


extrait a écrit :Avertissement : ami individualiste, passe ton chemin
Toi l'individualiste, mon frère d'armes et de cœur, ce livre ne t'est pas destiné, car l'entreprise n'est pas pour toi. Le travail dans les grandes sociétés ne sert qu'à menotter l'individu qui, laissé à lui-même, se servant de son libre entendement, pourrait se mettre à réfléchir, à douter, voire, qui sait, à contester l'ordre ! Et cela, ça n'est pas possible. Si l'individu se trouve parfois porteur d'idées nouvelles, il ne faut à aucun prix que celles-ci dérangent le groupe. Il est clair que dans un monde où il est conseillé d'être souple, bien vu de changer son fusil d'épaule toutes les cinq minutes et en rythme avec les autres, l'individualiste est vecteur d'ennui, brandon de discorde. Aussi, on lui préfère le pleutre, le mièvre, l'obéissant, qui courbe le dos, joue le jeu, se coule dans le moule et, finalement, réussit à faire son trou sans faire de vagues.
Or non seulement notre sauvageon individualiste est incapable de faire comme les autres, mais quand en plus il a des idées arrêtées, il renâcle au compromis : il inspire donc légitimement la méfiance. Les DRH (directions des ressources humaines) le voient venir de loin : raideur, obstination, entêtement, sont les qualificatifs qui fleurissent dans son dossier à la rubrique graphologie. Et cela, ne pas savoir se plier, c'est moche ; moche de sortir du travail dès sa tâche de la journée accomplie ; moche de ne pas participer au pot de fin d'année, à la galette des rois, de ne pas donner pour l'enveloppe du départ en retraite de Mme Michu ; moche de rentrer à l'hôtel en trombe dès la réunion terminée avec les partenaires de Taiwan ; mochede repousser le café proposé pendant la pause-café, d'apporter sa gamelle alors que tout le monde déjeune à la cantine.
Ceux qui se comportent ainsi sont considérés par leurs collègues comme des cactus de bureau car la convivialité est exigée, sous forme de pots, de blagues convenues, de tutoiements et de bises hypocrites (toutes choses à simuler sous peine d'exclusion). Mais peut-être nos plantes rugueuses ont-elles parfaitement compris quelle était la limite à ne pas franchir entre le travail et la vie personnelle. Peut-être ont-elles réalisé qu'être tout le temps disponible pour une succession invraisemblable de projets, dont la moitié sont complètement idiots et l'autre moitié mal emmanchés, c'est à peu près comme changer de partenaire sexuel deux fois par an : quand on a 20 ans, la chose peut avoir son charme mais, au fil des années, cela finit par devenir franchement une corvée.
Le néomanagement, au fond, c'est l'érection obligatoire.![]()
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L'Homme unidimensionnel de Herbert MarcuseJaja a écrit :Le bien est le mal n'existe que dans le mental, quand on sort de nos croyances tout ce qui se déroule en ce moment deviens magique et montre juste une formidable opportunité donné à l'humanité pour qu'elle s'éveille enfin et c'est en cours, seul les aveugles ne le vois pas.
Il y a encore du boulot c'est surMais les résistances du mental pète de partout en ce moment, encore plus quand on deviens soi-même acteur du changement dans sa vie de tout les jours, pour ça faut déjà se débarrasser de ses peur !
Sorry for my mystical language
et wiki http://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Homme_unidimensionnelDans l'homme unidimensionel Marcuse Herbert s'attaque a la société aliénante. Les méthodes répressives de notre civilisation
sont simples : conditionnement et manipulation des consciences.
En faisant naître en l'homme des aspirations et des satisfactions superficielles, elle maitient son empire sur lui.
Chacun croit réaliser ses volontés en obéissant aux incitations dont il est victime. Marcuse ne demande pas à l'homme de retourner au primitivisme, mais de prendre autant de dimensions qu'il éprouve le besoin, de changer ses rapports avec les autres (respect de la personne humaine) et avec le monde (rejet des valeurs truquées).
Si on considère qu'un salaire c'est le moyen de se nourrir, se loger et se vêtir, comme tu l'as dit, ce n'est pas commun qu'à notre seule société moderne.J.C a écrit : A part me fournir un salaire, le travail ne me sert à rien du tout.
C'est la seule façon de pouvoir garder la tête hors de l'eau dans ce modèle de société. Bien pratique pour les élites dirigeantes c'est un moyen de subordination du peuple et de subvention du régime imposé.
Quand on prend conscience de la réalité on ne peut plus faire un travail aliénant, si on a pas d'autre choix on peut très bien se "retirer du monde"..c'est sur que très peu de gens en sont là, la plupart fonctionne encore en mode mental/survie mais de plus en plus sont en recherche, sans toujours savoir ce qu'ils cherchent vraiment ils ont conscience qu'il ne le trouveront pas dans les possessions matériel, le statut social, la nourriture ou le sexe, ce ne sont que des illusions qui ne contente que l'ego et pas longtemps. On éprouve un besoin constant d'accéder à une meilleur situation qui se trouve dans le futur, en faisant des projets ou s'auto-projetant dans le futur constamment. Quelle que soit la qualité des circonstances présente nous ne les trouvons pas satisfaisante et que l'on parvienne ou non à atteindre ses objectif ils n'apportent jamais satisfactions ou pas bien longtemps. Le déni de cette réalité est courant et normal.C'est la seule façon de pouvoir garder la tête hors de l'eau dans ce modèle de société.
Oui par contre la notre, avec son niveau technologique, si elle n'évolue pas radicalement et rapidement, sera la dernière de notre espèce :P'tet aussi pour ça qu'elles ont toutes périclités les unes après les autres
pourquoi ? c'est ça le spectacleportnou a écrit : Le problème, c'est juste de savoir quand et comment ça va se passer
en ermite ?Jaja a écrit :Quand on prend conscience de la réalité on ne peut plus faire un travail aliénant, si on a pas d'autre choix on peut très bien se "retirer du monde"..C'est la seule façon de pouvoir garder la tête hors de l'eau dans ce modèle de société.
C'est pas faux...freeze a écrit :hello
moi je travaille jamais ,je m'occupe même au boulot
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si tu emplois le mot travail t'es foutu
Je pratique la retraite mentale depuis plusieurs années maintenant, il y malheureusement toujours un lien physiqueJaja a écrit : Quand on prend conscience de la réalité on ne peut plus faire un travail aliénant, si on a pas d'autre choix on peut très bien se "retirer du monde"...
Effectivement la première chose à faire est de balancer sa télé, je l'ai fais. Changer les consciences autour de soi, les aider à évoluer blablabla, ça c'est une autre histoire.Jaja a écrit : Il faut pas aller contre les choses mais les transformer, changer les conscience autour de soit et les aider à évoluer, ça c'est un vrai travail que tout le monde peut faire même en plus de son boulot normal, à condition de faire quelques concessions, à commencer par jeter sa télé (le livre "TV Lobotomie" qui viens de sortir à l'air pas mal pour s'en donner envie) c'est une première étape indispensable pour sortir de cette société aliénante.
la télé c'est un outil,il faut s'en servir correctement c'est toutJ.C a écrit :
Effectivement la première chose à faire est de balancer sa télé, je l'ai fais.