«Je n’ai sans doute pas été le seul à mourir de rire...»
Je déplore l'audace de certains chercheurs qui parviennent à démontrer des hypothèses de travail inspirées par des valeurs morales. Je pense à une recherche faite à l'Université d'Ottawa démontrant que la consommation de pot inhibait les performances sexuelles

à une époque où des centaines de milliers d’usagers – peut-être même des millions – recourraient régulièrement mais sans excès (pour la plupart) à cette herbe pour augmenter et affiner leurs sensations au cours des rapports sexuels.
Mais que sont des centaines de milliers d’usagers, peut-être même de millions, auprès de l’obstination de quelques scientifiques de l’Université d’Ottawa. À moins que les chercheurs n’aient confondu une certaine lenteur dans la performance, dont personne n’avait jamais trouvé à se plaindre, avec une forme d’inhibition.
Je n’ai sans doute pas été le seul à mourir de rire... Car après plusieurs centaines de coïts assistés, si je puis dire, j'affirme que le pot, consommé modérément, peut au contraire favoriser les performances sexuelles.
Comme l'écrivait un journaliste américain qui faisait état du résultat de la même recherche : c’est d'autant plus curieux que nous étions nombreux jusque là à penser que le pot et le sexe allaient ensemble comme " bacon and eggs " Du bacon et des œufs ... C’est que le pot doit être consommé avec modération : au-delà d'un certain point, chez la plupart des consommateurs, il favorise le sommeil. Mais alors, demandera-t-on, pourquoi faire appel au pot ?
D’abord, l’expression faire appel, c’est beaucoup dire d'un simple adjuvant qui a pour effet d'arrondir la réalité et d'aiguiser la perception sensorielle. C’est que, pour la plupart, nous menons des vies agitées, voire frénétiques, dans un monde plein d'angles et d'aspérités et qu’il nous est difficile de ralentir sur commande pour nous retrouver subito presto dans un climat propice à la chose.
Dans notre société postindustrielle, au travail on ne pense qu’à ça mais, le plus souvent, lorsqu'enfin on le fait... on pense à autre chose ! Le pot aurait donc, dans certaines conditions, des vertus aphrodisiaques.