Salut !
Avec l’alambic DIY, nous abordons un topic sur la conception d’un matériel qui n’a à priori rien à faire ici, car il sert ni plus ni moins à la concentration d’une autre drogue chère à notre patrie

mais à vrai dire c’est plus dans l’idée de produire un alcool a degrés élevés pour faire des extractions de notre plante favorite (teinture, huile), bien évidemment vous pouvez aussi varier les plaisirs et vous amuser à distiller ce qui vous plaît pour fabriquer toutes sortes de flacons.
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Il faut quand même savoir que pour mener à bien une session, il vous faudra du temps et quelques savoirs (ça me rappelle quelques choses ça tient

) . Un site vraiment bien et en français s’il vous plaît pour tout connaître de A à Z est
http://www.fairesagnole.eu/ car Il est impératif d'étudier le sujet au préalable.
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Ceci n’est pas pour décourager mais il vous faut un minimum de motivation et un peu de matériels…. Pour résumer il vous faudra dame-jeanne et bouchon barboteur, levures, alambic, etc. pour réaliser la fermentation au préalable (une dizaine de jours, varient en fonction de la température et des levures) et par la suite du temps pour le processus de distillation. Tout le nécéssaire ici :
https://www.brouwland.com/fr/ (je laisse au modo décider si ok pour la chartre)
Donc avec une base de 27 litres de moult, c’est 3 premières passes (3 x 9 Litres) d’1h30 chacune et par la suite une seconde passe réunissant le concentré des trois premières et là faut y aller super mollo sur la chauffe pour la qualité du produit, séparer les alcools dits de tête qui sont du poison rappelons-le (il ne faut pas se focaliser là-dessus c’est très simple à réaliser), mais aussi les queues (fuseoil) qui gâcheraient aromatiquement votre produit.
De ce fait tu passes environ 8 heures sur ta deuxième passes à contrôler ta distillation et ce processus permet d’obtenir 2,5L d’alcool d’excellentes qualité dont environ 1L à 90° (peux varier suivant le moult de départ et la conception de l’alambic), sachant que le taux maximum se trouve être 96° dans nos conditions de stockage (car pur hydrophile, absorbe l’eau présente dans l’hygrométrie pour se caler à cette valeur).

(Ce sont des valeurs indicatives valables pour mon alambic et la manière dont je procéde)
Pour la conception du bouzin il vous faudra une cocote minute (la mienne fait 10L, mais je vous conseillerai plus grand si vous en avez la possibilité), un thermomètre, 5 mètre de tube de cuivre, des raccords union laiton adaptés au diamètre du tube, un récipient pour y mettre le serpentin.
En outils et matériel une scie cloche ¤22mm, de la brasure phosphore argent (obligatoirement sans plomb pour la santé) et acide dédié pour aider à la brasure, scie à métaux, chalumeau (ici un simple pistolet à brancher sur une teille de gaz, laborieux pour une soudure mais ça marche).
Pour la fabrication de l’alambic avec achat du matériel et outils il faut compter 150€ environ (cocote, cuivre et raccords, bac, brasure et produit aidant à la fonte, chalumeau, scie cloche, thermo digital) et je tiens à préciser, malgré toutes les apparences je ne suis pas plus bricoleur que ça, juste que quand il s’agit d’un objet qui t’aidera à te retourner la tête qui plus est en t’apportant satisfaction olfactive et gustative, j’ai toujours des idées et de la motivation

Je pense qu'ici nous faisons partie de ses gens qui se réjouissent d’avance à s'enquiller un bon joint ou un alcool raffiné
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Donc la première chose à faire est de percer à l’aide de la scie cloche deux trous dans le couvercle, d’on l’un sur la tutute de sortie vapeur (élément à suprimer), c’est au vu du diamètre trop petit pour installer la colonne dessus, si ça ce bouche pendant la chauffe votre alambic se transformera en véritable bombe... gloups.
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Le second trou servira à y placer le thermomètre dans un bouchon liège (ceux sur les bières 75cl) qui permettra le contrôle de la chauffe. L’étanchéité se réalise à l’aide d’une pâte à base d’eau et farine de seigle (technique des anciens

).
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Pour fixer la colonne au couvercle de la cocotte, j’y aie serré un raccord union double mâle visser en « étau » sur le couvercle, par le dessous une petite plaque de cuivre martelé (chute de cuivre travailler au marteau) aide pour l’étanchéité, quelques points de soudures ont été fait au dessus pour aider à solidifier l'acrage, bien qu’au final ce sera encore notre fameuse pate de seigle qui fignolera ce travail d'étanchéité.
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Pour la colonne on ôte 1.2m du rouleau de cuivre, on soude aux extrémités (à la brasure d’argent) deux raccords unions femelles adéquats, pour ma part il a fallu y souder deux « adaptateurs » faute d’avoir trouvé les dimensions adéquates en magasin de bricolage (comme sur la photo) pour celui qui relie le couvercle, de l’autre extrémité il vous faudra femelle soudé pour y enfiler un double mâle. Une fois ses étapes finit on lui fera prendre une forme adapté (même technique que pour le serpentin ci-dessous). Chose importante à savoir, la sortie du serpentin (là ou ont récupéré le distillat) doit toujours être plus haut que le bas de votre cuve de chauffe pour éviter un effet siphon qui nuirait à la qualité du produit.
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Le reste du tube de cuivre va servir à réaliser le serpentin, pour cela on chauffe légèrement le tuyau au chalumeau (l’idéal est de le remplir de sable, chose que je n’ai pas faite) et on l’enroule en veillant à bien créer un déniveler sur un objet circulaire (une poubelle de salle de bain ici) et à la forme adaptée à votre réservoir. Sur l’extrémité du raccord on y place une tête de raccord mâle puis une olive laiton légèrement oblique (voit photos au dessus)
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Après toutes ses étapes vous disposez d’un alambique démontable en 3 parties, plutôt pratique pour le rangement. Bien entendu avant-première utilisation il faudra le faire tourner à l’eau plusieurs fois et sacrifier quelques litres de vin (hum hum) la villageoise pour vraiment roder le machin.
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J'espère que ce topic OVNI

pour un site cannabique puisse éclairer d'éventuel bricoleur tenté par l'aventure, s'il le faut j'éditerais pour améliorer la compréhension.
Vibes... hips !!!

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