Pubdate: 11 octobre 2003
Source: L'Acadie Nouvelle (Canada)
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L'Acadie Nouvelle
L'À-propos, samedi 11 octobre 2003, p. 34
Société
Un café du Nouveau-Brunswick offre de la mari en vente libre
PC
Saint-Jean - Les propriétaires d'un café de Saint-Jean, au
Nouveau-Brunswick, où l'on permet aux clients de fumer de la marijuana en
prenant leur café, offrent désormais de la marijuana à des fins médicales.
Jim et Lynn Wood, propriétaires du Cannabis Cafe, qui a ouvert ses portes
en avril dernier, ont annoncé dernièrement qu'ils ont décidé de vendre de
la marijuana de haute qualité aux gens qui en ont besoin pour soulager
leurs douleurs.
"Notre café sera le premier à offrir de la marijuana en vente libre. En
fait, nous tentons seulement d'aider les gens", a dit Jim Wood.
Les gens qui voudront acheter cette marijuana devront d'abord remplir un
formulaire d'inscription et, si possible, apporter une lettre d'un médecin
qui précise pourquoi ils doivent en fumer.
"J'espère seulement que le prix sera moins élevé que celui dans la rue", a
mentionné Robert Brideau, un résidant de 61 ans, de Saint-Jean, atteint
d'arthrite et de problèmes de prostate.
"Les trafiquants nous demandent entre 225 $ et 250 $ pour une once. C'est
beaucoup d'argent lorsqu'on est à la retraite."
Les autorités policières de la ville sont catégoriques quant à la légalité
de ce commerce.
"Cette pratique est contre la loi. Nous allons enquêter et porter des
accusations en conséquence", a rapporté Kim Philipps, de la police de
Saint-Jean.
Jim Wood a déclaré avoir demandé au gouvernement fédéral un permis afin de
vendre de la marijuana à des fins médicales, mais il dit n'avoir jamais
reçu de réponse à sa demande.
Illustration(s) :
Les gens qui voudront acheter cette marijuana devront d'abord remplir un
formulaire d'inscription et, si possible, apporter une lettre d'un médecin
qui précise pourquoi ils doivent en fumer.
Canada: Un café offre de la marijuana à des fins médicales.
Le gouverne-ment !
Je crois que le but de la légalisation du cannabis à des fins médicinales
était voué à l'échec dès le départ.
Ils ont avoué avoir pris des graines d'origine inconnue provenant
d'une saisie de cannabis ! Pas fort comme idée...
Alors qu'ils pouvaient en acheter de marchands qui connaissaient
les producteurs, la méthode et les engrais utilisés.
Les mêmes producteurs qui fournissaient un cannabis sain
et de qualité aux Club Compassion Club.
Au lieu de pousser/cultiver le cannabis en extérieur sur les terres fertiles
ils ont imaginé de cultiver dans une mine de Flin Flon, au Manitoba.
Mais la mine est contaminée par des résidus de métaux lourds
et les malades se plaignent.
Justement les personnes atteintes de schlérose multiple sont très
sensibles et vulnérables à ces métaux lourds.
Il en ont commandé des Amères-icaïns, pushers de la guerre au cannabis,
mais c'était de la merde avec des branches.
Les médecins (serpents d'hypocrites)
Ne veulent pas émettre de certificat$, pas assez d'étude$...
et les pharmacien$ ne veulent pas en vendre...
Pourtant des produits dit naturels qui ne sont même pas examinés/approuvés par le
ministère de la Santé ou des Aliments et Drogues...Ils en ont de$ comptoir$ plein$...
Que de compassion !
C'était les membres et fondateurs des Club Compassion Club
qui fournissaient illégalement du cannabis de qualité aux personnes
souffrantes et mourantes en risquant de perdre leur liberté.
C'est ce qui est arrivé entre autres à Marc "Boris" St-Maurice
(Ex membre du groupe Grim Skunk) membre du Parti Marijuana Party
du Canada et fondateur du Bloc Pot du Québec.
Deux partis politique officiels et reconnus.
Voici où nous en sommes;
La Cour d'appel de l'Ontario avalise les clubs Compassion !
Pubdate: 8 octobre 2003
Source: La Presse (Canada)
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Website: http://www.cyberpresse.ca/reseau/
La Presse
Nouvelles générales, mercredi 8 octobre 2003, p. A1
La Cour d'appel de l'Ontario avalise les clubs Compassion
Malboeuf, Marie-Claude
La Cour d'appel de l'Ontario vient de consacrer les Clubs Compassion et
leurs fournisseurs, en changeant elle-même la loi pour qu'ils puissent
obtenir le permis permettant de fournir de la marijuana aux malades.
Tant qu'un tel permis leur est inaccessible, la loi " crée une alliance
entre le gouvernement et le marché noir ", dénonce la Cour. Car, tout en
permettant à certains malades de consommer du cannabis, Ottawa les oblige à
" frayer avec des criminels ".
" Forcer des gens malades à aller sur le marché noir pour obtenir leur
médicament ne peut que décourager le respect de la loi ", écrit encore le
tribunal ontarien, qui énonçait exactement les mêmes reproches en 2001,
dans l'affaire Parker, qui avait justement poussé le gouvernement à
imaginer son système de permis.
Le problème, c'est que ces permis sont trop difficiles à obtenir, précise
aujourd'hui la Cour. Car les producteurs ne peuvent pas fournir plus d'un
malade chacun, ils ne peuvent pas être plus de trois associés, ni être
rémuné rés.
Avec l'affaire Hitzig, tout va changer. Les cultivateurs pourront désormais
se faire payer. Ils pourront approvisionner plusieurs personnes et même
produire en groupe, décide la Cour.
Sinon, on "empêche l'émergence de Clubs Compassion légalement sanctionnés
ou toute autre forme d'approvisionnement efficace" pour les malades,
dit-elle. "Il y a déjà des gens qui ont une source de marijuana et veulent
s'engager à en fournir par compassion à ceux qui en ont besoin", le
gouvernement n'a qu'à leur accorder des permis.
À Montréal, le directeur du Club Compassion du Plateau-Mont-Royal,
Marc-Boris Saint-Maurice, s'est évidemment réjoui. "C'est un nouveau
soutien, a déclaré le jeune homme qui dirige aussi le Parti marijuana. Même
si les policiers ne nous importunent déjà plus, et même si la Cour n'a
jamais tapé sur la tête d'un mourant incapable de s'approvisionner, nous
n'avions jamais reçu aucune protection juridique." En décembre 2002, le
jeune homme a tout de même été libéré avant la fin de son procès par la
Cour supérieure du Québec, pour qui les problèmes d'approvisionnement
briment les droits des malades.
Maintenant, même leurs fournisseurs ont de bonnes chances de s'en tirer, au
Québec comme ailleurs, croit le criminaliste Pierre Cloutier. "En théorie,
les tribunaux québécois ne sont pas liés par les décisions rendues dans une
autre province, mais la courtoisie juridique fait qu'on ne les écarte pas
sans motif sérieux, explique ce spécialiste des causes de drogue. Les
décisions de la Cour d'appel ontarienne sont suivies tous les jours au
palais de justice. C'est un tribunal très respecté."
En Ontario, le règlement revu et amélioré par la cour remplace déjà la loi,
et ce, jusqu'à ce que le gouvernement fédéral trouve une meilleure
solution. Depuis l'été dernier, il distribue lui-même la drogue qu'il
produit dans une mine de Flin Flon, au Manitoba. Mais la mine est
contaminée et les malades se plaignent.
"L'avantage des Clubs Compassion, c'est qu'ils s'approvisionnent souvent
auprès de producteurs bio", souligne le sénateur Pierre-Claude Nolin, qui a
livré l'an dernier un percutant rapport réclamant la légalisation pure et
simple du cannabis.
La Cour d'appel, elle, écarte expressément cette solution, ce qui met fin à
la confusion qui régnait depuis qu'elle a invalidé la loi dans l'affaire
Parker.
"Notre intervention a pour effet de constitutionnaliser l'exemption
médicale créée par le gouvernement. À partir de maintenant, la prohibition
de posséder de la marijuana n'est plus invalide. Seuls ceux qui en ont
besoin pour leur santé sont exemptés", dit-elle.
Je crois que le but de la légalisation du cannabis à des fins médicinales
était voué à l'échec dès le départ.
Ils ont avoué avoir pris des graines d'origine inconnue provenant
d'une saisie de cannabis ! Pas fort comme idée...
Alors qu'ils pouvaient en acheter de marchands qui connaissaient
les producteurs, la méthode et les engrais utilisés.
Les mêmes producteurs qui fournissaient un cannabis sain
et de qualité aux Club Compassion Club.
Au lieu de pousser/cultiver le cannabis en extérieur sur les terres fertiles
ils ont imaginé de cultiver dans une mine de Flin Flon, au Manitoba.
Mais la mine est contaminée par des résidus de métaux lourds
et les malades se plaignent.
Justement les personnes atteintes de schlérose multiple sont très
sensibles et vulnérables à ces métaux lourds.
Il en ont commandé des Amères-icaïns, pushers de la guerre au cannabis,
mais c'était de la merde avec des branches.
Les médecins (serpents d'hypocrites)

Ne veulent pas émettre de certificat$, pas assez d'étude$...
et les pharmacien$ ne veulent pas en vendre...
Pourtant des produits dit naturels qui ne sont même pas examinés/approuvés par le
ministère de la Santé ou des Aliments et Drogues...Ils en ont de$ comptoir$ plein$...
Que de compassion !
C'était les membres et fondateurs des Club Compassion Club
qui fournissaient illégalement du cannabis de qualité aux personnes
souffrantes et mourantes en risquant de perdre leur liberté.
C'est ce qui est arrivé entre autres à Marc "Boris" St-Maurice
(Ex membre du groupe Grim Skunk) membre du Parti Marijuana Party
du Canada et fondateur du Bloc Pot du Québec.
Deux partis politique officiels et reconnus.
Voici où nous en sommes;
La Cour d'appel de l'Ontario avalise les clubs Compassion !
Pubdate: 8 octobre 2003
Source: La Presse (Canada)
Copyright: © La Presse
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Website: http://www.cyberpresse.ca/reseau/
La Presse
Nouvelles générales, mercredi 8 octobre 2003, p. A1
La Cour d'appel de l'Ontario avalise les clubs Compassion
Malboeuf, Marie-Claude
La Cour d'appel de l'Ontario vient de consacrer les Clubs Compassion et
leurs fournisseurs, en changeant elle-même la loi pour qu'ils puissent
obtenir le permis permettant de fournir de la marijuana aux malades.
Tant qu'un tel permis leur est inaccessible, la loi " crée une alliance
entre le gouvernement et le marché noir ", dénonce la Cour. Car, tout en
permettant à certains malades de consommer du cannabis, Ottawa les oblige à
" frayer avec des criminels ".
" Forcer des gens malades à aller sur le marché noir pour obtenir leur
médicament ne peut que décourager le respect de la loi ", écrit encore le
tribunal ontarien, qui énonçait exactement les mêmes reproches en 2001,
dans l'affaire Parker, qui avait justement poussé le gouvernement à
imaginer son système de permis.
Le problème, c'est que ces permis sont trop difficiles à obtenir, précise
aujourd'hui la Cour. Car les producteurs ne peuvent pas fournir plus d'un
malade chacun, ils ne peuvent pas être plus de trois associés, ni être
rémuné rés.
Avec l'affaire Hitzig, tout va changer. Les cultivateurs pourront désormais
se faire payer. Ils pourront approvisionner plusieurs personnes et même
produire en groupe, décide la Cour.
Sinon, on "empêche l'émergence de Clubs Compassion légalement sanctionnés
ou toute autre forme d'approvisionnement efficace" pour les malades,
dit-elle. "Il y a déjà des gens qui ont une source de marijuana et veulent
s'engager à en fournir par compassion à ceux qui en ont besoin", le
gouvernement n'a qu'à leur accorder des permis.
À Montréal, le directeur du Club Compassion du Plateau-Mont-Royal,
Marc-Boris Saint-Maurice, s'est évidemment réjoui. "C'est un nouveau
soutien, a déclaré le jeune homme qui dirige aussi le Parti marijuana. Même
si les policiers ne nous importunent déjà plus, et même si la Cour n'a
jamais tapé sur la tête d'un mourant incapable de s'approvisionner, nous
n'avions jamais reçu aucune protection juridique." En décembre 2002, le
jeune homme a tout de même été libéré avant la fin de son procès par la
Cour supérieure du Québec, pour qui les problèmes d'approvisionnement
briment les droits des malades.
Maintenant, même leurs fournisseurs ont de bonnes chances de s'en tirer, au
Québec comme ailleurs, croit le criminaliste Pierre Cloutier. "En théorie,
les tribunaux québécois ne sont pas liés par les décisions rendues dans une
autre province, mais la courtoisie juridique fait qu'on ne les écarte pas
sans motif sérieux, explique ce spécialiste des causes de drogue. Les
décisions de la Cour d'appel ontarienne sont suivies tous les jours au
palais de justice. C'est un tribunal très respecté."
En Ontario, le règlement revu et amélioré par la cour remplace déjà la loi,
et ce, jusqu'à ce que le gouvernement fédéral trouve une meilleure
solution. Depuis l'été dernier, il distribue lui-même la drogue qu'il
produit dans une mine de Flin Flon, au Manitoba. Mais la mine est
contaminée et les malades se plaignent.
"L'avantage des Clubs Compassion, c'est qu'ils s'approvisionnent souvent
auprès de producteurs bio", souligne le sénateur Pierre-Claude Nolin, qui a
livré l'an dernier un percutant rapport réclamant la légalisation pure et
simple du cannabis.
La Cour d'appel, elle, écarte expressément cette solution, ce qui met fin à
la confusion qui régnait depuis qu'elle a invalidé la loi dans l'affaire
Parker.
"Notre intervention a pour effet de constitutionnaliser l'exemption
médicale créée par le gouvernement. À partir de maintenant, la prohibition
de posséder de la marijuana n'est plus invalide. Seuls ceux qui en ont
besoin pour leur santé sont exemptés", dit-elle.