Flask a écrit :Faut sortir , lire, voir des potes, bouger son cul, ya un million de choses à faire quand on a ce genre de "maladie", faut se prendre par la main ou se mettre des coups de pied au cul, personne dit que c'est facile et c'est facile pour personne.
A partir de là, soit on se complait dans ses problèmes , soit on se bouge le fion, 'fin c'est mon avis

Tu crois que je fais quoi quand ça arrive ? Que je me mets dans le noir et bouhouhou c'est trop triste ? Nan je lutte pour conserver ma qualité de vie, les potes, le copain quand ya, la famille, le boulot. Mais c'est pas pareil. C'est comme si je te disais quand t'es fourbu par la grippe va faire 100 pompes ça ira mieux.
Le marche ou crèves, j'ai bien connu ça aussi. Avec le "si tu te prends pas en main jte quitte". C'était pour lui que j'ai pris tous ces cachetons, vu un psy. Echec total, jme sentais encore moins moi-même. Lui il préférait sortir avec un robot sous neuroleptiques plutôt que d'affronter ça avec moi. Les proches souvent ils pigent rien, ou alors ils le prennent mal.
C'est pas parce que ces maladies sont dans ta tête, qu'elles n'existent pas. C'est pas par plaisir, par complaisance, qu'on arrive aux urgences après un jeun de 3 jours parce que manger, à quoi bon ? Qu'on se réveille et qu'on chiale illico, même pas le temps d'aller pisser. Qu'on traverse chaque route avec l'espoir de prendre un camion dans la tronche. Ces pensées sont la, que tu te prennes en main, ou pas.
La seule solution valable que j'ai trouvé, c'est d'attendre que ça passe tout seul. Mais ça prends des semaines. Et pour peu que t'aie vraiment une raison d'aller mal, c'est encore plus dur.
Ouais le bonheur c'est relatif. Mais je sais que sous la couche de dépression, je suis heureuse. Par contre mon cerveau est pas au courant.