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Sarkozy réinvestit sur le nucléaire

Le président de la République a annoncé lundi qu'un milliard d'euros sera dégagé pour la filière nucléaire dans le cadre des « investissements d'avenir » du grand emprunt.


Nicolas Sarkozy, en déplacement dans la centrale nucléaire de Gravelines au mois de mai SIPA
Pour Nicolas Sarkozy, pas question de revenir sur l'engagement nucléaire pris par la France. Le président de la République l'a réaffirmé lundi matin, lors de sa conférence de presse sur le grand emprunt, jugeant « curieuse » la proposition d'un moratoire sur le nucléaire. Au contraire, Nicolas Sarkozy entend réserver à la filière une place de choix dans ses « investissements d'avenir » : « nous allons consacrer un milliard d'euros au programme nucléaire du futur » et « notamment au réacteur 4e génération ». Ce projet sera doté de 650 millions d'euros à lui seul selon le dossier édité par l'Elysée.

Nicolas Sarkozy assure également « dégager des moyens importants du grand emprunt pour renforcer la recherche dans le domaine de la sûreté nucléaire, domaine sur lequel la France dispose d'une avance reconnue ». Une préoccupation déjà affichée par le locataire de l'Elysée qui s'est mué en « avocat du nucléaire » après la crise de Fukushima.

Energies renouvelables

« Plus sur la sûreté nucléaire, plus sur le réacteur de quatrième génération, plus sur les énergies renouvelables, la France n'a pas besoin de faire l'impasse sur un de ces secteurs », a résumé Nicolas Sarkozy. Le président de la République – qui défend le nucléaire notamment au nom des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre fixés à Copenhague – a en effet annoncé un investissement de « 1,35 milliard (d'euros) sur les énergies renouvelables et sur les procédés de production décarbonés ».

Ces investissements sur les énergies renouvelables doivent permettre à la France de s'adapter à « la raréfaction des ressources fossiles et l'augmentation des besoins liés à la démographie internationale » que pointe l'Elysée. Nicolas Sarkozy en a profité pour répéter que les dépenses pour l'énergie solaire ont été « multipliées par cent » depuis son élection. Sans oublier de préciser que « l'une des énergies les plus prometteuses pour l'avenir, c'est les économies d'énergie, c'est l'efficacité énergétique ». Dans cette optique, 36 contrats ont été signés avec les conseils généraux « pour la rénovation thermique des logements des propriétaires modestes ». Un demi-milliard d'euros sera consacré à ce dossier.

Les Allemands avancent vers la fin du nucléaire
Le Bundestag se prononcera jeudi sur la nouvelle politique énergétique allemande, avec fermeture des centrales nucléaires à l'horizon 2022. Cette initiative, portée par la coalition CDU-FDP au pouvoir, a reçu ce week-end le soutien des Verts. Début juin, Nicolas Sarkozy n'était pas apparu convaincu par l'option prise par la chancelière allemande Angela Merkel. « L'émotivité, le manque de sang-froid, l'instantanéité du débat médiatique conduisent à prendre des décisions extraordinaires. On ne peut pas, parce qu'il y a eu un tsunami au Japon, considérer que l'ont doit appliquer les mêmes règles dans des régions qui ne sont pas au bord mer », avait commenté le président de la République.

lavhouse a écrit :

PBZ a écrit :

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plop poto pbz ca roule ?
au moins on prend des nouvelles des potos ici

En 2050, les passagers voyageront peut-être à bord d'un avion-fusée qui mettra Tokyo à 2h30 de Paris et ne polluera presque pas la planète notamment parce qu'il volera dans la stratosphère. Le Zehst contient tous les ingrédients du meilleur roman de science-fiction. Son décollage est assez classique, à ceci près que ses moteurs carburent avec des biocarburants à base d'algues. Une fois qu'il a pris un peu d'altitude, l'appareil bascule sur des moteurs de type fusée. Et là, les moteurs ne fonctionnent pas aux algues mais à l'hydrogène et à l'oxygène. Ils sont donc "totalement propres et ne dégagent que de la vapeur d'eau".
L'avion monte alors jusqu'à 32 km d'altitude, son altitude de croisière. Un avion classique vole à 10.000 mètres d'altitude. L'innovateur et l'EADS