de pleurer sans rapport avec ce que je ressens. Etant donné que mes pensées continuent à se bousculer, je perds ma capacité de concentration et je deviens extrêmememnt anxieux - une angoisse qui peut se transformer en euphorie ou en rage. À un moment donné, je me sens tout puissant et l’instant d’après suicidaire. Je fais des plans et des promesses dont je ne me souviens même pas à la fin de la journée. Je dépense de l’argent pour des choses dont je n’ai pas besoin et je donne des sommes importantes à des personnes totalement étrangères. Je me sens forcé de téléphoner à de vieux amis, avec pour résultat des notes de téléphone pouvant atteindre des centaines de dollars. Les étrangers sont souvent attirés par moi à cause de mon enthousiasme contagieux, mais, d’une manière inattendue, il peut m’arriver de perdre patience à leur égard et de les agresser verbalement. Par moment, je peux conduire à toute vitesse dans le trafic, semant les autres conducteurs et brûlant les feux rouges. Quelques minutes plus tard, je me sens calme et incapable d’expliquer ma conduite dangereuse. Parfois, ma libido sort des normes et j’ai des rapports avec plusieurs femmes dans la même journée.

Pour finir, la dépression prend le dessus. Je deviens physiquement si malade que je suis trop faible pour agir. Je perds l’appétit et maigris d’une dizainee de kilos. Ma peau est sèche, j’ai mal partout. Le monde me paraît gris et triste. Je ne veux pas avoir affaire avec quiconque et j’ai le sentiment que ma présence est un fardeau pour les autres. Je n’ai même pas envie de répondre au téléphone ou d’ouvrir une porte. Je ne peux pas suivre une conversation parce que tout ce que les gens disent me semble une attaque cruelle. Des activités qui habituellement m’apportent du plaisir me devienennt étrangères. Je me sens démesurément anxieux et j’ai le sentiment de n’avoir jamais fait quelque chose de bien dans ma vie. Je suis également très indécis. Une simple tâche comme celle de me brosser les dents me prend une matinée pour la planifier et l’accomplir. Et juste comme j’en viens à penser que la souffrance ne peut pas empirer, elle le fait. Il semble que cela n’ait pas de fin. C’est comme s’il n’y avait pas d’avenir et pas de passé - un vide sans fin. J’envisage le suicide.

Mon esprit et mon corps sont ravagés par ces sautes d’humeur constantes. J’ai été soigné par un conseiller personnel, une thérapie de groupe et vingt-cinq prescriptions de médicaments. Tout cela a été sans effet. A l’âge de quarante ans, j’ai décidé que les médications conventionnelles faisaient plus pour compromettre ma santé que de la restaurer. En mai 1995, sur la suggestion d’un psychologue qui me connaissait depuis plusieurs années, j’ai décidé d’abandonner mes médicaments et de faire confiance au cannabis pour traiter ma maladie.

Ce n’était pas la première fois que j’avais essayé la marijuana. Je l’ai d’abord utilisée à l’âge de quinze ans et, déjà à cette époque, j’avais été impressionné par ses effets sur mes symptômes. Au cours de mon enfance et de mon adolescence, j’avais souffert d’angoisses constantes, de maux de tête, de nausées, de saignements de nez, de pleurs incontrôlables et de cauchemars à répétition. J’étais extrêmememnt sensible et facilement contrarié, mais j’étais aussi capable de dormir si profondément qu’une fois je n’ai pas bougé lorsqu’un avion des forces aériennes s’est écrasé et a explosé à moins d’un mile de la maison. La plupart du temps, j’étais timide et en retrait, avec le sentiment d’une catastrophe imminente. Cependant, en de rares occasions, je me sentais soudainement euphorique et sans contrôle. Le pire était peut-être mes accès de rage destructrice au cours desquels une irritation mineure devenait incontrôlable et m’amenait à détruire ce qui m’appartenait. Ces accès de rage étaient très déplaisants, à la fois mentalement et physiquement et me laissaient éreinté lors de leur disparition. Au début, j’ai condidéré que l’euphorie engendrée par la par la marijuana était surestimée. J’étais plus frappé par l’amélioration de l’humeur, une amélioration qui persistait longtemps après ce qu’on appelle un «haut». J’ai rapidement recherché un grand nombre d’amis différents et l’angoisse que j’avais connue ma vie durant disparut. Peu à peu, j’en suis venu à surmonter ma timidité et j’ai commencé à mieux comprendre les gens. Ma tendance à l’exagération a diminué. L’énurésie a cessé et les maux de tête ont perdu de leur fréquence et de leur intensité. Mes pleurs incontrôlables se sont arrêtés et ma tendance aux accès de rage a diminué. Je n’étais pas un modèle de santé mentale mais j’était plus productif que je ne l’avais jamais été.

Malheureusement, de même que la plupart des gens à l’époque, je fus affecté par la politique de mise en garde (contre les drogues) en vigueur. À dix-sept ans, j’ai cessé la marijuana et, quelques semaines plus tard, je me suis retrouvé dans une clinique privée afin d’être soigné pour une dépression majeure. J’ai pensé au suicide. Au bout de six mois de thérapie avec peu de progrès, j’ai pu obtenir, lors d’une sortie pour voir ma famille, une petite quantité de marijuana et, immédiatement, les idées de suicide furent remplacées par des plans d’avenir. Quelques jours plus tard, j’ai obtenu mon autorisation de sortie et j’ai dit au docteur que j’avais l’intention d’utiliser la marijuana pour soigner mes symptômes. Il fut d’accord que cela pouvait réussir mais refusa de mettre par écrit la découverte. Un schéma se forma pendant les vingt-trois années suivantes qui faisait que je ne cessais pas d’arrêter la marijuana puis de la reprendre. J’ai arrêté et quitté l’école secondaire. Lorsque j’ai recommencé, j’ai obtenu mon diplôme avec mention. J’ai arrêté et quitté l’université, puis recommencé et obtenu ma licence. Lorsque je cessais la marijuana, j’étais renvoyé et quand je recommençais, je trouvais un nouvel emploi. Puis, au hasard d’un contrôle, je fus reconnu comme consommateur et licencié. Depuis que, il y a deux ans, j’ai recommencé mon usage thérapeutique du cannabis de façon permanente, je n’ai plus eu à endurer les conséquences désastreuses d’un traitement mal approprié. Mes épisodes maniaques sont moins graves. Je suis simplement énergique, concentré et productif. Et ce qui est plus remarquable, je n’ai eu aucun épisode de dépression majeure ces deux dernières années. C’est reposant d’éprouver une tristesse normale sans penser au suicide. Le cannabis me calme et concentre mon attention. Il me rend plus patient avec les gens. Je peux manger et dormir plus régulièrement.

Il n’y a pas d’euphorie engendrée par la drogue et je ne parais pas me comporter d’une manière irréfléchie. Les membres de la famille, les amis, les voisins et les professionnels de la santé me font souvent des commentaires sur mon amélioration. J’ai encore quelque difficulté à dormir suffisamment mais je ne me sens pas tout le temps fatigué. Je jouis d’une stabilité affective et d’une productivité dont je n’avais jamais pensé qu’elles étaient possibles auparavant. Si je n’utilise pas du cannabis, tous mes symptômes reviennent. Ma condition devient insupportable, pour moi et pour ceux qui m’entourent. De nombreux médecins ont été d’avis que je continue à l’utiliser.

Lorsque j’ai commencé à employer le cannabis d’une manière thérapeutique, je tirais deux à quatre bouffées toutes les quatre ou six heures. Mais je suis inquiet quant à l’effet sur mes poumons et je ne veux pas me faire du souci à propos de l’odeur où d’un endroit à l’abri pour fumer. Maintenant, je fume rarement - seulement lorsque j’ai besoin d’un effet immédiat à cause de l’une de mes sautes d’humeur imprévisibles ou encore, lorsque obsédé par une expérience passée déplaisante, il me faut cesser d’y penser afin de me concentrer sur le présent.

La plupart du temps, manger du cannabis marche mieux pour moi et je pense que c’est plus sain. Je mets le cannabis écrasé dans une poêle à frire, je le fais chauffer à température moyenne et je le remue jusqu’à ce qu’un petite fumée apparaisse. Puis je réduis la température et j’ajoute une noix de beurre et, parfois, un peu de sel ou de sucre. Je remue la poêle avant d’ajouter le beurre pour garder au mélange sa concentration. Je fais rissoler le cannabis pendant huit à dix minutes, le retire du feu et plonge le fond de la poêle dans l’évier de ma cuisine dans quelques centimètres d’eau froide à laquelle j’ajoute quelques glaçons. Cinq minutes plus tard, j’obtiens une pâte verte fraîche que je mets en boule et que je mange. Dans mon usage thérapeutique du cannabis, j’ai découvert que la puissance n’est pas aussi importante que la variété. Je préfère avoir deux variétés ou plus, de puissance modérée, qu’une seule de forte puissance. Les indicas réussissent très bien à contrôler ma manie, en partie parce qu’elles ont un effet relaxant sur mon corps. Les sativas diminuent également ma manie et elles s’avèrent la médication la plus utile que j’ai jamais utilisée pour la dépression.


LA MERE DE MR. WILSON, POLLY WILMOTH, CONFIRME SON RÉCIT :

John a travaillé dur pendant trois ans pour survivre à la maladie qui met sa vie en danger. J’ai souffert d’elle à travers lui et j’ai constaté les désastres apportés par une médication conventionnelle. Année après année, on nous a dit qu’un nouveau médicament non dangereux allait sortir. Année après année, on nous a dit que le problème consistait seulement à trouver le bon dosage. Et année après année, on nous a dit que ce qui convenait à un patient ne convenait pas nécessairement à un autre. Cette dernière assertion est du moins juste car elle s’applique à mon fils et à l’emploi du cannabis. Je suis très fière des progrès qu’il a accomplis au cours des deux dernières années et je crois qu’il serait en droit d’obtenir un accès légal à une thérapie par le cannabis.

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free
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#18 Message non lu par free »

bonne chance kashmir ..
comme je suis heureux d'être "normal" avec mes ptits bas, mais vraiment tout petit, genre mince y'a plus beurre, fait chier !! faut déjà refaire les courses!! :wink: ; et mes grands hauts par contre bien hauts..silence..

a+ 8)
Ø.....?.....Ø

canard-bis

#19 Message non lu par canard-bis »

Kashmir a écrit : Salut P-A,


En période d'agitation, je post 15 à 20 messages par jour, 3 à 4 photos par jour, j'ai quelque chose à dire sur n'importe quel sujet ou presque, je jongle avec les styles d'écriture et je passe allègrement de la modération au cynisme en terminant sur une note philosophique. Tout en faisant plein d'expériences de ouf dans mon petit placard.

En période de déprime, je continue à lire beaucoup mais je ne poste presque plus, en partie par manque de confiance en moi et en partie par manque réel de capacité et de motivation. Je ne fais presque plus de photos. Dans mon espace de flo, la culture est basique et en espace de croissance les plantes sont en régime "survie". Je perd le sens de l'humour.
yo kash, j'espere que tu deprime pas trop car on voit pas bcp de post de ta part et c'est dommage car j'aimais bien voir ta petite jungle de thai :lol: :wink:

Kashmir

#20 Message non lu par Kashmir »

Salut vous deux !

C'est gentil de passer me dire bonjour ! :wink:

Rassurez vous, c'est un peu moins caricatural que ça.
Je ne me laisse pas complètement abattre et rien que de voir pousser, ça remonte le moral… :content: :content2:

@+



Et dire qu'il y en a qui vont encore râler parce que j'ai déformé le forum et que la page met trois plombes à charger… :mrgreen:

canard-bis

#21 Message non lu par canard-bis »

... et toujours d'aussi belles tofs :wink:

Anarky

#22 Message non lu par Anarky »

Fille de joie chuis grillé :roll:

celdou

#23 Message non lu par celdou »

Bon,
bizous
Modifié en dernier par celdou le 28 janv. 2006, 19:35, modifié 1 fois.

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#24 Message non lu par vils »

je pense que c'est au cas par cas les réagisse tous à leur façons aux drogues quelle quelle soit t'es apparement pas faite dutout pour le cannabis , ou alors tu gère pas bien ça , mais autant d'effets secondaires tu devrait éviter
au fait bienvenue sur le forum :P
fini d'être modo
c'est un boulot d'clodo
pi ça file mal au dos

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Will

#25 Message non lu par Will »

Bonjour,

Oui c’est au cas par cas :wink: .

Mais, pour Celdou, si tu as vraiment un trouble bipolaire de type 2 (épisodes dépressifs majeurs récurrents et phases d’hypomanie), suis désolé mais la fumette ne t’est pas conseillée du tout, et tu n’y peux rien :( .
Comme tu le dits ça aggrave le syndrome dépressif et risque un jour d’accentuer ou modifier ta manie qui pour l’instant (21 ans), ne doit pas être trop handicapante (hypomanie= hyperactivité productive), ça risque également d’accélérer les cycles.

Tu dois être suivie, d’après le vocabulaire que tu utilises (ou t’es dans la branche médicale :wink: ), le plus important est d’éviter toute substance potentiellement addictogène, et de respecter scrupuleusement la compliance et observance thérapeutique. Si tu es bien une jeune femme et que tu prends un anti-convulsivant (classe utilisée dans ton cas), attention au « Tégrétol ».


Une autre chose, faire attention aux différentes publications scientifiques (ou pseudo-scientifiques :? ) que vous pouvez trouver sur le net, pense que dans certains cas si un psy ou un interniste les lisait, ils seraient atterrés. :taper: :lool:
Je ne les ai pas toutes lues, mais la plus parts sont soit rétrospectives donc complètement biaisées, soit expérimentales (sur des animaux) et souvent pour des teneurs en THC de très loin supérieures. Je ne dis pas qu’elles le sont toutes, d’ailleurs j’en ai lu des très intéressantes, mais, juste méfiance sur ce qui est rapporté car aucune véritable étude clinique et prospective n’a été publiée (pas encore légale…et besoin de recul).


Bon courage Celdou, c’est pas marrant, mais ça se contrôle assez bien, le tout est de conserver une bonne hygiène de vie et surtout (je le répète…) bien suivre la médication :wink: .

+ :)

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