Re: La BIBLIOTHÈQUE des FCF
Posté : 29 oct. 2013, 14:24
c est vrai l alchimiste il est trop bien
tous le monde devrait le lire d ailleurs ce bouquin
tous le monde devrait le lire d ailleurs ce bouquin
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https://fcf.cannaweb.info/fcf/
téléchargeable en pdf > http://www.zinoviev.fr/#!biblio/vstc3=l%27occidentismeL'Occidentisme - Essai sur le triomphe d'une idéologie Alexandre Zinoviev
La démocratie coloniale
L’histoire de l’humanité a connu différents types de colonisation : l’occupation des terres libres, la colonisation avec métissage, la colonisation avec extermination de la population locale, la levée du tribut sans détruire le système politique et social du pays conquis, l’annexion pure et simple, l’occupation avec transformation forcée selon le modèle du colonisateur, etc. L’occidentisation est une forme spéciale de colonisation qui implique la création forcée d'un système social et politique de démocratie coloniale dans le pays soumis. On peut y voir la poursuite de l'ancienne stratégie impériale des pays ouest-européens, mais dans son ensemble, il s'agit d’un phénomène nouveau. En voici les signes caractéristiques.
La démocratie coloniale n’est pas le résultat de l'évolution naturelle d'un pays en vertu de ses conditions internes et des lois de son système politique et social tel qu'il a été formé par l'histoire. C’est un phénomène artificiel, imposé de l’extérieur à l’encontre de ses possibilités et des tendances de son évolution. Le pays colonisé est arraché au réseau de ses relations internationales traditionnelles, grâce à la destruction de certains blocs de pays ou, même, à la désintégration de grands États, comme cela a été le cas avec l’Union soviétique et la Yougoslavie. Bien entendu, cela est présenté comme la libération du peuple donné de l’oppression de la part d’autres peuples, mais, le plus souvent, les idées de libération et d'indépendance nationale ne sont que des moyens idéologiques de manipuler les masses.
Arraché à son ancien contexte, le pays garde l'apparence de la souveraineté. Des relations de partenariat sont établies avec lui, sur des bases prétendument égalitaires. Si le mode de vie précédent est quelque peu préservé pour la majorité de la population, des noyaux d'une économie de type occidental sont créés sous le contrôle de banques et d'entreprises étrangères. Les attributs extérieurs de la démocratie occidentale sont utilisés pour couvrir un régime non démocratique et pour manipuler les masses. L'exploitation du pays dans les intérêts des colonisateurs se fait par l'intermédiaire d’une partie insignifiante de la population qui s’enrichit de la sorte et atteint un niveau de vie comparable à celui des couches supérieures occidentales.
Le pays colonisé est réduit à un état qui l’empêche de mener une existence indépendante, et ses forces armées bridées de manière à ne plus pouvoir opposer de résistance. Quant à sa culture nationale, elle est rapidement remplacée par celle de l’occidentisme. Les masses, elles, se voient octroyer un succédané de démocratie : licence des mœurs, affaiblissement du contrôle étatique, distractions accessibles et faciles, instauration d’un système de valeurs qui dispense l'individu d’efforts et abaisse les barrières morales.
En fait il y a au moins un autre bouquin de Coelho qui est un peu connu, beaucoup moins que l'Alchimiste bien sûr, le titre en français est quelque chose comme : le "manuel du guerrier de la lumière", un espèce d'essai philosophique un peu romancé auquel je n'ai rien compris et que je n'ai pas lu jusqu'à la fin tellement je me faisais chier. Sinon il a écrit pas mal de trucs, mais qui les lit ici ? Pas moi. Je préfère Garcia Marquez, Carlos Fuentes, Pablo Neruda, Octavio Paz ou d'autres que j'oublie comme auteurs latinos.free a écrit :Coelho, un seul bouquin connu, et encore, quelle daube. La légende personnelle dans ton cul !![]()
Outre quelques BD, en ce moment, je redécouvre Marcel Aymé, dans des essais peu connus.
J'ai commencé "Le Confort intellectuel", c'est savoureux, drôle et piquant, sous forme de dialogue entre Marcel et un petit bourgeois.
Il a écrit aussi (comme essais) "Silhouette du Scandale", "Le Trou de la serrure", "De l'Amour", "Sur une Légende".
Marcel, une valeur sure
free a écrit :Coelho, un seul bouquin connu, et encore, quelle daube. La légende personnelle dans ton cul !![]()