Un petit peu de zic dans les noreilles, je me roule .... une clope. Et oui....petit apparté je suis "sobre" depuis un an. C'était pour rappeler au nouveaux de faire leur ramadam annuel de temps à autre, histoire d'éliminer l'accumulation faite dans les graisses et dans la boite noire. Fin de mon besoin de déculpabiliser.
Chuk-e, le rafraichissement de pool c'est l'épée de Damoclés de beaucoup. Paradoxalement, moi j'ai pas besoin d'insérer une espèce étrangère au IBL pour mettre un coup pied au fesses à mes poupées. Encore un décalage entre le chanvre et le légume....

J'arrètes.
(je viens d'effacer lol... je reparlerais d'Arjan, de Sensi Seed plus tard)
Soit un breeder maseed.com cultivant un pool commercial particulier, une quinzaine de souches commerciales en catalogues et un pool d'environ 50 souches. A part être un virtuose du backcrossing et du cubbing comme Spice of Life (reculer pour mieux sauter), au bout d'un certain temps de commercialisation, vous souches commerciales s'éssouflent, et les IBL sont trop avancés pour faire revenir les P1 en selle. Vous êtes dans la m... en gros car prévoyant comme des hollandais vous n'avez rien lancé à coté pour créer un nouveau cycle commercial.
Je suis afficionados du breeding paranoïaque français (ben oui, on est des bêtes depuis des lustres dans le domaine). Quand votre pool commercial arrive à mi course (pic des ... heum.. succés), vous refaites un nouveau pool d'une cinquantaine de souches pretes à être exploitées (les pauvres).
C'est ni plus ni moins de la gestion SOG de votre bagage génétique et c'est typiquement français (j'y tiens lol). Dans ce cas précis, vous mettez en dormance votre précédent pool (généralement en outdoor pour les réhabituer à la main de dame nature) et vous switchez sur votre nouveau.
Les hollandais procédent autrement en terme général. Ils attendent d'être aux abois, quitte à vous vendre leur déchéance comme "la cerise sur le gateau de la souche". Dans ce cas il ont besoin "tout de suite" d'introduire une nouvelle souche qui restimulera leurs valeurs sûres. Et c'est là que les conservateurs (les purs ou les durs) interviennent indirectement ou directement. Le dark side que je connais c'est la sous traitance pure, anonyme dans les deux sens à la base, mais ça vole vite en éclats car ils sont toujours interressés de savoir comment l'herbe plus belle du voisin pousse en échange de quelques génétiques. C'est un monstreux foutage de geule mais bon, ça a été construit sur ces bases là. (Rahan va me trucider).
Vous allez me dire, mais... c'est stupide. Le gus va chercher une bonne skunk et le tour est joué! Non, j'ai beau me foutre d'eux, le taff est quand même poussé, avec des plans de breeding derrière (enfin...).
Exemple.Imaginez vous devant Sensi (non, ils ne fonctionnent pas qu'avec des bonzaï.... le fondateur de Serious Seeds est un ancien de Sensi ne l'oubliez pas ;o) qui vous demande un coup de main pour remettre en selle sa Black Domina... oui, vous êtes mal, que vous soyez bons ou pas. Le plan de breeding (genre d'arbre généalogie avec des notes génétiques) est assez volumineux et il va vous falloir retrouver un des plus vieux parents, et l'introduire.Tout ça sans bousiller le travail effectué.
Pour la Black Do, le freelance pas trop c*n va sélectionner une ou deux lignes de Népalaise dans son pool et faire une première recherche de phéno. Il va cloner celles qu'il juges aptes au croisement, puis effectuer un test de dominance sur une souche stable (là j'entend stable pas dans le sens commun mais par le fait que la souche en croisement n'est ni récessive (elle s'écrase devant le plus fort) ni dominante (elle vampirise les génes sans broncher en descendance), ce sont des hybrides neutres qu'on garde comme cobaye beaucoup utilises de la skunk, moi c'est un assemblage de 4 landraces avec pour chaque portion de strain un phéno particulier (ben oui je m'emmerde moins lol au final, suffit de mater un à un les quatres phénos..).
Pourquoi pas un test direct? parce que la souche est léssivée... et il sera impossible de prévoir à long terme.
Une fois que vous avez trouvé deux ou trois couples de bons récéssifs, ceux qui laissent une trace népalaise sans toucher à vos phénos "guides", vous créez une lignée par bouture sélectionné pour le cross, mâle femelle confondu bien sur.
La première partie de votre taff a été de cibler grace à votre expérience
de bons génes à introduire, puis d'effectuer les lignées qui semblent le plus logique (on ne met pas un male népalais avec une femelle black do au hasard....).
Ensuite vous lancez les lignées obtenues pour "stabiliser" le cross.En général si vous démarrer avec dix lignées, vous finissez avec 5, que vous livrerez au breeder suant sang et eau depuis 6 mois ....
Ces cinqs lignées sont fraîches et dispo pour la selection "mac do" d'une Black Do 2007 qu'effectuera le staff du breeder.
Portveil, j'ai répondu en partie indirectement.
Le petit réseau underground va mal lol... les rares assos qui se sont montées ou les copératives ont foiré. Trop de dissidence, du mal à lacher des graines qu'on a attendu des années, des techniques de préservation exotiques VS techniques agraires VS académique VS écolo VS...... bref. Imagines le parti écolo français, la même mais en plusieurs langues.
La nécessité de preserver n'a pas été un mouvement assez fédérateur, aussi moi je paries sur le grower de tous les jours. J'y crois fermement depuis un petit moment au retour en force des landraces dans les placos, à savoir encore que tous autour hallucinent des espèces que nous avons, des fois négligemment, sous nos lampes : canadien, us, nl, afro, asie... tous envie les français d'avoir autant accés à cette richesse. Encore un point admirablement paradoxal.Les meilleurs compétences sont en France aussi... va comprendre. L'electricité est chère, la repression quand meme présente... si il faut je suis prét à faire des landraces féminisée pour faire redécouvrir le bon gout du terroir.C'est dire.
Le plus gros défaut actuel c'est cet attachement aux souches incompréhensible, je suis partisan des projet type "GNU", rien ne sert de stocker des graines, c'est une perte de temps.Faut générer un flux... et à moi seul j'en ai squatté des cultures lol. L'inverse, bizarrement est difficile, même quand il y a urgence. ça ce sont les pires, les collectionneurs purs, j'ai vu des souches uniques s'éteindre comme ça.
Pour l'approche "grower" du breeding... c'est excelent comme question.
1) C'est infaisable. Tout ton pool est tributaire d'une catastrophe. Des graines ça se trimballe partout et ça contient pas de THC.
2) Ta landrace est mise en danger et sa distribution est trés limitée. Entre une moyenne de 1000 seeds par pied et quelques boutures....le choix est fait.
3) Le breeding conservateur, meme aussi puriste que le mien, peut s'affranchir de quelques régles du moment où la souche le permet. Pourquoi ne pas lui faire voir du pays à cette souche? Avoir une lignée cultivée en israel dans les milieux hydro le plus performants du monde pendant 5 ans, une autre lignée cultivée au fin fond de l'autriche en out, une autre sous les tropiques... quand tu rassemnbles ces souches c'est un feu d'artifice. Rien en t'empeches, du moment ou son statut génétique ne change pas, d'améliorer sa puissance? Tu es aussi fumeur ;o)
La conservation n'est pas psychorigide non plus. Ce sont justes les régles génétiques qui sont sévéres, si tu apprends à en jouer, au final tu as beaucoup de liberté. Et puis ça fait toujours plaisir quand tu rends la landrace à l'agriculteur de l'entendre dire que ça faisait des années qu'il l'avait pas vu pousser comme ça....
Pour faire dans l'imagé, une landrace est un citerne là ou la plupart des hybrides que nous achetons sont des reservoirs de bagnole.
Et hop... un pain bagnat lol.
Pour la question des tutos j'avais commencé sur .. mais c'est trés dur d'expliquer tout ça simplement sans rentrer dans des pans entiers de procédés. Il faudra bien que je m'y colles de toute manière.
J'avais pensé à des pas à pas avec des souches carrément vulgaires et trouvables facilement. Comme des How to cannabiques. Ce qui permettrais à tout le monde d'apprendre à breeder à moindre coût.
Sinon je me lance dans le business et je fournis les graines utilisées en tuto avec les cours papier PTDR

Ben quoi? moi aussi j'aurais pa sde retraite
Déconnade mise à part, sur le tas de ma mémoire, la blue mountain me dit trop rien, quenoa. J'ai cultivé divereses jamaïcaine.... mais entre nous, on les nomme seulement par leur provenance. Mon listing génétique fait tout sauf réver.... aucun joli nom.Juste des pays et des numéros. Vite fait, la jamaicaine est un des meilleurs zamal que j'ai cultivé. Un vieux mélange destiné à oublier les colons...
EDIT : avec ça j'en oublies de remercier quenoa d'avoir lancé le topic lol....