metallicseed a écrit :si c'est un don d'être un esclavagiste moderne je me coupe les couil.....
Tiens voilà des ciseaux. A moins que tu ne préfère le scalpel...
Bah oui, tu donnes la signification que tu veux au business, mais ya des gens qui "sentent" le marcher, l'offre et la demande, qui savent gérer une équipe, une entreprise, ralier des gens derrière eux (ou en écraser, comme tu veux), etc. Que ça soit bien ou non c'est pas mon pbm, là j'essayais de répondre à la question "comment ils arrivent à cette place ?". Savoir si les méthodes utilisées sont éthiques ou non, c'est une autre question...
Sinon concernant l'homme et la société, je maintiens mes propos : à partir du moment où tu vis avec d'autres personnes, tu es obligé de respecter des règles implicites. Si tu te conduit de manière injuste, tu vas te faire dégager, ou remettre à ta place. Si tu nuis à autrui, le reste du groupe va te contraindre à ne plus le faire, éventuellement par la force. Après, il y a différents niveaux de liberté, tu ne la perds jamais complètement (enfin si, dans certains régimes dictatoriaux). En sociologie on appelle ça la "densité sociale". C'est l'équilibre entre la liberté individuelle et les relations de type affective (c'est à dire basées sur les sentiments plus que la raison) et l'ordre raisonné, les règles. Pour donner une illustration dans le monde de l'entreprise, c'est d'un côté la start-up, de l'autre la multinationale bureaucratique. D'un côté les conflits se résolvent à l'amiable, de personne à personne, de l'autre il y a des règles strictes qui régissent toute la vie dans l'entreprise. D'un point de vu général, plus il y a de monde, et plus on tends vers les règles, moins il y a de libertés. C'est ce que donnent toutes les observations sociologiques : on ne peut pas "gérer" une société de plusieurs millions d'individus comme on gère un couple ou une bande de potes.
Bon mon explication est très simplifiée, je vais pas vous écrire un livre, mais elle illustre une constante : plus un groupe d'humains est important, plus il faut de règles pour qu'ils cohabitent sans se taper sur la gueule.
La seule vraie question est : des règles oui, mais jusqu'à quel point ?