J'ai été voir Gail et Diva Zappa qui étaient ici à Québec...
L'affaire Zappa se termine sur une bonne note
Mise à jour le mardi 13 janvier 2004 à 11 h 25
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Un règlement est survenu entre la succession de Frank Zappa et Ameublement Tanguay qui était poursuivi par la succession du célèbre guitariste pour violation des droits d'auteur.
Aucun détail sur l'entente n'a été dévoilé. Le groupe Tanguay de Québec avait utilisé un extrait d'un succès de Frank Zappa sans autorisation.
Dans une lettre que l'entreprise de Québec a fait parvenir à la succession Zappa, elle accepte la responsabilité d'avoir violé la loi sur les droits d'auteur et s'excuse des inconvénients qui ont été causés à la famille.
Pour sa part, la famille Zappa se dit satisfaite et soulagé qu'on respecte les droits d'auteur des oeuvres de Frank Zappa. Cette cause se déroulait depuis lundi, en Cour fédérale au palais de justice de Québec, en présence de la veuve et de la fille de la légende du rock.
Importance des droits d'auteurs
Au premier jour du procès, lundi, Mme Zappa avait tenu a rappeler l'importance de la législation sur les droits d'auteurs. «C'est mon travail de défendre les droits de tous les artistes, avait-t-elle déclaré lundi soir sur la chaîne d'information RDI, en même temps que je défends ceux de Frank Zappa».
L'affaire remonte à 1995, lorsque les Établissements Tanguay passent commande d'une publicité télévisée auprès de la firme de production Karma.
Selon l'avocat du défenseur, cette dernière confie alors la réalisation du thème musical à un compositeur indépendant, qui omet de préciser qu'il avait adapté un extrait du morceau «Watermelon in Easter Hay», paru en 1979 sur l'album «Joe's Garage Act II and III».
Un résident de Gaspé avait alors remarqué la présence de cette pièce musicale dans la publicité, et averti la succession de l'artiste, décédé en 1993.
En l'absence de la société Karma, qui n'existe plus depuis plusieurs années, c'est donc l'entreprise qui se retrouvait sur le banc de l'accusé. Jacques Tanguay, président des Établissements du même nom, avait affirmé dans un entretien avoir tenté à de nombreuses reprises de trouver un accord avec la veuve du musicien, sans succès.
Cette dernière affirmait de son côté ne vouloir obtenir que des excuses publiques, et assurait ne pas avoir entrepris cette démarche pour l'argent. Estimant que la firme de meubles avait «déformé, mutilé ou encore modifié» la composition du guitariste, Gail Zappa affirmait lundi sur RDI que les responsables des ameublements Tanguay avaient toujours refusé de présenter des excuses pour avoir plagié l'oeuvre de son mari.
LIKE JAZZ...FRANK ZAPPA'S NOT DEAD HE JUST SMELLS FUNNY ?
