☆☆ Your Daily News: revue de presse réactualisée par vous ☆☆

Ici on parle de tout ce qui touche au cannabis : actualité, législation...
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Bake
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#3271 Message non lu par Bake »

Meme si cela risque de trés vide être interdit à la vente en France, ce e-CBD a au moins le mérite de relancer le débat et de médiatiser la chose !

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Tahiti_Bob
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#3272 Message non lu par Tahiti_Bob »

Le mérite de nous faire passer pour des clampins, en même temps on a l'habitude... c'est anecdotique et contre productif pour moi ( d'ailleurs on en parle déjà plus), bon on devrait en reparler un peu parce que Touraine a mis le nez dedans (http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/1 ... -joint.php) - Rien que l’appellation du truc déjà t'es pas catalogué :roll: e-joint...non franchement si j'etais pas de bonne humeur, ca me saoulerait :lol:

vibes' ;)
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Boly
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#3273 Message non lu par Boly »

:fantome:
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Tahiti_Bob
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#3274 Message non lu par Tahiti_Bob »

Une étude de Terra Nova relance le débat sur la légalisation du cannabis

Constatant l'échec de la répression de cette «drogue douce», le think thank progressiste, proche du PS, préconise la création d'un monopole public de production et de vente. Il évoque un bénéfice annuel pour l'État d'1,8 milliard d'euros.

Le débat sur la légalisation pleine et entière du cannabis revient sur le tapis ce vendredi à la faveur d'un dossier du journal Le Monde. Dans l'éditorial de son édition du weekend, le journal du soir s'engage «Pour la légalisation du cannabis», s'appuyant sur les résultats d'une étude du think tank Terra Nova, proche de la gauche, et rendue publique vendredi. Intitulée «Cannabis: réguler le marché pour sortir de l'impasse», cette note prend parti pour l'arrêt d'une «guerre à la drogue» jugée «coûteuse et inefficace» et préconise la création d'un monopole public de production et de vente du cannabis, dont les subsides iraient directement dans la poche de l'État.

Pour amener à cette conclusion assez radicale qui aboutirait à un complet renversement de législation (la France possédant, d'après Terra Nova, l'une des plus répressives au monde), l'étude s'appuie sur plusieurs arguments.
«La politique de la répression est un échec en France»

Pour les auteurs du rapport, le modèle répressif français serait inefficace. D'abord, il ne permettrait pas d'enrayer significativement la consommation: 1,2 million de personnes en France seraient des consommateurs réguliers, 550.000 quotidiens. Des chiffres qui alimentent une économie parallèle et des organisations clandestines de type mafieux, le tout sans aucun contrôle sanitaire («shit» coupé avec des produits chimiques ou dangereux).

L'enquête met surtout en avant le manque à gagner pour les finances publiques d'une telle politique de répression. Non seulement celle-ci serait inefficace et aurait un «coût social» important mais en plus elle coûterait cher aux deniers publics dans un cadre général de réduction des déficits.

D'après les auteurs, toutes les dépenses qui vont à la poursuite des trafiquants, à la traque des réseaux et à la répression du consommateur sont autant d'argent qui n'irait pas à la prévention «quasi-absente» dans notre pays. «Aucun message cohérent n'est diffusé par les médias nationaux sur le cannabis» déplore le rapport.

Plus curieux, l'étude pointe aussi du doigt la «stigmatisation des personnes issues de l'immigration» qu'impliquerait la lutte contre le trafic de stupéfiants. «Les interpellations liées aux infractions à la législation sur les stupéfiants ont souvent un caractère discriminant», affirment les auteurs… tout en précisant que «La France ne collecte pas de données nationales sur les origines ethniques des citoyens interpellés».

«À petites doses, le cannabis ne serait pas dangereux»

Selon le rapport, des études montrent qu'«un usage limité est relativement neutre pour le fonctionnement et l'équilibre individuels et que le cannabis en tant que tel ne conduit a priori pas vers les drogues dures et n'engendre pas de dépendance forte. Un point de vue controversé, que d'autres études contredisent. Ainsi cette étude publiée récemment par le professeur Wayne Hall, conseiller à l'OMS, qui montre que le cannabis serait très addictif, nuirait au cerveau et ouvrirait la porte à la consommation de drogues dures.

Autre raison invoquée par les auteurs de l'étude: le respect de la liberté privée . «La consommation de produits stupéfiants, même si elle constitue un danger pour l'usager, doit être tolérée aussi longtemps qu'elle relève de la vie privée et ne trouble pas l'ordre public.»

«Beaucoup de pays l'ont fait»

Pour appuyer l'idée d'une légalisation, les auteurs invoquent l'exemple étranger: «nombre de gouvernements de l'OCDE ont décidé de renoncer au tout-répressif sur le front du cannabis». Les Pays Bas (1976), Espagne (1992) et Portugal (2001) ont été l'avant-garde de la dépénalisation. La culture est dépénalisée aux Pays Bas, où la consommation a explosé ces dernières années. Depuis 2006, en République tchèque, la possession de petites quantités est autorisées. Certains états des États-Unis et l'Australie ont également dépénalisé. En 2012, les états du Colorado et de Washington avaient eux légalisé la détention et la vente. La légalisation de l'usage thérapeutique du cannabis a été autorisée dans 20 autres états des Etats-Unis, où elle est plus ou moins contrôlée.

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L'Uruguay est particulièrement cité en exemple: il y a un an tout juste, il a été le premier pays au monde à mettre en place la légalisation de la production, de la vente et de la consommation de cannabis.

Pour sortir de l'impasse, ce think-thank proche du Parti socialiste préconise rien de moins que la mise en place d'un monopole public, à l'image du pays sud-américain. La légalisation de la production, de la vente et de l'usage du cannabis dans le cadre d'un monopole public permettrait de fixer un prix plus élevé qu'aujourd'hui. Une hausse de 40% du prix de vente par rapport à celui pratiqué au marché noir, associée à une baisse des dépenses publiques liées à la répression, permettrait ainsi à l'Etat d'empocher 1,8 milliard d'euros par an.

Le débat promet d'être houleux. Les associations s'indignent que l'Etat puisse s'enrichir de profits provenant de la drogue. «Dans un pays démocratique, la drogue ne peut pas être vendue par l'Etat!» réagit Serge Lebigot, président de l'association Parents contre la drogue. Pour lui, si la France souffre d'un véritable «déficit de prévention», la solution n'est certainement pas la légalisation.
source : http://www.lefigaro.fr/actualite-france ... nnabis.php
les drogues circulent de plus en plus par La Poste

L'achat de drogues se développe beaucoup via des sites internet illégaux en France. Les consommateurs, plus pauvres qu'avant, ont aussi accès à des produits plus purs.

L'approvisionnement de drogues par Internet et voie postale se développe en France, et la «pureté» des produits consommés est en hausse. Telles sont les tendances récentes constatées par l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) , dans une étude publiée lundi, qui note aussi une paupérisation croissante des usagers.

La correspondance, nouveau mode d'approvisionnement...

Selon l'étude, les modes de diffusion des drogues comme le cannabis, la cocaïne et la MDMA se diversifient. Aujourd'hui, l'approvisionnement par voie postale tend à se développer, même si cela ne concerne pour le moment que des petites quantités. Mais c'est Internet qui véhicule le plus important trafic des substances illicites.

Le marché numérique connaît des évolutions notoires. Les ventes via les sites illégaux «darknet» ou «deepweb» - que l'on oppose au «web surfacique» - qui échappent aux moteurs de recherche traditionnels, ont explosé. Ces réseaux privés virtuels de petite taille mettent à disposition des internautes des stocks de toutes sortes de drogues. Aussi, les sites vont maintenant au-delà des usagers en améliorant leur accessibilité sur Internet (langue et référencement) et en cherchant des relais locaux via des consommateurs réguliers pour établir des lieux de vente. C'est ainsi qu'en 2013, la brigade des stups de Brest a découvert un trafic hors norme de drogue de synthèse dans un appartement transformé en laboratoire.

Des drogues plus «pures»


Par ailleurs, le rapport de l'OFDT fait part d'une intensification du degré de la pureté des drogues consommées. Les teneurs moyennes en principe actif de la MDMA, vendue sous forme de poudre et communément nommée «esctasy» ont très largement augmenté ces dernières années. De même pour la cocaïne, le cannabis, sous ses deux formes (herbe et résine), ainsi que pour l'héroïne. Néanmoins, si le phénomène se confirme, «une croissance du nombre de surdoses d'héroïne est à craindre», prévient l'OFDT.

Un appauvrissement des consommateurs...

L'OFDT souligne la précarisation accrue des usagers. De fait, l'offre de drogue s'adapte à des moyens de plus en plus réduits du consommateur, en morcelant ses ventes par petites doses.

De même, «la pratique de l'achat en groupe seulement d'un gramme», le détournement de médicaments, la modification des voies d'administration (comme le passage de la voie nasale à l'injection pour les usagers de cocaïne, l'injection procurant plus d'effets avec une même dose, renforcement de la consommation d'amphétamines, considérée comme la «cocaïne du pauvre», sont d'autres signes de cette paupérisation de certains consommateurs.

.qui se tournent vers de nouvelles drogues de synthèse

Des usagers de plus en plus pauvres donc, qui se tournent vers des produits moins coûteux. En France, la consommation de nouveaux produits de synthèse (NPS) a en effet augmenté. Depuis 2008, déjà 97 nouvelles substances ont été identifiées par les laboratoires d'analyses toxicologiques, dont 36 en 2013. Des molécules appartenant à des nouvelles classes chimiques apparaissent, particulièrement les arylcyclohexylamines, structurellement proches de la kétamine ou du sulfate de morphine.
source : http://www.lefigaro.fr/actualite-france ... -poste.php
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Tahiti_Bob
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#3275 Message non lu par Tahiti_Bob »

Genève pourrait tester la légalisation du cannabis

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La belle moustache du poto exrc ©


La commission consultative genevoise en matière d’addiction espère que le canton de Genève puisse obtenir l’autorisation de mettre en place une expérience pilote de légalisation du marché du cannabis d’ici quelques mois. La commission consultative genevoise en matière d’addiction espère que le canton de Genève puisse obtenir l’autorisation de mettre en place une expérience pilote de légalisation du marché du cannabis d’ici quelques mois.

Le canton de Genève pourrait bientôt autoriser la culture et le commerce du cannabis après avoir reçu une recommandation en ce sens de la part de la commission consultative genevoise en matière d’addiction.

Cette proposition, qui doit d’abord être approuvée par le gouvernement du canton avant un éventuel feu vert sur le plan fédéral entend endiguer le marché noir et réduire la consommation des jeunes.

Les détails de la proposition n’ont pas été publiés.

La commission, qui regroupe plusieurs partis sauf la droite populiste UDC, a envoyé une feuille de route au gouvernement du canton. Elle lui recommande de réclamer une « autorisation exceptionnelle à l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) pour autoriser la culture et le commerce de cannabis. »
En Suisse, la production et la vente d’herbe sont interdites mais des dérogations existent

Selon la presse suisse, la proposition s’inspirerait du modèle des “Cannabis social club” (CSS) espagnols.

Regroupés sous forme d’association, les consommateurs des CSS sont autorisés à cultiver, distribuer et consommer du cannabis de manière limitée, le tout strictement contrôlé par les autorités publiques.

En Suisse, la production et la vente d’herbe sont interdites mais des dérogations existent « pour la recherche, le développement de médicaments ou une application médicale limitée. »

L’usage reste également interdit sur tout le territoire helvète et peut être sanctionné d’une amende de 100 CHF (83 euros) pour une détention n’excédant pas 10 grammes.

Le gouvernement genevois semble disposé à réfléchir à d’autres voies que celle de la répression.

« Le Conseil d’État est d’accord pour aller de l’avant. La politique de répression est un échec. Nous n’allons pas nous interdire de réfléchir à d’autres pistes », a déclaré, au journal Le Temps, Mauro Poggia, ministre genevois responsable de la Santé.

La commission espère ainsi que le canton de Genève puisse obtenir l’autorisation de mettre en place une expérience pilote de légalisation du marché du cannabis d’ici quelques mois.

Sauf que le modèle des CSS ne serait pas compatible avec la loi suisse sur les stupéfiants qui « stipule que toute consommation de cannabis est punissable, sauf si elle se justifie par une indication médicale ou pour le développement d’un médicament », a indiqué Catherine Cossy, porte-parole de l’OFSP.

La solution serait alors de modifier la loi. Une possibilité que n’exclut pas Mme Cossy : « On constate toutefois que la situation actuelle en matière de régulation du cannabis est généralement perçue comme insatisfaisante, surtout dans les villes, et que l’on recherche de ce fait de nouvelles pistes pour aborder cette problématique. »

D’autres villes sont également intéressées par le projet genevois et sont en contact entre elles. Il s’agit de Zurich, Bâle, Winterthour et Bienne mais aucune n’a encore donné de feu vert.

source : http://www.ledauphine.com/societe/2015/ ... u-cannabis
Monsieur Valls, libéralisez le cannabis
Farid GHEHIOUÈCHE Fondateur du collectif Cannabis sans frontières 30 décembre 2014 à 15:15

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Plants de cannabis dans la maison d'un particulier, près de Tours, 4 janvier 2013.Plants de cannabis dans la maison d'un particulier, près de Tours, 4 janvier 2013. (Photo : ALAIN JOCARD.AFP)


Le 22 décembre 2014, le collectif Cannabis Sans Frontières adressait cette lettre de doléances au Premier ministre, Manuel Valls.

Lors de votre tournée des capitales européennes, notamment à Londres, vous affirmiez que votre gouvernement est «pro-business». Pragmatique et réaliste, comme Tony Blair en son temps, vous estimez à juste titre, qu'«il n’y a pas de politique économique de droite ou de gauche, il y a des politiques économiques qui marchent et d’autres qui ne marchent pas.» Si vous êtes acquis à cette maxime, il faut donc d’urgence réformer la politique française à l’égard du cannabis, et plus globalement en matière de contrôle des stupéfiants.

Car, à l’aune du constat dressé dans le dernier rapport de la Commission mondiale de politique en matière de drogues, rendu public le 23 septembre à New York et remis à Ban Ki-moon afin de contribuer activement à la réflexion des Etats membres qui se réuniront lors de la session spéciale de l’Assemblée Générale des Nations Unies en 2016 sur les drogues, n’est-il pas temps de constater l’échec de la politique de contrôle en France et dans le monde ?

N’est-il pas urgent d’adopter une réforme de la politique de contrôle des stupéfiants, pour à la fois garantir le respect des droits humains fondamentaux, améliorer l’accès aux soins et la prise en charge des personnes vulnérables et de véritablement protéger la jeunesse ainsi que l’ensemble de la société des conséquences délétères causées par le trafic ?

La libéralisation serait une alternative après plusieurs décennies de prohibition. La libéralisation ne serait pas une capitulation des valeurs de gauche face à une tendance globale, dont certains Etats aux Etats Unis - berceau de la prohibition – sont les fers de lance.

Outre atlantique aujourd’hui, libéraliser signifie d’abord renforcer le contrôle de la filière du cannabis psychotrope pour tarir les ressources profitant aux organisations criminelles.

Logiquement, il s’agit d’accepter que les dommages individuels et sociétaux causés par la consommation de cannabis psychotrope sont en réalité moindres – et sûrement surévalués du fait d’une approche privilégiant la répression policière à la prévention sanitaire — en les comparant objectivement aux dommages causés par l’alcool ou ceux du tabac. En changeant le statut légal du cannabis psychotrope, votre gouvernement permettrait de nombreuses innovations sociales dont les retombées positives seraient rapidement perceptibles.

Voici en quelques lignes le «pacte d’ingéniosité» de nos doléances que nous vous suggérons d’adopter d'urgence :

- Ouvrir un débat public sur les évolutions de la Loi du 31 décembre 1970 relative au contrôle des stupéfiants. Abroger l’Art. L3421-4 du code de la Santé Publique pour favoriser un débat rationnel et équilibré.

- Décider d’un moratoire suspendant l’application des conventions internationales pour le contrôle des stupéfiants et des psychotropes, en instaurant une période de régulation expérimentale de 5 ans.

- Permettre aux usagers de cannabis psychotrope la production domestique de plantes en efflorescence, et afin de promouvoir un usage responsable, le regroupement d’usagers sous la forme de Cannabis Social Clubs.

- Développer et faciliter l’accès au cannabis aux fins thérapeutiques. Soutenir une politique innovante de santé publique par le recours aux cannabinoïdes.

- Engager une politique de régulation de la filière du cannabis psychotrope à d’autres fins que médicales : Instauration d’une Agence française de contrôle de la production et de la consommation du cannabis psychotrope : contrôle de la qualité des produits et des standards définis pour la production et la distribution (circuits courts, cahier des charges pour le respect de normes sanitaires et environnementales).

-Mettre en place d’un comité d’évaluation scientifique, composé à proportion d’un panel citoyen comprenant notamment les organisations non gouvernementales au premier rang desquelles les associations de défense des usagers, d’experts scientifiques et de responsables institutionnels locaux et nationaux.

Ceci est un appel urgent, à prendre en compte dans le cadre du débat qui s’ouvrira bientôt au Parlement pour l’adoption du projet de loi Santé N°2302 défendue par notre ministre de la Santé, Mme Marisol Touraine.

Voulez-vous véritablement réduire le train de vie de l’État, et réussir les économies budgétaires qui rétabliront la confiance tout en renflouant les caisses du Trésor public ? Voulez-vous lutter contre le blanchiment alimentant des réseaux criminels et redistribuer du «pouvoir d’achat» aux catégories sociales paupérisées en proie à la répression ? Voulez-vous stopper une délinquance juvénile galopante et redonner la primauté à l’éducation et au civisme ? N’est-il pas temps d’endiguer les dérives criminelles qui touchent les quartiers populaires et qui finalement engendrent un fort sentiment d’insécurité favorisant les ennemis de la démocratie ?

Il y a urgence à répondre à ces questions, d’abord au nom de la justice et au «Droit de toute personne au meilleur état de santé physique et mentale possible», également pour améliorer des conditions de vie quotidienne des personnes atteintes de maladies graves. Il y a urgence aussi, parce que le droit doit s’adapter aux évolutions sociétales, et d’évidence la loi doit d’abord s’appuyer sur des arguments scientifiquement validés, comme en atteste le rapport parlementaire remis le 20 novembre 2014 pour le CECPP (Comité d’évaluation et de contrôle des politiques publiques) sur l’évaluation de la lutte contre l’usage de substances illicites.

En prenant le leadership mondial sur la question de la sortie du tableau des stupéfiants du cannabis, et à tout le moins de sa reclassification au Tableau 3, comme le préconisait le comité d’experts de la pharmacodépendance de l’OMS en 2003, votre gouvernement affirmerait un rôle pionnier à la France au sein de la Commission des Stupéfiants de l’ONU.

Farid GHEHIOUÈCHE Fondateur du collectif Cannabis sans frontières.

source : http://www.liberation.fr/debats/2014/12 ... is_1171772
Dans l'Illinois, Le cannabis thérapeutique autorisé pour les enfants aux Etats-Unis

Une nouvelle loi est entrée en vigueur dans l’Illinois. Elle autorise les médecins à prescrire du cannabis aux enfants à des fin thérapeutiques.
Le cannabis thérapeutique autorisé pour les enfants aux Etats-Unis.

Aux Etats-Unis, les enfants aussi pourront être traités avec du cannabis. Dans l’Illinois, une nouvelle loi est entrée en vigueur ce jeudi. Elle permet de prescrire aux enfants de la marijuana à des fins thérapeutiques.

Une nouvelle souche qui pousse dans l’Etat pourrait notamment être utilisée pour traiter les jeunes patients. Surnommée « Charlotte’s Web », elle est cultivée par une entreprise du Colorado. Elle contient une très faible teneur en THC, élément psychotrope du cannabis. En revanche, elle contient un autre cannabinoïde, le CBD (cannabidiol), réputé pour ses propriétés antalgiques et anxiolytiques.

La souche «Charlotte's Web» et son huile essentielle permettraient de réduire l'intensité des crises d'épilepsie chez les enfants, selon le témoignage de plusieurs parents. Elle n'a cependant jamais subi le test des essais cliniques pour son efficacité ou son innocuité.

Au yeux de la médecine conventionnelle, la «Charlotte's Web» constitue un « remède de grand-mère ». Ses tenants conseillent aux consommateurs de demeurer prudents.

source :http://www.pourquoidocteur.fr/Cannabis- ... -9371.html
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#3276 Message non lu par Insectivore »

Cannabis : le texte de Benbassa part en fumée au Sénat
Le 28.01.2015 à 20:03

Le Sénat a rejeté mercredi en commission la proposition de loi de l'écologiste Esther Benbassa qui vise à autoriser « l’usage contrôlé du cannabis » sous la houlette de l’Etat.
Elle sera examinée en séance le 4 février.
....
Présenté ce matin en commission des affaires sociales, le rapport a été rejeté en masse. Un choix que justifie la sénatrice UMP Catherine Deroche : « Ce qui est ressortie c'est que la proposition de loi telle qu'elle a été formulée était peut-être restrictive (???), et que ça devait partir sur un débat plus large (???), peut-être réévaluer aussi les propositions faites en matière de contravention pour les jeunes qui étaient pris en situation d'usage de cannabis, comment travailler mieux sur l'éducation thérapeutique. Le réduire a une simple loi avec un article disant "on l'égalise dans certaines conditions des produits à certains dosage" nous paraissait trop restrictif (???) et avec un message brouillé ». La proposition de loi sera examinée en séance publique le 4 février prochain. Les initiateurs du texte devront savoir convaincre.

Insectivore
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#3277 Message non lu par Insectivore »

Le trafiquant de cannabis hollandais condamné à 5 ans de prison

Le ressortissant hollandais qui cultivait 596 plants de cannabis dans sa ferme de Gouise a été condamné, hier, à cinq ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Moulins.

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#3278 Message non lu par Forever Noob »

Qq'un aurait le courriel de Catherine Deroche svp ?
"Dura lex, sed lex".

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Boly
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#3279 Message non lu par Boly »

Au Senat ou à l'UMP ils doivent pouvoir transmettre poto :lol: :mrgreen:



http://blog.liftcannabis.ca/2014/11/23/ ... o-science/
Alors que la marijuana thérapeutique devient monnaie courante et que les représentants commerciaux des producteurs autorisés visitent les bureaux des médecins et les forums médicaux pour proposer leurs produits, un important débat au sujet des noms de variétés de cannabis et de leur mise en marché a lieu au sein de la communauté médicale.

Lors du Forum en médecine familiale de 2014, des médecins des deux côtés du débat sur le cannabis ont exprimé des réserves sérieuses quant aux façons dont les variétés de cannabis sont nommées et mises en marché, notamment :

Noms et descriptions des effets qui mettent l’accent sur les propriétés euphorisantes (Purple Haze)
Superlatifs (Super, Ultra, Power)
Allégations anecdotiques relatives à la santé sur les emballages, sans données cliniques probantes à l’appui
Références à d’autres substances (LSD, Green Crack)
Offre de saveurs et d’arômes (Mango, Lemon Kush)

Ces inquiétudes sont familières : lorsque le législateur a commencé à lutter contre l’industrie du tabac, les pratiques relatives à la publicité et à la mise en marché ont été les premières à être limitées. Les sociétés pharmaceutiques sont également liées par des directives de mise en marché et des codes d’éthique stricts. Même si le cannabis médical n’est ni un produit du tabac ni un produit pharmaceutique, d’importantes leçons peuvent être tirées de ces industries tandis que le cannabis lutte pour recouvrir sa légitimité en médecine et au sein de la société.
Tout et n’importe quoi

Bedrocan et Cannimed utilisent un style neutre et pharmaceutique pour décrire leurs variétés de cannabis. Ces entreprises mettent fortement l’accent sur le caractère standardisé et homogène de leurs produits. Ce sont les seuls producteurs autorisés qui ne présentent pas de variation significative de puissance entre les lots produits. Ces variétés comprennent Cannimed 9-9, Cannimed 17-1, Bedrolite et Bediol.

Bedrocan n’offre aucune affirmation quant aux effets, tandis que Cannimed fournit des allégations anecdotiques. Mettrum n’utilise carrément pas de noms de variétés, utilisant plutôt son Mettrum Spectrum, protégé par une marque de commerce, qui classe les variétés par puissance selon un système de couleurs. Cette approche par spectre de couleurs permet de tenir compte plus facilement des variations de puissance entre les lots de fabrication. Mettrum n’offre pas d’allégation quant aux effets.

Tilray, Organigram, Canna Farms, Whistler MMC et Delta-9 Biotech utilisent les noms de variétés originaux, sans les renommer. Ces entreprises renvoient quelque peu aux sources prélégales des variétés et à leur génétique. Ces variétés comprennent notamment Cannatonic, Diamond OG, Pink Kush, Afghani Bullrider et White Widow.

Tweed inc., MedReleaf et Peace Naturals sont parmi les producteurs autorisés qui ont rebaptisé les variétés qu’ils ont acquises en se servant de conventions similaires, mais sans doute plus modernes. Les variétés de Tweed adoptent une allure plus branchée (Clearwater, Herringbone, Buddy), alors que MedReleaf s’inspire de la médecine et utilise des noms latins et hébreux (Solveris, Erez, Avidekel). Chacune de ces entreprises, à l’exception de Whistler MMC, offre à sa façon des allégations quant aux effets et voit ses lots varier en puissance. Tilray est le seul producteur autorisé qui place des allégations relatives aux effets directement sur ses emballages, puisant dans les rapports anecdotiques de sa société sœur, Leafly. Organigram offre des allégations générales quant aux effets en classant ses variétés à l’aide des acronymes des conditions médicales, mais apparemment sans rapports anecdotiques.
Indica, sativa, hybride, placebo

« Indica », « Sativa » et « hybride » sont des termes botaniques qui décrivent la morphologie et la génétique de la plante, communément utilisés pour décrire la gamme des effets potentiels du cannabis. Certains producteurs autorisés ont conservé ces catégories, alors que d’autres les évitent. Tous les dispensaires et clubs compassion du Canada se servent du système Indica/Sativa.

Les variétés Indica sont décrites comme « sédatives » ou « calmantes » et elles proviennent de pays producteurs de haschich, comme l’Inde et l’Afghanistan. Les variétés Sativa sont souvent décrites comme « énergisantes » et « fonctionnelles », et elles proviennent de régions tropicales comme la Thaïlande et certaines parties de l’Amérique du Sud. Les hybrides sont souvent décrits comme offrant le meilleur de deux mondes, et on indique que leurs effets Indica ou Sativa sont « dominants ».

Malgré certains témoignages convaincants, les allégations portant sur les effets spécifiques aux variétés n’ont pas fait l’objet d’études poussées et peuvent favoriser l’effet placebo. Cela complique l’investigation objective des effets réels et crée des attentes faussées chez les patients. Un exemple de cela est le mythe persistant voulant que les propriétés « sédatives » des variétés Indica soient dues à une grande quantité de cannabidiol (CBD), alors qu’en réalité, les variétés Indica modernes contiennent rarement une quantité significative de ce composé.

Purple
Au pays des saveurs

Un facteur crucial de différenciation entre les variétés de cannabis dont le contenu en cannabinoïdes est similaire repose dans leurs composés aromatiques, appelés terpènes. Ces terpènes comprennent notamment le bêta-caryophyllène, le myrcène, l’alpha-limonène, le pinène et l’ocimène. On croit que les terpènes contribuent à la pharmacologie unique de chaque variété de cannabis. Il a été démontré que certains sont des agonistes partiels des récepteurs d’endocannabinoïdes et ont un potentiel thérapeutique qui leur est propre.

Santé Canada exige que les producteurs autorisés affichent sur l’étiquette le contenu en THC et en CBD de leurs variétés, mais n’exige pas que le contenu en terpènes soit quantifié. Ces caractéristiques organoleptiques sont reflétées dans les noms de variétés comme Super Lemon Haze, Grape Escape, Sweet Skunk ou Blueberry Hashplant.

Les médecins ont toutefois exprimé des réserves au sujet de l’utilisation de ces descripteurs aromatiques. Leur argument nous ramène à la publicité sur le tabac, mais ignore la pharmacologie du cannabis comme plante entière. Une analyse quantitative des composés aromatiques et leur étiquetage contribueraient à informer les patients et les médecins quant à ces distinctions, en plus d’aider à couper court au marketing d’un produit médical comme un bonbon.
Continuité et conversion

Tous les producteurs autorisés (à l’exception de Cannimed et Bedrocan) cultivent des variétés de cannabis qui ont été acquises auprès des dispensaires détenant un permis en vertu de l’ancien Règlement sur l’accès à la marihuana à des fins médicales. Depuis près de deux décennies, des millions de patients à travers l’Amérique du Nord se sont habitués à la nomenclature familière. Les aidants, les mariculteurs et les dispensaires utilisent depuis longtemps le jargon pour leurs variétés. Ces termes existent depuis plusieurs générations de plus que toute forme de réglementation.

La continuité est cruciale pour ces patients, et encore davantage pour les producteurs et législateurs qui doivent les convaincre que la conformité au Règlement sur la marihuana à des fins médicales est dans leur intérêt supérieur. Ce règlement, dans sa forme actuelle, est très difficile à faire avaler, en grande partie à cause de sa mise en œuvre punitive et coercitive et de sa restriction arbitraire au cannabis séché. Cela est particulièrement vrai pour les patients qui ont l’habitude de cultiver leur propre approvisionnement ou d’acheter une multitude de produits auprès d’un dispensaire.
Du jargon à la science

Les termes familiers et les termes botaniques ont tous une place avec le cannabis médical. Le cannabis est, après tout, un produit de l’agriculture : il y a des tomates Beefsteak et des tomates cerises, comme il y a des variétés de cannabis (Big Bud, Blueberry…). Il devrait cependant y avoir des limites sensées à ces conventions de nomenclature ; les pratiques de marketing qui pourrait séduire les jeunes ou exagérer les effets sur la santé devraient être limitées.

Tandis que nous comblons les lacunes dans les données probantes du cannabis médical, l’usage de termes familier diminuera probablement, et la nomenclature deviendra plus objective et quantitative. Pour les nouvelles vagues de patients sans expérience préalable avec le cannabis (et sans investissement dans ses politiques), le cannabis est simplement un traitement qui contribue à améliorer la qualité de vie et à gérer les symptômes de maladie chronique, qu’il se nomme Cannatonic ou CanniMed 15-5.

Et malgré les désaccords philosophiques entre les médecins quant au cannabis en médecine, tous demandent que des recherches plus poussées soient réalisées et tous se soucient des pratiques marketing de l’industrie. Les producteurs autorisés devraient faire un effort authentique et concerté pour répondre à ces questions en mettant sur pied des lignes directrices claires pour la mise en marché, qui mettent en équilibre un accès raisonnable et une promotion responsable.

Par Adam Greenblatt
Un grand merci à la team way pour la trad :sm6:
"Pour se faire des ennemis, pas la peine de déclarer la guerre, il suffit juste de dire ce que l'on pense." Martin Luther King

Insectivore
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Re: ☆☆ Your Daily News: revue de presse réactualisée par vous ☆☆

#3280 Message non lu par Insectivore »

twitter Catherine Deroche / Sénatrice UMP de Maine et Loire, Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher Le Sénat examine l’usage « contrôlé » du cannabis
Esther on est avec toi :sm12:

+ de beu / - d'impôts !!
Marijuana : le Colorado ne sait plus quoi faire de son argent
Les taxes prélevées sur la vente de cannabis rapportent tellement à l’état américain que, selon une loi de 1992, celui-ci pourrait se voir obliger d'en reverser une partie à l'ensemble des contribuables.
:petard:
La situation est tellement inhabituelle que républicains et démocrates s’accordent pour essayer de supprimer ou tout du moins de limiter l’application de la loi de 1992, expliquant que rendre cet argent serait sans intérêt. :lool:


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growbienf
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Re: ☆☆ Your Daily News: revue de presse réactualisée par vous ☆☆

#3282 Message non lu par growbienf »

Coco a écrit :http://www.konbini.com/fr/tendances-2/h ... eurs-weed/

Cool... :petard:

Ou comment fliquer les fumeurs discretos...
Yo !

en même temps j'ai jamais aimé que mes meufs soient des droguées...



:petard:
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Les murs ont des oreilles.Stups ou RG c'est pareil. L'appareil est déguisé, ces connards sont déguisés, l'état à beau être enlisé, les kisdés, tiennent le haut du pavé, Irokoi ou dread locks tu vas payer....dans les rues de ma ville, les lois sont subtiles, les flics déjà moins. Et l'ennemi est dans nos murs, et les murs ont des oreilles, et les temps sont durs, dans ton dos ils te surveillent,
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HAPPYKOLO

Forever Noob
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Re: ☆☆ Your Daily News: revue de presse réactualisée par vous ☆☆

#3283 Message non lu par Forever Noob »

Coco a écrit :http://www.konbini.com/fr/tendances-2/h ... eurs-weed/

Cool... :petard:

Ou comment fliquer les fumeurs discretos...
M'en fous je drague sur doctissimo, c'est plein de nymphomanes...
"Dura lex, sed lex".

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Boly
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Re: ☆☆ Your Daily News: revue de presse réactualisée par vous ☆☆

#3284 Message non lu par Boly »

:fantome:

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De la marijuana contre la dépression

http://www.futura-sciences.com/magazine ... ion-57069/

++
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genguy
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Re: ☆☆ Your Daily News: revue de presse réactualisée par vous ☆☆

#3285 Message non lu par genguy »

"L'avantage de la mauvaise mémoire est qu'on jouit plusieurs fois des mêmes choses pour la première fois" :petard:

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