Bon allez, ch'uis pas à un pied dans le plat prêt, aujourd'hui.
D'après ce que j'en ai compris, le cannabis c'est une plante qui, comme beaucoup d'autres, de base, dans la nature a deux sexes bien distincts ( parfois le deux mêmes sur la même plante mais on s'égare ).
Dans la nature, donc, les deux sexes sont présents: mâles et femelles.
Pour moi, c'est une aberration de créer des variétés entièrement féminisées car c'est contre-nature, tout simplement. Un champ avec que de la fèm' avant "sélection / tri" du "fermier", ça n'existe pas !
Ce phénomène de la fèm à vau-l'eau est un phénomène sociétal dû à une nouvelle génération trop impatiente, trop flemmarde et pas très dégourdie ( "fais chier de faire un espace PM / bouts"). Ca prend pas tant de place que ça et l'investissement est risible par rapport au reste ( un néon 36 w/ une extra 150m3 / h et une intra passive et c'est réglé. Si on compare ça l'espace/ investissement qu'il faut pour une 250W et tout ce qui va avec en terme de ventil / extra ).
Mon premier espace croissance était dans une table de nuit dont je n'ai plus les dimensions en tête mais pour 2 PM, ça passait nickel.
C'est l'ère du "tout, tout de suite et sans compromis !"
Les breedeurs les plus corrompus n'ont fait que s'abaisser / s'adapter à cette nouvelle clientèle pour l'argent. Si y'a de la demande, bah on va offrir...
Résultat: Quelques irréductibles résistent encore et toujours à l'envahisseur et c'est tant mieux, ça permet de faire un tri sélectif dans tout ça et c'est pas plus mal !
Mais il est passé où le plaisir d'une vraie sélecta ? De bien keeper soigneusement les bouts correspondant aux PMs du premier run en attendant de pouvoir les gouter après un vrai, bon curing et avoir le plaisir de garder LE p'tain de phéno qui fait kiffer ?
C'est une nouvelle façon de voir la culture à laquelle je n'adhère pas du tout, quels que soient les résultats. Les autoflos, n'en parlons même pas, c'est d'un ridicule...
C'est un avis qui n'engage que moi. Chacun trouve midi à sa porte, je ne suis pas là pour juger.
