Re: vous lisez quoi?
Posté : 21 oct. 2008, 20:31
j'ai mis le lien de coté pour plus tard mais haarp :arg:
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Mes emailsVous lisez quoi ?
Ninjah a écrit :Du crackVous lisez quoi ?![]()
L'idée que nous "descendions" du singe via des créatures aussi pittoresques que notre ancêtre Cro-Magnon n'est toujours pas pleinement acceptée. Nous sommes pourtant soumis, comme les autres animaux, au grand jeu de l'évolution. C'est ce que montre ici, en toute simplicité, mais avec toutes les références scientifiques requises, un spécialiste de "biologie évolutive".
* Pourquoi y a t-il de plus en plus de myopes ?
* Faut-il combattre la fièvre ?
* La polygamie est-elle liée au régime politique ?
* L'homosexualité a-t-elle des origines biologiques ?
* La crise d'adolescence est-elle une invention récente ?
* Pourquoi l'aîné est-il plus favorisé que le cadet ?
* Les hommes et les femmes pensent-ils de la même façon ?
La théorie de l'évolution, en donnant des explications qui remontent parfois très loin dans le passé, apporte sur ces sujets comme sur bien d'autres un regard neuf et passionnant : nul doute qu'à la lecture de ce livre, Cro-Magnon serait devenu un adepte de la biologie évolutive.
je sens que je vais m'amuserPréface:
Ce qu'on appelle communément la « culture » consiste en fait en
un fouillis, un amas plus ou moins chaotique de tous les comporte-
ments humains. Pour gouverner notre société, le pouvoir établi or-
donne cette réalité complexe, la découpe en domaines ou catégories. Il
distingue ainsi les secteurs de l'économie, des arts, des affaires socia-
les, des sports et loisirs, etc. Ce mode d'approche de la réalité est
conforme à une vieille tradition occidentale. L'anthropologie a long-
temps suivi cette tradition et divisé sensiblement de la même manière
le monde qu'elle voulait étudier. Pour s'en rendre compte, il suffit de
consulter la table des matières de la plupart des monographies dites
« classiques », dont les différents chapitres portent sur des sujets tels
la culture matérielle, la technologie, l'économie, l'organisation sociale,
la politique, la religion, la cosmologie, et aussi la mythologie, les arts
et le folklore. L'enseignement de l'anthropologie procède générale-
ment de cette façon et on offre donc aux étudiants des cours en an-
thropologie économique, sociale, religieuse, etc. Les anthropologues
professionnels eux-mêmes se reconnaissent une spécialité dans l'un ou
l'autre de ces domaines ; et nous avons ainsi nos ministres de l'anthro-
pologie économique, nos hauts fonctionnaires de la parenté, sans ou-
blier, bien sûr, nos évêques de l'anthropologie de la religion.
Après avoir organisé le vécu en compartiments bien définis afin
d'en simplifier la compréhension, le jeu de l'anthropologie a long-
temps consisté à découvrir les relations possibles entre ces différents
domaines de la réalité sociale. Par exemple, on a essayé de démontrer
l'influence de la technologie sur l'organisation sociale, l'importance de
la parenté pour la vie économique d'une société, ou les effets détermi-
nants de l'idéologie religieuse sur l'économie. On a ainsi, au cours de
l'histoire de la théorie anthropologique, exploré et suggéré tout un
éventail de relations possibles, même les plus absurdes, entre les di-
vers aspects de la réalité. Certains demeurent prudents et se limitent à
prouver l'existence d'une corrélation statistique entre deux domaines.
D'autres, plus hardis, tâchent de convaincre leur auditoire qu'on est en
présence d'une relation causale ; ils prétendent que les activités éco-
nomiques déterminent le type d'organisation sociale, alors que d'autres
mettent en relief l'effet déterminant de l'adaptation au milieu physique
sur les autres éléments de la culture.
il etait tres bien je l'ai acheté et lui aussi
à lire ici > http://www.editions-zones.fr/spip.php?p ... article=59« J’ai fait un rêve », slogan repris à Martin Luther King, fut l’un des moteurs de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. Tout a été dit sur cette victoire sauf peut-être l’essentiel : et si elle correspondait au triomphe d’une nouvelle forme d’imaginaire politique ?
Mona Chollet décortique les principaux éléments de l’univers sarkozyste : la « machine de guerre fictionnelle » que représente la success story, le mythe du self-made man, l’identification illusoire aux riches et aux puissants, le mépris des « perdants », l’individualisme borné, le triomphe de l’anecdote et du people...
Aux antipodes de la fascination béate et complaisante d’une Yasmina Reza, elle critique les impostures idéologiques du nouveau pouvoir : un démontage sans concession des valeurs de la droite bling bling, dans un style incisif, souvent drôle, toujours fin, mêlant l’enquête journalistique, l’écriture littéraire et la critique sociale.
Lucide, elle pointe également la faiblesse alarmante de l’imaginaire de gauche, radicalement incapable de relever le défi. Contre le cynisme et les renoncements, il est urgent de réinventer un nouvel imaginaire émancipateur, en commençant par se réapproprier l’aspiration légitime à l’épanouissement personnel, aujourd’hui fourvoyée dans les mirages de la « société-casino ».