[GUIDE] La culture hors-sol

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Laboutz

[GUIDE] La culture hors-sol

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D'ailleurs, le guide n'est pas exhaustif. Des blancs ont été volontairement laissés.

Bonne lecture
LAboutz
La Culture hors-sol
Introduction

L’hydroponie ou culture hydroponique (ou agriculture hors-sol).
Du grec ponos : effort et hydro : eau, est la culture de plantes réalisée sur substrat neutre et inerte (de type sable, pouzzolane, billes d'argile, etc.). Ce substrat est régulièrement irrigué d'un courant de solution qui apporte les sels minéraux et nutriments essentiels à la plante.

La culture hydroponique est très présente en horticulture et dans la culture forcée de certains légumes sous serre. Cette technique de culture s'est développée pour aboutir aujourd'hui à l'aéroponie et depuis très récemment l'ultraponie. Elle permet d'accélérer le processus de maturation des fruits grâce à un rythme nycthéméral plus rapide et permet plusieurs récoltes par an.


La culture hors-sol est une nouvelle technique alternative de culture des végétaux qui peut être mise en place, dans des exploitations horticoles de toutes tailles, ou pour l’aide au développement des populations urbaines les plus pauvres. Pouvant constituer une réponse aux problèmes d’eau et de pollution que connaît notre planète, être au service des chercheurs qui utilisent cette technologie pour faire des recherches sur les végétaux, que ce soit pour les plantes médicinales ou encore pour les micro-organismes embarqués dans les vaisseaux spatiaux…


nycthéméral espace de temps de vingt-quatre heures comprenant une nuit et un jour, correspondant à un cycle biologique



L'Histoire

Première apparition de culture hors-sol :
Cette technique existe depuis la nuit des temps, un des exemples parmi les plus illustres et les plus anciens sont les jardins suspendus de Babylone, mais il existait aussi des peuples qui vivaient au bord de lacs de hautes montagnes du Pérou comme le Titicaca, où ils cultivaient leurs potagers à la surface de l’eau. Les Aztèques quant à eux s’établirent dans les marécages proches de la future ville de Mexico et conçurent des sortes de radeaux faits de joncs et de roseaux recouverts d’une couche de limon sur lesquelles les agriculteurs jardinaient, et qu’il est toujours possible de voir de nos jours. Les racines des plantes plongeaient dans l’eau des lacs : sans le savoir, ils étaient les précurseurs d’une espèce d’aquaculture primitive. Les Chinois emploient encore des techniques millénaires de culture sur gravier.

La culture hors-sol que l’on connaît de nos jours est née au XIXe siècle en Allemagne. Elle fut découverte dans le cadre de recherches réalisées afin de découvrir de quoi se nourrissaient les plantes. Ce n’est qu’en 1930 que Gericke produisit le premier système hydroponique commercial aux États-Unis. Pendant la Seconde Guerre mondiale, des Américains cultivèrent des légumes hydroponiques dans les îles volcaniques du Pacifique pour assurer l’apport en vitamine nécessaire à la bonne santé de leurs troupes qui y étaient en garnison.

Depuis, des essais ont prouvé la viabilité de la technique, ainsi que son potentiel économique et environnemental.

Aujourd’hui, la culture hors-sol est pratiquée en agriculture sur des millions d’hectares dans le monde. Un grand nombre des légumes frais comme la tomate, le concombre, la courgette, la laitue, le poivron, les piments, les épinards, les brocolis, les haricots, les carottes, les betteraves, les pommes de terre, les herbes aromatiques, qui sont cultivés en serre sont issus de cultures hors-sol, et, c’est également le cas de la majorité des fleurs coupées que l’on retrouve chez les fleuristes et bien sur le Cannabis

Première recherche sur les engrais :
C’est le Baron Justus von Liebig (1803-1873), professeur de chimie à l’université de Gießen, qui fut un des pionniers de la recherche dans le domaine de la chimie physiologique. Il fut le fondateur de la chimie agricole et forma un certain nombre des plus grands chimistes de son époque. En observant tout simplement une plante qu’il avait fait brûler, il conclut que les éléments présents dans les cendres, azote, phosphore et potasse, nourrissaient les plantes, et que celles-ci transformaient des matières minérales en provenance du sol et de l’atmosphère en matière organique. Grâce à cette découverte, il réussit ses premières expériences avec des engrais artificiels. Avant Liebig, les sols vierges étaient très fertiles et plein d’humus. On pensait que cette matière brune, pourrissante, était, à ses différents stades, la source principale d’alimentation des plantes. Liebig attaqua cette notion avec force.

En 1905, Fritz Haber, un chimiste allemand, découvrit un procédé permettant de transformer l'azote de l’air en ammoniaque liquide, constitué de 80 % d’azote. En 1915, il s’associa avec Karl Bosh, un ingénieur allemand, pour dresser les plans de la première usine d’ammoniaque synthétique du Reich, avec des conséquences historiques dramatiques.

Chaque guerre, au début du XXe siècle a été le terrain d’essais chimiques à grande échelle. A la fin de la seconde guerre mondiale, les principales mines d’ammoniaque durent trouver d’autres débouchés, c’est ainsi que des firmes comme DuPont, Dow Chemical, Monsanto, American Cyanamid avec les énormes profits réalisés durant la guerre, produisirent encore plus d’engrais.

Premières recherches sur les cultures hors-sol :
Les débuts de la culture hors-sol remontent au XVIIe siècle. A cette période, on pensait encore que les plantes se formaient à partir de l’eau. Au début du XVIIIe siècle, John Woodward pensait que c’était la terre et non l’eau qui créait la plante, ceci suite à ses expériences de culture sans sol.

Ce n’est qu’en 1758 que Duhamel du Monceau eut l’idée de reprendre les études de la culture sans sol. Il fit germer des graines dans des éponges, pour plonger ensuite les racines des plantes dans une solution d’engrais. Il déduisit de ses expériences que la plante n’absorbait pas que de l’eau, mais aussi les minéraux qui y étaient dissous.

Toutes ces nouvelles découvertes amenèrent à faire de nouvelles recherches. Les premières recherches sur la culture hors-sol dite moderne, s’effectueront suite aux découvertes sur la nutrition minérale des végétaux, effectué par Justus von Liebig. Ces premières ébauches seront appelées hydroponique, ou hydroculture, mot qui vient du mot allemand Hydrokultur. Cette culture remplace désormais le sol traditionnel par une solution nutritive renouvelée régulièrement, et permet la culture d’un grand nombre de légumes ainsi que de certains fruits.

Suite à ces découvertes, les scientifiques ont réellement commencé à s’intéresser à ce sujet. Cependant, pour être exact, la découverte de cette technique doit être attribuée à deux chercheurs allemands Knop et Sachs, qui, en travaillant sur la fertilisation des plantes, ont mis en évidence le rôle de l’eau, de l’air, et du sol. Et c’est précisément en cherchant le rôle de chacun des éléments constituants le sol, qu’ils se sont aperçus que celui-ci pouvait être totalement reconstitué de façon artificielle. Simultanément et de manières indépendante, ils ont réussi à faire pousser des plantes sur des milieux entièrement liquides constitués d’eau et de sels minéraux.



L'Hydroponique

L’hydroponie est un terme qui regroupe les différentes techniques de cultures hors-sol, mais c’est aussi un système de culture assez simple, qui ne nécessite pas beaucoup de matériel et qui n’engendre pas de gros frais. L’hydroponie est la première culture de plantes hors-sol qui fut développée à échelle industrielle. Le mot vient du grec « hydro=eau » et « ponos == déposer ».

Cette technique consiste à nourrir les racines des plantes qui se trouvent dans du substrat (par exemple, dans des pains de laines de roche) avec une solution nutritive ; ce principe permet à la plante d’avoir un meilleur accès à l’oxygène, à l’eau, ainsi qu’à la nourriture. Le contrôle du pH de la solution ainsi que sa conductivité électrique permettent de gérer le milieu par rapport aux besoins de chaque plante, et à chacun des stades de leur vie. Grâce à ce principe, la plante est poussée au maximum de son potentiel génétique et elle produira de plus grosses fleurs, de plus gros fruits et, dans le cas des plantes médicinales, celles-ci verront une forte augmentation de la production de leur concentration en principe actif.

Ce système permet de servir de support à la plante tout au long du cycle de sa vie. La simplicité du système permet un entretien assez simple et rapide.

* Avantages :
o Ce système permet une augmentation de la production au m²
o Raccourcissement de la période de culture (d’au moins une semaine sur un cycle par rapport à une culture traditionnelle sur terre).
o

* Inconvénients :
o Ce système n’est pas écologique, car, après avoir arrosé les substrats, la solution nutritive n’est pas réutilisable.
o Il provoque une augmentation de l’humidité dans le milieu de culture.
o L’utilisation de substrats ( LDR ) provoque une accumulation importante de déchets.

L'Aéroponique

Parmi les différentes méthodes de culture, l'aéroponie est celle qui offre la meilleure oxygénation du système racinaire. certains ont meme pour particularité de ne pas utiliser de support de culture
Aéro : dans l’air
L’aéroponie représente l’une des plus récentes évolutions des techniques de cultures hors-sol et aussi une des plus sophistiquées. En effet, les racines des plantes ne sont en contact ni avec un milieu solide, ni même avec un milieu liquide : elles sont alimentées par un brouillard nutritif obtenu par brumisation (via un brumisateur) de la solution nutritive dans milieu fermé.

L’aéroponie est un système qui optimise la croissance des plantes en créant l’équilibre idéal entre la circulation de la solution nutritive et la quantité d’oxygène qui y est dissoute. La solution est récupérée puis réutilisée : le système fonctionne en circuit fermé, ce qui limite l’évaporation de l’eau. L’atmosphère du milieu de culture où se trouvent les racines est saturée par un brouillard nutritif qui se dépose sur les racines puis ruisselle sur ces dernières en assurant leur alimentation minérale.

Ce système assure un excellent rendement, qui est dû au fait que les plantes qui poussent en aéroponie créent une masse de racines beaucoup plus importante que les autres. La pulvérisation, qui peut être continue, est en général discontinue, par cycles de 15 à 20 minutes, avec des arrêts de quelques minutes pendant la journée, et de quelques heures durant la nuit.

* Avantages :
o Augmentation du nombre de plantes cultivées par m²
o Réduction des traitements contre les parasites, le milieu étant stérile
o Comme ce système fonctionne en cycle fermé, il évite la contamination des nappes phréatiques et de l’environnement.
o Économie d’eau d’environ 90 % par rapport à une culture traditionnelle en terre.
o Comme il ne nécessite pas de substrat, il n’y a pas de problèmes de déchets.
o Il est possible de cultiver toutes les espèces de plantes avec ce système.

* Inconvénients :
o Comme ce système fonctionne en cycle fermé, le risque de propagation de maladies est augmenté.
o Étant dénué de substrat, ce système est très sensible aux variations de température.
o Ce système engendre de la maintenance, les systèmes de brumisation se bouchant facilement.
o Il est coûteux à l’achat car le système d’arrosage nécessite l’apport d’une pompe ainsi que d’un filtre.

L‘Aéroponie est très pointu comme systeme. Il est indispensable de maîtriser un maximum de paramètres. Les déficiences seront presque instantanées du fait qu’il n'aille pas de substrat qui fait tampon ( EX : fluctuation de pH, variation d’EC, bouchage de brumisateur ou pane de pompe ).



L'Ultraponie

Cette technique est la plus récente technologie sortie des laboratoires de chercheurs.

C’est un nouveau système aéroponique amélioré, basé sur un fin brouillard produit par un brumisateur à ultrasons.
Le brumisateur à ultrasons est un appareil électrique possédant des membranes de céramique qui vibrent à une certaine fréquence (1,65 MHz) soit plus de 1 600 000 vibrations à la seconde ; lorsque l’eau passe dessus, elle est littéralement transformée en brouillard fait de gouttelettes extrêmement fines (moins de 5 microns). L’appareil qui est placé dans le réservoir est sur une sorte de bouée qui le maintient entre 3 et 4 cm de la surface. Les racines des plantes poussent dans des paniers à treillis eux-mêmes posés sur d’énormes tubes. Toutes sortes de substrats peuvent être utilisés.

Les racines sont alimentées par le dessous par le brouillard fait de ces très fines gouttelettes formant ainsi un milieu composé d’eau et d’oxygène directement assimilable par les pores des racines. Le brouillard est en mouvement continu dans les buses grâce à une sorte de petit ventilateur incorporé sur le brumisateur à ultrasons, ce qui fait circuler le brouillard et accélère énormément le processus d’absorption des racines. Le "chevelu" est plus dense, augmentant exponentiellement les échanges.

Comme le circuit est totalement fermé, cela limite l’évaporation de l’eau réduisant ainsi la consommation en eau. Dans les systèmes les plus récents, le circuit est ouvert, les eaux usées sont filtrées et stérilisées améliorant ainsi la gestion de la nutrition, les sels minéraux sont fournis par des brumisateurs traditionnels pour protéger les appareils à ultrasons de la corrosion. Ce système permet la germination ainsi que l’enracinement des boutures avec succès, mais aussi la culture de la plupart des végétaux et champignons. Les plantes cultivées avec ce système verront leur croissance fortement accélérée, et leur production sera maximisée.

Ce système est utilisé avec succès dans les recherches spatiales, pour l’enracinement du chrysanthème, pour faire des boutures de haricot, pour la production de chrysanthèmes, de laitues, pour la croissance et la floraison des tomates, pour la germination et la croissance des haricots et des pousses de radis.
De plus, il est récemment adapté pour le conditionnement des fruits et légumes tout le long de la chaîne de distribution jusqu'à l'achalandage.

* Avantages :
o Ce système augmente la productivité des plantes (jusqu'à 800 % d'augmentation).
o Ce système est simple d’utilisation car il est entièrement contrôlé.
o Ce système dispense l’installation des pompes et des filtres habituels.
o Il ne consomme pas beaucoup d’eau car c’est un cycle fermé, et ne consomme pas beaucoup d’électricité.
o Il permet de réaliser des économies d’engrais et autres phyto-sanitaires (jusqu'à -80 %).
o Ce système limite toutes chances d’infestation d’insectes ou de maladies.
o Ce système améliore la vitalité des plantes.
o Ce système est totalement silencieux comparé à n'importe quel autre système.

* Inconvénients :
o Ce système engendre un gros investissement selon la taille de l’installation.
o Il est sujet aux variations de température, et peut causer des dommages aux racines si celles-ci sont trop hautes ou trop basses.
o Système assez complexe !



Comment différencier un système Hydroponique à un Aéroponique :


La majeurs parties des cultivateurs vont confondre hydroponique et aéroponique. Cependant il y a une différence majeur entre les 2.

Un système aéroponique quel qui soit doit répondre à certains critères :

-La pression de la pompe utilisé devras exercé une pression minimum de 5bars dans la rampe de pulvérisation et se devra d'être équipé d'un filtre sur l'aspiration.

Compte tenu de l’extrême finesse des brumisateurs ( pulvérisateur ) et dans le but d'éviter au mieux leurs bouchage, il est impératif d’utiliser plusieurs filtres avant et après la pompe.

TYPE DE POMPE

type 1:
pompe ulka EP5 pression: 220 psi (cafetière expresso, centrale vapeur,)

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type 2:
surperesseur (pompe de surface avec réservoir 50l,action des cycles sur électrovanne)

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type3:
pompe de surface (attention au allumage ,court cycle)


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- Les sprayers, pulvérisateur ,atomiseur devront être adapté à la pompe ou vice versa selon la pression de cette dernière. Il faut les nettoyer au moins 1 fois par semaine, même si ils ne sont pas sales, dés qu'ils sont un peu chargés, la pression baisse rapidement. Les gicleurs pressurisés doivent être accessibles sans toucher à la chambre racinaire


Type apollo2 associer a une pompe 75 psi.

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Autre type:

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- le programmateur d'arrosage devra être cyclique permettant des très court cycle d'arrosage on/off ( secondes )
voir plus bas pour + d'info

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- en quatrième points se passe au niveau de la chambre racinaire qui devra être équipé d'une plaquette revêtue de geotéxtile afin d'éviter que les racine atteignent le bac de nutrition.


Une fois c'est quatre points ,nous pourront obtenir un endroit ou les racines vont se développer dans un brouillard, bénéficient ainsi d'une oxygénation des racines bien plus importante.

Pompe en fonctionnement

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voila un autre lien expliquant aussi :arrow: ici
( merci a plantax pour avoir préciser )


1° Terre vs Culture Hors-Sol
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I-
Les + de la culture en Terre :
• Les plantes sentent moins
• idéal pour les débutants
• zone tampons plus large
• rien ne sera meilleur qu'une weed pousser en terre !! :D



II-
Les - de la culture en Terre :
• Le poids ( terre, plantes)
• manque d'oxygène aux racines
• La terre se compact au fils de la culture et des années ( outdoor )





III- Les + de la culture Hors-Sol :

• Possibilité de s’absenter ( court terme ) grâce a l’automatisation de " l'arrosage " du système hydroponique
• Rendements souvent supérieur comparativement a une culture en terre " on doit prendre en considération l'expérience du cultivateur"
• Traitement simplifié des carences, excès, maladie ou champignons par rapport à la terre
• Substrat réutilisable a vie "billes d’argile"
• aucune chance de sur-arrosage ou de sous-arrosage
• Le système peut être utiliser du début a la fin de la culture " sans rempotage "
• consommation d'eau réduite
• moins d'attaque nuisible du sol
• croissance contrôlée et rapide
• L'oxygène au système racinaire est optimal



IV-
Les - de la culture Hors-Sol :

• Coût élevé au démarrage de la culture , a cause du cout des composantes
• la surveillance du pH et du EC (ppm) doit être accrue
• besoin plus grand en engrais
• une surveillance soutenu au niveau de la sécurité , proximité de l’eau et des fils électriques est primordiale
• Nécessite d'utiliser des matériaux de qualité pour éviter les fuites pendant l'absence et les problèmes qui viennent avec


Les différents types de substrats en Culture Hors-Sol

I - Qu'es-ce que c'est ?

On entend par substrat une substance inerte chimiquement (qui est incapable de réagir avec d’autres substances), qui remplace la terre, et qui est utilisé comme support de culture pour les plantes. Il doit protéger les racines de la lumière et leur permettre de respirer. Mais le substrat véhicule aussi la solution nutritive jusqu’au racines des plantes.

Il existe plusieurs substrats, ainsi que plusieurs variantes d’utilisation :

* Le substrat peut se placer en vrac dans des bacs.
* Le substrat se trouve dans des enveloppes qui sont disposées horizontalement (souvent remplies de coco).
* Le substrat est sous forme de pains entouré de film plastique opaque, et est disposé horizontalement, soit sur des tables, soit sur le sol (il s’agit de pains de laines de roches).
* Le substrat est suspendu dans des sacs verticalement sous les serres (souvent remplis de perlite).



II Les types de substrat :


• LE GRAVIER :

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Le gravier est constitué de petits cailloux. Il facilite le drainage tout en conservant l'eau superficiellement et en
assurant la circulation de l'air. Tous les graviers ne se valent pas. Faites bien attention d'utiliser un gravier non
calcaire, inerte, et de pH neutre.
Contrairement aux billes d'argile, qui absorbent l'eau et la font remonter dans le substrat, le gravier retient l'eau
entre ses composants mais sans générer de capillarité. Le gravier fin (3 à 6 mm) est utilisable.
Dans les mélanges de substrats, le gravier plus important peut être utilisé seul dans les systèmes à goutte-à-goutte, ou
en immersion totale dans les systèmes de table à marée.

• LES BILLES D'ARGILE :

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Ce matériau est très utilisé parce qu'il est facile à travailler et qu'il est inerte. Sa forme ronde le rend facile à
pénétrer et les racines de la plante s'y installent donc aisément. Il a une durée de vie quasi infinie. On peut le nettoyer
et même le stériliser. Les billes d'argile cuites absorbent l'eau par capillarité tout en laissant beaucoup d'air circuler
entre les billes. On peut les utiliser dans n'importe quel système.


Les billes d'argile doivent être bien rincer pour enlever toutes poussières (avant la première utilisation) et ensuite bien les
tamponner ( pH4 jusqu'à ce qu'elles se stabilisent a un pH5,5), plusieurs jours de trempage peut être nécessaire (+- 7jours), ajuster le pH en conséquence.



• LA PERLITE :

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La perlite est composé de silice, d’alumine, d’oxyde de fer, d’oxyde de titane, de chaux, de magnésie, d’oxyde de sodium
et de potasse. Ce matériau a l’aspect de granulés de litière pour chat, de couleur blanche. C’est un sable siliceux d’origine
volcanique contenant de l’eau qui est expansé industriellement par un traitement à la chaleur (1200°C). Il a une très grande
capacité de rétention d’eau (4 à 5 fois son poids) son pH est de 7 à 7,2, et il s’utilise pour la culture sur substrat,
pure ou mixte (mélange terreau, perlite, vermiculite excellente pour une culture dite de bouturage).


La perlite est aussi inerte et peut être réutilisée indéfiniment à condition d'être nettoyée. Elle a une surface rugueuse
qui retient les particules d'eau tout en laissant l'air circuler entre les morceaux ( donc une bonne aération du sol ) . Elle est dure au toucher et ne casse pas.
Elle est disponible en plusieurs tailles, mais seule la grosse et la moyenne sont utilisables. La perlite sèche est très
poussiéreuse. Elle doit être humidifiée dans son emballage avant utilisation si on ne veut pas inhaler cette poussière.

La perlite peut être utilisée tel quel ou bien comme ingrédient dans les mélanges de substrats. Dans les mélanges de
substrats, il est préfé¬rable de la placer sur le dessus s'il s'agit d'un système à réservoir; comme ingrédient dans les
systèmes à mèche; et seule ou en tant qu'ingrédient dans les systèmes de goutte-à-goutte. Elle est plus légère que l'eau
et ne peut donc pas être employée dans les systèmes de table à marée. Comme elle est constituée de fines particules, dans
les systèmes à goutte-à-goutte l'eau doit être filtrée (sable ou tamis) avant de rejoindre le réservoir.,pour éviter
d'obstruer la tuyauterie. La perlite est souvent utilisée mélangée à de la vermiculite dans les systèmes à
goutte-à-goutte ou à mèche.


• LE SABLE :

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Le sable, ou arène, est une roche sédimentaire meuble, constituée de petites particules provenant de la désagrégation
d'autres roches dont la dimension est comprise entre 0,063 et 2 mm.
Une particule individuelle est appelée grain de sable. Les sables sont classés selon leur granulométrie (la grosseur des grains).

Le sable se caractérise par sa capacité à s'écouler. Plus les grains sont ronds, plus le sable s'écoule facilement. Le sable
artificiel, obtenu par découpage ou broyage mécanique de roches, est principalement composé de grains aux aspérités marquées.

Il favorise le drainage et empêche les mélanges de s'agglomérer. On peut utiliser aussi bien du sable d'horticulture que
du sable de construction. Le sable peut servir d'ingrédient minoritaire dans les systèmes à réser¬voir, à goutte-à-goutte, à mèche
et à table à marée. La finesse de son grain, jointe à son poids élevé, fait qu'il a tendance à migrer vers le fond du
récipient au fil du temps.

• Le coco :

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Le coco est un substrat pas tout à fait inerte dans le sens ou il contient des micro-organismes.
il peut se trouver sous plusieurs formes :

- Pains de coco à utiliser en hydroponie pure.
- Sac de coco à utiliser avec un mélange de terre en pot.

Si l’on utilise des pains de coco, alimentés par des goutteurs, il est déconseillé de partir de graines. En effet si le plant
se révèle être un mâle, le plant sera coupé mais la place ne sera pas réutilisable. Il est donc fortement conseillé de partir
de boutures ou à la rigueur de graines féminisées pour limiter les risques d’avoir des mâles, ce qui entraînerait une chute du
rendement. Utilisé de la sorte le coco est difficilement réutilisable car les racines des anciennes plantes restent en partie
dans les pains de coco.

Utilisé en pot, le coco permet par exemple d’aérer le terreau.
Ce substrat est extrêmement léger, ce qui peut se révéler pratique pour apprécier l’arrosage. Il suffit de soulever le pot et
avec l’expérience, si l’on sent que c’est trop léger on arrose.


* Avantages :
o Il est réutilisable à condition d'être désinfecté entre chaque utilisation
o Il est très aéré
o Il est assez bon marché
o Il est dénué de parasite au départ
o Il a une faible inertie thermique
o Il est biodégradable
o

* Inconvénients :
o il perd de sa porosité au cours de son utilisation
o



• LA LAINE DE ROCHE :

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La laine de roche est composées de silice, d’alumine, d’oxyde de titane, de chaux, de magnésie, d’oxyde de manganèse, de potasse,
d’oxyde de fer, et d’oxyde de sodium.il est un matériau naturel utilisé dans le bâtiment comme isolant thermique, isolant
acoustique ou absorbant acoustique, ou pour la protection contre l’incendie.
Permettant l'aération et laissant passer l'humidité, la laine de roche est également utilisée comme substrat dans les cultures
hydroponiques (cultures hors-sol).Le terme laine de pierre est utilisé en Suisse.


La laine de roche est issue du basalte, une roche volcanique noire présente dans de nombreuses régions du monde. Le procédé
de fabrication de la laine de roche s’apparente à l’activité naturelle d’un volcan. La roche volcanique entre en fusion dans
un four chauffé au coke à 1500°C. La roche en fusion est ensuite changée en fibres par l’action de roues tournant à grande
vitesse. On ajoute un liant aux fibres et une huile d’imprégnation pour rendre le produit stable et hydrofuge, avant de le
transformer en différents produits finis. La laine de roche n’est pas chimiquement inerte, elle peut libérer du calcium.

-LDR pour la culture hors-sol :
C'est pratiquement le même matériau que celui utilisé pour l'isolation, mais sans additifs chimiques et avec des qualités légèrement différentes. Pour l'incorporer au mélange, on le déchire ou on le coupe. Ses formes les plus répandues sont le bouchon, le cube et le pain.

La laine de roche est alcaline. Elle augmente le pH de l'eau et doit donc être plongée au préalable dans une solution acide(pH 5,5) pour être neutralisée. On doit la manipuler avec précaution. Ses filaments minuscules s'infiltrent sous les vêtements et provoquent des irritations de la peau.
Lorsqu'ils se rompent en menus morceaux, ils flottent dans l'air et trouvent donc facilement le chemin des poumons. Pour éviter les problèmes, il faut humidifier abondamment la laine de roche avant usage, et l'utilisateur doit porter un masque et des vêtements bien ajustés. Les gants en caoutchouc et les combinaisons en papier jetables représentent ce qu'il y a de mieux.

Les bouchons de laine de roche sont proposés en plusieurs tailles. Les bouchons de 4 cm sont souvent utilisés pour la germination ou le bouturage; ceux de 10 cm pour la période de croissance et lorsqu'on désire obtenir de grands plans; ces bouchons sont placés sur des pains de 20 cm de large. En effet, les racines contenues dans un cube de laine de roche poursuivront leur croissance une fois ce cube placé sur un pain.

• LA VERMICULITE :

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La vermiculite est un minéral naturel de formule chimique (Mg,Ca)0,7(Mg,Fe,Al)6(Al,Si)8O22(OH)4.8H2O
formé par l'hydratation de certains minéraux basaltiques, et souvent associé dans la nature à l'amiante.
Il possède des propriétés d'expansion sous l'effet de la chaleur (exfoliation), et est principalement utilisé commercialement sous forme exfoliée.

Elle est obtenue à partir d'une roche, le mica, qui est expansée en flocons sous l'effet de la chaleur. Elle absorbe plusieurs fois son propre poids en eau tout en favorisant le drainage. Elle est très légère et disponible en plusieurs tailles.
La plus fine est utilisée pour la germination, le bouturage et pour les plants installés dans de petits récipients, les tailles moyenne et supérieure pour presque tous les autres formats de récipients. La vermiculite sèche est pulvérulente et peut contenir des traces d'amiante; on peut toutefois s'en servir sans inconvénient et en toute sécurité une fois humidifiée.

On peut l'utiliser seule, ou comme ingrédient dans un mélange, ou encore comme ingrédient du mélange dans la partie supérieure des systèmes à réservoir; seule ou comme ingrédient dans les systèmes à mèche et goutte-à-goutte. Comme la perlite, la vermiculite est constituée de petits morceaux qui peuvent boucher la tuyauterie. L'eau doit donc également être filtrée avant de rejoindre le réservoir si l'on veut éviter les problèmes de plomberie.


• LES MÉLANGES

La plupart des ingrédients décrits ci-dessus peuvent être mélangés pour former un substrat adapté. Certains planteurs ajoutent au mélange des ingrédients organiques - compost, humus, tourbe ou engrais de ver -pour favoriser une activité microbienne qui agira comme régulateur. Dans ce genre de mélange mixte, les ingrédients sont généralement la vermiculite et la perlite.

La tourbe et l'écorce sont aussi des composants possibles pour les systèmes à mèche et à goutte-à-goutte. Ils retiennent beaucoup mieux l'eau que d'autres mélanges et nécessitent donc moins d'arrosage. De plus, ils "régulent" l'action des engrais, réduisant d'autant le risque de fausses manœuvres dues à un usage malheureux de ces derniers.

Les micro-organismes présents dans la matière vivante se nourrissent des nutriments en excès pour assurer leur propre survie, a mesure que les racines puisent dans les nutriments du mélange, les microorganismes leur en fournissent d'autres.



:idea: :idea: :idea: Laine de roche, laine de verre et autre fibres artificielles :

L'Asbestos est très cancérigène, il cause des cancer du poumon. En lui-même il n'est pas dangereux. Vous pouvez même le manger. Le danger provient de la taille et le diamètre de petite particule contenue les matériaux. Quand ces particules ont une certaines taille, diamètre ou longueur, il cause le cancer du poumon. Ces particules sont appelées "particule Stanton" , quand l'homme les a découvert. L'abestos est obligatoirement lié au particule Stanton.


Contrôle du pH et du EC ( ppm ) en culture Hors-Sol

lien vers un guide plus complet : :arrow: ici


I-
Conductivité de l'eau de départ :

Eau de ville :

Le problème de l'eau de la ville est le chlore, le chlore peut nuire à la composition de votre engrais en plus de nuire au développement de vos plantes. La tolérance des plantes au chlore varie d'une espèce à l'autre, certaines en meurent presque instantanément. pour le cannabis , en général, avec un taux de ppm bas( 0-200ppm) il n'y a pas de problème, avec un Ph ajusté.

0-100ppm ( EC : 0 - 0,2 )
il faudra absolument reconsidérer le programme le programme d'engraissage, du au niveau de ppm bas, ( voir l'eau osmose plus bas )

100-200ppm ( EC : 0,2 - 0,4 )
considéré parfait , en exception de certains éléments , qui en forte concentration sont nocifs pour les plantes

201-400ppm ( EC : 0,4 - 0,8 )
acceptable , certain ajustement seront requis. Indépendamment de la composition de l'eau, certaines méthodes de production seront moins efficaces que d'autres, certaines habitudes de jardinage peuvent aider à contrecarrer les effets négatifs de la haute conductivité.

401ppm et + ( EC : 0,8 et + )
une analyse de l'eau sera requise pour déterminer la viabilité du projet ou pour ajuster le programme nutritif. L'achat d'une unité de filtration à osmose inverse est fortement recommandé.


II-Vérifiez le pH.

lien vers un guide plus complet : :arrow: le pH

Cette étape doit être faite avec une attention très particulière. Lorsque vous ajouterez votre pH- ou votre pH+, utilisez de petites quantités à la fois et attendez au minimum 5 minutes avant de reprendre une mesure. Évitez d'utiliser du pH- et du pH+ dans la même solution. Le mélange de ces deux substances peut détériorer la solution nutritive. Ne faites pas trop de zèle non plus! Une fois près de votre cible, arrêter d'ajouter du pH- ou pH+. Même lorsque utilisé seul, ils n'en demeurent pas moins des substances très agressives au niveau chimique, alors le moins, le mieux! Gardez aussi en tête que la plupart des pH-mètres ont une précision de ±0,2 pH.

Prenez en note la quantité de pH+ ou pH- utilisée pour atteindre votre cible, cela vous servira de référence lors des prochaines préparations. La composition de l'eau (même celle de la ville…) change régulièrement donc la quantité de pH+ ou pH- à utiliser peut varier considérablement. Ne mélangez pas toute la dose anticipée d'un seul coup, afin de ne pas dépasser votre pH cible.


Préparation de l'eau :

Premièrement, n'utilisez que des réservoirs propres. Prenez l'habitude de remplir vos bassins une ou deux journées d'avance. L'idéal est d'avoir en réserve la quantité d'eau requise dans un deuxième réservoir.


Optimisation de la préparation de l'eau :

fiche vers une fiche technique sur le peroxyde d'hydrogène 35 % ici

Remplissez votre réservoir au niveau requis, ajoutez-y 5ml de peroxyde 35% par 10 litres d'eau. Ajoutez au réservoir un chauffe-eau ajusté à 20°C et un aérateur (pierre à air). La « super oxygénation » de l'eau accélère l'évaporation du chlore, détruit certaines bactéries et aide également à la précipitation de certains solide dissous comme le fer. Attendez un minimum de 12 heures avant d'ajouter l'engrais, afin d'être certain que le peroxyde soit neutralisé.
Assurez-vous que la température se situe entre 18°C et 22°C avant de mélanger vos engrais. Une eau trop froide peut faire précipiter certains éléments de vos engrais, les rendant ainsi non disponibles pour vos plantes. L'eau trop froide réduit la capacité d'absorption de l'eau par les racines et peut même dans certains cas endommager les racines.
Lors de l'assemblage de votre solution nutritive, une pompe devrait être utilisée pour remuer l'eau et rapidement assurer l'homogénéité de la solution. La pompe devrait être installée de façon à prendre l'eau au fond du bassin et la retourner dans le haut du bassin.

Les engrais a 2 ou 3 partie exigent un ordre précis de mélange (ex.: partie « B » avant la « A »). Il faut respecter les consignes présentes sur l'étiquette du produit. Portez une attention particulière pour ne pas mélanger les concentrés d'engrais ensemble ou de les contaminer avec des équipements mal rincés. Ajoutez un élément à la fois, attendez que la pompe ait bien mélangé la solution avant d'ajouter les ingrédients suivants.
Lorsque que tous vos ingrédients sont inclus et bien mélangés, vérifiez la concentration d'engrais de votre solution avec un testeur de conductivité et assurez-vous qu'elle correspond à celle de votre programme nutritif. Les valeurs suggérées dans les « recettes » ne comprennent pas la conductivité de l'eau de départ. Si votre recette suggère 800 ppm et que votre eau de départ est à 150 ppm, votre cible devient alors 950 ppm. Si votre solution indique une conductivité plus élevée que votre cible, ajoutez simplement de l'eau. Si vous arrivez en-dessous, ajoutez de l'engrais. La température de l'eau influence grandement la mesure de conductivité (ppm EC) et en incluant l'imprécision des appareils de mesure, on peut facilement se donner ±100 ppm de marge d'erreur avec la cible.



Eau dure, pH élevés :

Dans les cas où l'alcalinité de l'eau est très forte ou que l'eau est dure, il est préférable de baisser le pH une première fois (entre 6 et 6.5) avant de mettre l'engrais. Ce simple geste aura pour effet de réduire la quantité de pH- requise après avoir mélangé les engrais. Pour baisser le pH, utilisez du pH- nitrique ou citrique, car le pH- phosphorique peut réagir avec le calcium présent en grande quantité dans l'eau dure. (Surtout lors de l'utilisation de suppléments de floraison forts en phosphore). Il est aussi fortement suggéré d'utiliser un engrais spécialement formulé pour l'eau dure.

Eau osmose :

Autant étrange que cela puisse paraître, l'eau osmose pure n'est pas recommandée! L'eau osmose n'a pas de capacité tampon, ce qui peut créer des fluctuations importantes et imprévisible du pH. Il est recommandé de mélanger de l'eau non traitée à l'eau osmose, ou d'y ajouter un supplément contenant du calcium et du magnésium pour redonner à l'eau cette capacité de retenir les variations brutales du pH.

Puits de surface :

L'eau des puits de surface peut contenir plusieurs agents pathogènes pour les plantes dont l'impitoyable pythium. Cette eau devrait être évitée surtout lors d'application délicate comme le bouturage. La composition, le pH et le contenu biotique de l'eau de ces puits varient constamment et ce de façon imprévisible. Cette eau devrait être traitée avant d'être utilisée, soit par chloration ou l'utilisation d'un filtre UV, ensuite elle devrait être déminéralisée par osmose inversée.

Puits artésien :

Généralement plus stables que ceux de surface, les puits artésiens peuvent également présenter des fluctuations importantes au cours des saisons. La contamination bactérienne ou fongique n'est pas à exclure, car plusieurs puits ont été mal conçus et sont infiltrés par de l'eau de surface. Les solides dissous les plus communs dans l'eau artésienne sont le calcium, le magnésium, le soufre, le fer et le manganèse. Le taux de manganèse doit être inférieur à 2 ppm. Selon le cas, un équipement de filtration approprié peut être requis.



La Nutrition en culture Hors-sol

I- les cycles d'aspersions en hydroponie
les cycles vont surtout dépendre du système utiliser , cela peut varier d'un cycle toujours en continue jusqu'à des cycles de quelques minutes
II-les cycles d'aspersions en Aéroponie
Le cycle « on » est calculé en fonction du temps que le système met à créer une atmosphère saturée de brume dans la chambre.
Le cycle « off » est calculé en fonction du temps que met le système racinaire à absorber la solution nutritive.

Le cycle « on » reste le même tout au long de la culture, seul le cycle « off », soit l’intervalle entre deux cycles « on », diminue du fait des besoins plus importants de la plante dans son évolution.
voir mon tuto pour créer un programmateur cyclique :arrow: :arrow: :arrow: arrivera sous peu



III- paramètres du bac de solution
pH solution nutritive : 5.5-6.5
EC solution nutritive : 1.1-1.9
T° solution nutritive: 18<22°
IV- en aéro, les plantes sont surconsomatrices d'oligos élement, surtout pendant la phase de stretch
V-en aéroponique une pompe de brassage est nécessaire, compte tenu des faibles quantités de solution pulvérisées, il y a finalement peu de circulation de la solution, c'est pourquoi une pompe de brassage pour la solution nutritive est indispensable.




Les systèmes Hydroponique

I- Le Bac a Percolation :arrow: viewtopic.php?t=12546
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II- Le bubller :arrow: viewtopic.php?t=12807
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III- Le Propagator
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IV- NFT :arrow: viewtopic.php?t=19807
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V- L'Amazone
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VI- Le Goutte a Goutte :arrow: viewtopic.php?t=9749
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VII- Table a marée :arrow: viewtopic.php?t=15715
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VIII- Apollo 1
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VIII-
VIIII- Les systèmes Hybrides

Les Systèmes Aéroponique

Voici un lien intéressant pour le calcul des buse et de la pression et beaucoup plus : http://www.pnr.fr/soinfopul.htm

I- Apollo 2
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II- Apollo 3
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III-
IV-
V-


Les Systèmes ultraponique

I- Le Goldorak :arrow: http://www.overweed.net/forums/viewtopi ... t=goldorak


Avant de commencer

I- Comment préparer un bassin adéquatement

- L'idée c'est d'éliminer tous les petits problèmes un par un, pour un jour trouver votre facteur le moins disponible

- L'assemblage d'une solution nutritive doit se faire de façon méticuleuse, tout comme vous le faites pour votre propre nourriture. Prépareriez-vous votre repas dans un chaudron sale avec des aliments périmés?

- En hydroponie, comme dans la culture en terre, la qualité de l'eau joue un rôle primordial. Sa température, sa composition minérale et bactérienne et son pH sont autant de facteurs qui peuvent varier, mais qui devront être connus et contrôlés.

Préparation de l'eau

Premièrement, n'utilisez que des réservoirs propres. Prenez l'habitude de remplir vos bassins une ou deux journées d'avance. L'idéal est d'avoir en réserve la quantité d'eau requise dans un deuxième réservoir.

II-Quelques principes de bases

Les cinq premiers principes concernent les racines de vos plantes et leur santé.

1. Le flux de solution dans la zone des racines doit être suffisant
La circulation assure que les racines reçoivent suffisamment d’oxygène et d’aliments. Habituellement deux litres par minute et par gouttière sont optimums dans un système NFT. La circulation évite aussi que les champignons qui prospèrent dans les eaux stagnantes ne se développent. Pour un système NFT, une pente de 1/30 – 1/50 assurera que le flux d’aliments traverse la zone des racines.

2. Une température de solution optimum pour un maximum d’oxygène dissout
Gardez à l’esprit que l’eau contient moins d’oxygène à plus haute température. La température optimum est de 20-24°. Une solution à 20° contient environ 9ppm d’oxygène alors qu’une solution à 30° n’en contient que 7,5.

3. La solution doit être aérée vigoureusement pour maximiser les taux d’oxygène dissout
Le taux d’oxygène dissout doit être au moins de 4mg/L et peut aller jusqu’à 10mg/L voire plus (super-saturation). L’oxygène dissout est nécessaire pour la respiration des racines et leur santé. D’un haut taux d’oxygène résultera une prise des racines et une croissance plus rapides.

4. Un niveau d’écoulement haut dans la zone de racines pour faire une petite réserve de solution si la pompe lâche
Spécialement s’il y a très peu voire pas de substrat dans le système.

5. Des matériaux non-toxiques pour chaque partie du système
Les plastiques alimentaires, le PVC sont des matériaux connus pour être sûr à utiliser en hydroponie. La non-toxicité assure l’assimilation des aliments et empêche l’accumulation de substances nocives – une sécurité pour les plantes et leur cultivateur.



source :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Accueil
http://www.florazone.ca
http://www.achatgraines.com/hydroponique.html
https://www.cannaweb.info/fcf/viewtopic.php?t=6515
http://wiki.cannaweed.com/index.php/Accueil
http://images.google.com/
et :arrow: ma tête :ange:
J'espère pas en avoir oublier, sinon j'en suis désoler, l'herbe etait bonne.
Modifié en dernier par Laboutz le 21 nov. 2009, 02:23, modifié 1 fois.

Gomorrhe

Re: [GUIDE] La culture hors-sol

#2 Message non lu par Gomorrhe »

Comme l'a dit Kruger : "oué , bah au moins ils pourront plus dire ..."on a rien trouvés sur le sujet bla bla bla "" :mrgreen:

La discussion : ici !

Verrouillé