Pour moi il existe clairement des différences high/stone entre les variétés, mais c'est un sujet complexe car :
- tout le monde n'a pas la meme notion de "high" et de "stone"
- tout le monde ne reagit pas de la meme façon à une meme herbe
- l'effet depend effectivement beaucoup également de l'environnement et de l' "humeur" du fumeur
- l'effet depend aussi du moment de la récolte
- ça depend aussi du mode de consommation (fumé, mangé, ou vaporisé ?) (pur, ou avec tabac ?)
par contre là où je ne suis pas vraiment d'accord avec toi Lord c'est que les différents rapports entre les cannabinoides modulent enormément l'effet de l'herbe, notamment le fameux rapport THC/CBD, et ces rapports entre les cannabinoides dependent de la génétique de la plante, donc de la variété.
J'aime assez bien la vision de DJ Short au sujet de ces effets high/stone dans son article "Know your own stone" (09/1999) :
Spectrums of experience
The first spectrum to consider is the "up and down" experience. "Up" refers to the stimulating aspects of cannabis, while "down" refers to sedative qualities. Up pot tends to liven the disposition and stimulate the emotions, inspiring sociability and talkativeness. Down pot tends to produce sedative and depressant effects. Some people refer to stimulating pot as being a "head" high and sedative pot as being a "body" high, yet although partially true this is also misleading.
Body and head highs are the next spectrum of the cannabis experience. Generally speaking, head highs are stimulating and body highs are sedative, but not all are. Some body highs are stimulating and some head highs are depressing. I once sampled a terribly paranoia-inducing head pot that inspired great couch lock qualities. I called it Boo-Goo.
Early to late harvest will affect the head to body spectrum expressed by a certain plant, with the later harvest tending to produce more body and sedative effects. However, I believe that certain aspects of this spectrum to be genetically inherited.
Next to consider are aspects of duration. Some cannabis tends to be short-acting (15-30min) whereas other varieties last much longer (6-7 hours). Once again production, harvesting and curing techniques can influence aspects of this spectrum, but much of this effect is inherited.
For me, the most important aspect of the cannabis experience to consider is tolerance. This refers to the product's ability to provide the same experience via the same amount over time – the burnout factor. By "over time" I mean the long run: months, years, decades...
Most of the cannabis I see on the market today has a terrible tolerance factor – a quick burnout time with the product's novelty lasting less than a week. Luther Burbank's model of breeding needs to be employed here and no expression of tolerance to your product is to be tolerated. An example of where intolerance to tolerance is tolerated – enough already!
Another aspect of tolerance is "ceiling." This refers to how high (or far) one is capable of going with the variety. How many hits can you consume until more hits are unnoticeable? Most indicas have a low ceiling of less than 10 hits. For me that's usually around 5 hits in one smoking session. If I smoke more than 5 hits of a strong indica I will either not notice the post-ceiling hits, or I will fall asleep.
Some sativas have a very high ceiling, or seem to have none at all! This means that the more you consume, the higher and further you go. Oaxaca Highland Gold, Black Magic African, and Highland Thai were some of the herbs I've tried with very high or no ceiling.
The final aspect of mental effects to consider when sampling strains for breeding is the tendency to produce anxiety. Certain strains of cannabis increase anxiety while others decrease it. This is also true for other emotions, which some strains may suppress while others may augment their intensity. Generally stimulating and head varieties are the ones that can produce unwanted anxiety, but this is not always the case. Quickly cured buds or an over-early harvest are contributing factors to anxiety-increasing pot, but this trait is also genetic in nature.
Une traduction pour les anglophobes, ce n'est pas de moi, merci au traducteur
Les champs d'expérience
Le premier champ à considérer est l'expérience de "haut et bas" (up&down). Haut fait référence aux aspects stimulants du cannabis alors que "bas" fait référence à ses qualités sédatives. Une beuh haute a tendance a nous éveiller et à stimuler nos émotions, inspirant sociabilité et envie de parler. La beuh "basse" a tendance à produire des effets sedétifs et dépressifs. Certaines personnes parlent de la beuh stimulante comme étant un effet "dans la tête" et de la beuh sédative comme étant "dans le corps", si c'est partiellement vrai c'est aussi partiellement faux.
Les effets dans le corps et dans la tête sont le prochain champs de l'expérience cannabique. En règle générale, les effets dans la tête sont stimulants et ceux dans le corps sont sédatifs, mais pas tous. Certains effets dans le corps sont stimulants et certains effets dans la tête sont déprimants. J'ai essayé une fois une beuh qui induisait une terrible paranoïa tout en ayant un effet qui te colle au canapé. Je l'ai appelé Boo-Goo.
Les récoltes de tôt à tard influenceront le spectre dans la tête et dans le corps exprimé par certaines plantes, la récolte tardive produisant un effet plus sédatif et dans le corps. Cependant je crois que certains aspects de ce spectre ont été hérité génétiquement.
Le point suivant à prendre en compte est la durée. Certains cannabis tendent à être plutôt à courte durée d'action (15-30 mn) alors que d'autres variétés durent plus longtemps (6-7 hours). Une fois encore, les techniques de récolte et d'affinage peuvent influencer certains aspects de ce champs, mais une grande partie de ces effets est héritée.
Pour moi l'aspect le plus important de l'expérience cannabique à prendre en considération est la tolérance. Cela fait référence à la capacité du produit à offrir la même expérience via la même quantité à travers le temps-le facteur "grillé". Par "à travers le temps" je veux dire à long terme: mois, années, décades ...
Beaucoup de cannabis sur le marché aujourd'hui a un facteur de tolérance terrible-un temps de décrépitude court, moins d'une semaine (NdT:traduction approximative). Le modèle de reproduction sélective de Luther Burbank doit être utilisé ici et aucune expression de tolérance ne doit être toléré pour votre produit. Un exemple d'où l'intolérance à la tolérance est tolérée--ça va comme ça !
Un autre aspect de la tolérance est le "plafonnement". Ceci fait référence a quelle hauteur (ou distance), on est capable d'aller avec la variété. Combien de taff peux tu fumer avant que d'autres ne deviennent négligeables ? Beaucoup d'indica ont un "plafond" bas de moins de 10 taffs. Pour moi, c'est normalement à peu près 5 taffs en une session de fumette. Si je fume plus de 5 taffs d'un indica fort je ne ferai même pas attention à la descente, ou je m'endormirai.
Certaines sativas ont un plafonnement très haut, voir donne l'impression de ne pas en avoir du tout ! Ca veut dire que plus tu en fume, plus tu monteras. Oaxacan Highland Gold, Black Magic African et la Highland Thaï sont des herbes que j'ai testé avec un plafonnement très haut, voir pas du tout.