Bon, ils vas falloir s’entraîner un peu les gars.
Les flics ont un nouvel exercice physique pour détecter les conducteur stoned

(Le salivaire doit etre trop cher...)
tendez les bras vers l’avant, pieds joints et penchez la tête en arrière ! Voilà, comme ça.
Allez hop, et on s’entraîne avec ses potes avant de sortir hein...
Dix-sept cas positifs en 3 heures !!!, ils sont tous stoned en Lorraine ou quoi ?
Conducteurs sous influence

« Monsieur, tendez les bras vers l’avant, pieds joints et penchez la tête en arrière ! Voilà, comme ça. » Cette scène s’est répétée, hier, pendant trois heures, à Uckange.
De plus en plus d’automobilistes roulent après usage de cannabis et d’autres drogues. Les gendarmes de Moselle ont été parmi les premiers en France à utiliser le dépistage comportemental, inspiré par les Allemands.
Route de Vitry-sur-Orne, hier, vers 15 h 15, à Uckange. Cette BMW série 5 sans âge et cabossée n’y coupera pas, son conducteur non plus.
DOSSIER
Le gendarme de l’Escadron départemental (EDSR) commence immédiatement son analyse comportementale, une fois le jeune automobiliste inquiet garé sur le bas-côté. « Monsieur, tendez les bras devant vous et penchez la tête en arrière. Voilà, comme ça », intime le motard. Bientôt, le « suspect » se retrouve sur une jambe, à tenter de garder son équilibre. Sans succès. Ses mains tremblent aussi. Mais pas de froid. « Bon, vous avez fumé un joint récemment ? », essaie le gendarme, qui a déjà dans l’idée de ramener le conducteur à la brigade d’Uckange, pour un test urinaire et une prise de sang qui confirmeront ses premières impressions.
Banalisation
Avant même d’arriver au cœur du dispositif de contrôle de stupéfiants au volant, mis en place pendant trois heures hier, l’automobiliste avoue qu’il a fumé du cannabis « la veille » et quatre ou cinq joints « le week-end dernier ».
Alors que la sécurité routière subit, en ce début 2011, un véritable revers avec de très mauvais chiffres nationaux en janvier, les gendarmes lorrains poursuivent leur patient travail de lutte contre l’explosion de la drogue au volant. « C’est un phénomène presque banalisé quand on discute avec les automobilistes qu’on arrête, regrette le capitaine Joël Scherrer, commandant de l’EDSR de Moselle, alors même que la consommation de cannabis ou d’autres stupéfiants par des usagers de la route se paie cash. Le lien direct est fait dans six des trente-trois accidents mortels de l’an dernier. Si l’on associe alcool et stups, on dépasse le tiers de la mortalité totale. » Culturelle et générationnelle, l’usage de résine ou d’herbe avant de conduire fait exploser les courbes de risque. « Il y a désinhibition, sentiment d’invulnérabilité, baisse de la motricité, des réflexes. Sans que les consommateurs ne se rendent vraiment compte », analyse l’adjudant Jean-Marie Vincent, qui a filmé les techniques comportementales en 2009, à la cellule vidéo du centre national de Sécurité routière. Les postes de contrôle, composés de vingt gendarmes de Forbach, Metz, Hayange, Sarreguemines et Zimming et placés aux trois entrées d’Uckange, tournent à plein régime. Dans le mille une fois sur deux, dans leur cœur de cible, les 18-30 ans. Le ballet des « acheteurs », venus du 54 faire leurs emplettes en stups avant le week-end, est très clair. A l’approche des contrôles, certains vont jusqu’à prendre la fuite… en marche-arrière ! « C’est notre quotidien », sourit calmement un gendarme.
Dix-sept cas positifs
A la brigade d’Uckange, c’est l’embouteillage chez les deux médecins qui effectuent les prises de sang, ensuite analysées par des laboratoires. « Il y a une suspension de permis automatique de 72 h pour ceux qui sont positifs au test urinaire, dans l’attente des résultats dans le sang », détaille le chef, Lydie Mareschal. Très ému, voire angoissé, Mickaël, 19 ans, apprenti-carrossier, vit près de Thionville. « Je fume de temps en temps. Mais là, j’pensais pas que ça pouvait être aussi dangereux. »
Le délit qui en découle – conduite après usage de stupéfiants – coûté cher : jusqu’à deux ans de prison, 4 500 € d’amende et trois ans de suspension du permis. En Moselle, en 2010, 915 automobilistes ont ainsi été poursuivis pour ces faits. Hier, dix-sept personnes ont été contrôlées positives ainsi que deux automobilistes pris, eux, à l’éthylomètre.
Source:
http://www.republicain-lorrain.fr/fr/ar ... uence.html