[Land-races] Les variétés d'antan

Passionné ou ignorant de génétique cannabique, cette section est faite pour toi. Viens poster ici tes informations ou tes questions concernant les origines, croisements et l'histoire du cannabis.

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John Public

Re: [Land-races] Les variétés d'antan

#271 Message non lu par John Public »

Moyen Orient


- Iran
Témoignages de cultivateurs de souches iraniennes:
Kushyman: "Iran Indica: C'est une pure indica qui vient du pays du même nom. Elle a un temps de floraison de 8-9 semaines. Elle présente une structure classique de l'indica avec une puissance de high excellente. Deux phénotypes sont dans la lignée: un trapu et l'autre plus grand avec plus de ramifications."

Mediterranée


- Maroc
R.C. Clarke in Marijuana Botany (1981):
Les montagnes du Rif sont situées dans le nord du Maroc près de la mer Méditerrannée et montent jusqu'à 2 500 mètres (8000 feet). Sur un haut plateau dominant la cité de Ketama pousse la plupart du Cannabis utiliser pour la production de blocs de kif et de hashish. Les graines sont semées largement ou disséminées de manière éparse sur des champs en terrasse rocailleuse, dès que la dernière neige a fondu, et les plantes matures sont récoltées fin aout - septembre. Les plantes maturent font habituellement 1 à 2 mètres (4 à 6 pieds) de hauteur et sont peu ramifiées. Cela résulte de techniques de culture de masse et d'un manque d'irrigation. Chaque plante femelle porte uniquement une tête florale terminale pleine de graines. Peu de plantes males, voire aucune, ne sont coupées pour prévenir la pollenisation.
Bien que la Cannabis du Maroc était originellement cultivé pour les têtes florales qui étaient mixées au tabac et fumée comme du kif, la production de haschich a débuté il y a 30 ans dû à l'influence des occidentaux. Au Maroc, le hashish est fabriqué en agitant la plante entière sur un tamis de soie et on collecte la résine poudreuse qui passe le tamis. C'est une question spéculative de savoir si les souches originelles produisant le kif sont éteintes. Des rapports disent que certaines de ces souches étaient cultivées pour de la sinsemilla et qu'il existe toujours des zones du Maroc où c'est la tradition. Du fait de la sélection pour la production de hashish, les souches marocaines ressemblent à la fois aux souches libanaises et aux souches de l'Hindu Kush au niveau de la largeur des feuilles, des habitudes de croissance rapide et de la forte production en résine. Les souches marocaines sont probablement reliées à ces autres types de Cannabis indica.


DJ Short in Cultivating Exceptionnal Cannabis (2003):
Le Hash Marocain est le hash Nord Africain de base. Son aspect varie du brun foncé au jaune doré et a une odeur de cuir épicé. Presque tous les hash marocains sont tamisés et pressés. Bien que de puissance moindre que la plupart des hashs noirs, cette offre commercial coute moins et tend à être plus disponible immédiatement à travers les années.
Les plants marocaines sont courtes et sont prévues pour pousser serrées les unes contre les autres, produisant une tige de type chanvre textile et une grosse tête unique et dense au sommet. C'est apparemment un croisement Sativa/Indica.


- Liban
R.C. Clarke in Marijuana Botany (1981):
Les souches libanaises sont rares dans les récoltes domestiques de Cannabis mais elles apparaissent cependant de temps en temps. Elles sont relativement courtes et fines avec des tiges épaisses, des limbes peu développées et des feuilles larges, d'un vert moyen avec 5 à 11 foliloles plutôt larges. Les calices sont relativement grands et les graines aplaties, ovoïdes et brunes foncées de couleur. Comme pour les souches de l'Hindu Kush, ces plantes sont cultivées pour la production de hashich tamisé et pressé, et le ratio "fleurs/feuilles" peut être moins intéressant que la résine totale produite pour la réalisation de hashish. Les souches libanaises ressemblent en de nombreux points aux souches de l'Hindu Kush et il est très probable qu'elles soient reliées.

DJ Short in Cultivating Exceptionnal Cannabis (2003):
La Libanaise est un autre cross Sativa/Indica de stature courte et dense. Un peu plus courte et buissonante que la Marocaine, elle a une teinte rouge foncée. Le légendaire hash Libanais Rouge tient sa propre place. Le Libanais rouge a un goût et un arôme distinct de pin / genévrier, avec une fumée exhalée comme du cuir épicé piquant. Il était rude pour les narines et les sinus.
La plupart du hash Libanais Rouge était tamisé et pressé, à l'exception de la légendaire Honey Oil de Libanais Rouge. Cette fameuse huile, disponible pour moi uniquement entre 1973 et 1977 était une classe à part entière. L'huile avait une odeur rude de cèdre/genévrier. C'était le produit le plus puissant et se répandant le plus dans les poumons que j'ai rencontré avec le Cannabis. Nous achetions ces pipes à huiles en verre, simplement pour découvrir qu'elles étaient inutiles puisque personne ne pouvait tenir la moindre bouffée de ce matos.
Il fallait enduire un papier de cigarette à rouler avec l'huile, ou il fallait la chasser de l'intérieur d'une pile d'herbe avec une flamme chauffant le dessous. C'était vraiment un truc des plus fins. Les huiles isomérisées et faites maison des années 80 font pâle figure en comparaison de la grande Libanaise Rouge.
Le Libanais blond, "le hash du travailleur", était d'une moindre qualité que le hash Rouge, et les quantités coutaient moins cher. Il était moins dense, laissant apparaitre un gramme comme plus volumineux et donnant l'illusion d'une économie. Le bon Libanais blond avait du caractère, une odeur et un goût épicé/boisé plus également un goût propre et boisé. Le high était un peu plus up que le Rouge, améliorant son attrait pour les travailleurs.


Témoignages de cultivateurs de souches du Liban:
Rahan: "Je n'ai eu qu'une courte expérience avec les souches du Liban. C'était de graines que j'avais acheté à une compagnie suisse. A ce moment, j'étais en train de reproduire plein de souches en même temps, et je dois dire que la Libanaise n'était pas une priorité puisqu'elle était déjà préservée et vendue par quelqu'un d'autre. J'ai fait pousser 10 individus dans un petit espace de végétative avec des néons, puis je l'ai fait fleurir toujours sous des néons. La souche poussait avec pas mal de vigueur, comme une indica courte et trapue. Les mâles ont commencé à fleurir sous le cycle de lumière 18/6 donc j'ai du passer les femelles en floraison rapidement. La lignée ne semblait pas adaptée à l'indoor, ou c'est moi qui était tellement pressé que je ne m'en suis pas bien occupé; les individus n'ont pas assez poussé pour donner une grande quantité de têtes, mais elles avaient pas mal de résine dessus. Les graines étaient grosses, grises et rayées de noir. Le high m'a rappelé le bon vieux hash que je fumais lorsque j'étais plus jeune, très moelleux et doux, un bon produit pour finir la journée et trouver du repos. Cependant, je n'ai pas gardé la souche car j'avais trop de projets de préservation et celle là était déjà sauvée."

- Egypte
Modifié en dernier par John Public le 16 mai 2008, 16:02, modifié 1 fois.

John Public

Re: [Land-races] Les variétés d'antan

#272 Message non lu par John Public »

Asie de l'est et du sud-est
R.C. Clarke in Marijuana Botany (1981):
Depuis que les troupes américaines sont revenues de la guerre du Vietnam, les souches cambodgiennes, laotiennes, thaï et vietnamiennes ont été vues comme parmi les plus fines du monde.

Mel Frank in Marijuana Grower's Insider's guide (1988):
Les variétés de Thai, du Laos et du Cambodge, bien que séduisantes, devraient être évitées ou plantées expérimentalement, spécialement en intérieur. Cultivez seulement peu d'individus de souches d'Asie du Sud-est, car la moitié des fois, elles tournent hermaphrodites, causant des problèmes sérieux et exaspérant lorsqu'elles produisent continuellement des fleurs mâles qui pollenise aléatoirement votre sinsemilla. Quelques variétés poussent de manière erratique, en lançant des apex poussant rapidement qui domine tout dans le jardin, ou en poussant avec de long entrenœuds, de manière à ce que vous commencez à penser que vous cultivez des tiges plutôt que des têtes. Les têtes de souches asiatiques "courent" souvent, mais quelques variétés forment des têtes compactes et solides.

- Thaïlande
R.C. Clarke in Marijuana Botany (1981):
Actuellement, la plupart du Cannabis d'Asie du sud-est est produit dans le nord et dans l'est de la Thailande. Jusqu'à récemment, l'agriculture du Cannabis était une petite industrie campagnarde des montagnes nord et chaque famille cultivait un petit jardin. La fierté du cultivateur envers sa récolte était visible dans la haute qualité et la nature sinsemilla de chaque Thai stick précautionneusement emballé. Du fait du grand désir des américains pour de la marijuana exotique, la culture de Cannabis est devenue un gros business en Thaïlande, et de nombreux cultivateurs travaillent maintenant de grands champs de Cannabis de moins bonne qualité, dans les terres basses de l'est. On suspecte que d'autres souches de Cannabis, apportées en Thaïlande pour rafraichir les souches locales et commencer de larges plantation, ont pu s'hybrider avec les souches originelles de Thaïlande et altérant de ce fait la génétique. Egalement, des spots sauvages de Cannabis seraient récoltés et séchés pour l'export. Les souches de Thaïlande sont caractérisées par une croissance grande et méandreuse de la tige principale et des membres, avec une ramification plutôt extensive. Les feuilles sont souvent très grandes avec 9 à 11 folioles rudement dentés, longs et fins, disposés en éventail en forme de main et tombant. Les thaïlandais en parlent comme des "queues d'alligator" et le nom est certainement approprié.
La plupart des souches Thaï sont sujettes à l'hermaphrodisme et sont très très tardives. On ne sait pas bien si les souches Thaïlandaises tournent hermaphrodites en réaction aux temps extrêmes des climats tempérés nord ou si elles ont une tendance génétique à l'hermaphrodisme. Au désarroi de nombreux cultivateurs et chercheurs, les souches thaïlandaises maturent tard, fleurissent lentement et mûrissent inégalement. Le développement floral retardé et l'apparente non prise en compte des changements de photopériodes et de temps ont potentiellement créé la légende que les plants de Cannabis en Thaïlande vivent et portent des fleurs pendant des années. Malgré ces défauts, les souches de Thaïlande sont extrêmement psychoactives, et de nombreux croisement hybrides ont été faits avec des souches maturant rapidement, comme les mexicaines ou l'Hindu Kush, dans une tentative couronnée de succès de créer des hybrides maturant tôt avec une haute psychoactivité et le gout caractéristique des Thaïs, doux et citronné. Les calices des Thais sont très large, comme les graines et d'autres caractéristiques anatomiques, laissant croire à tort que ces souches seraient polyploïdes. Aucune polyploïdie naturelle n'a été observée dans aucune souche de Cannabis, bien que personne n'ai pris le temps de tout regarder minutieusement. Les graines sont très larges, ovoïdes et légèrement aplaties, d'une couleur brun clair / bronzé. Le périanthe n'est jamais rayé ou tacheté, à l'exception de la base. Les serres ont prouvé être le meilleur endroit pour faire murir des souches Thaïlandaises entêtées dans les climats tempérés.


Mel Frank in Marijuana Grower's Insider's guide (1988):
L'herbe de Thaïlande est peut-être le meilleur matériel que vous experimenterez, donc si vous avez des graines que vous voulez cultiver, plantez en mais seulement un peu. Et là, si des problèmes d'hermaphrodisme apparaissent, au moins, ça ne sera qu'une expérimentation plutôt qu'un investissement. Le high des individus d'Asie du Sud Est est excellent, élevant spirituellement, et les têtes ont un goût très épicé, doux ou piquant.

DJ Short in Cultivating Exceptionnal Cannabis (2003):
Highland Thai
La Highland Thai était parmi les herbes les plus absolument douces et fruitées de la planète. Les têtes sativa, douces et collantes, si ficelées efficacement en petits bâtons, étaient parmi les herbes les plus fines.
La Highland Thai, je pense, est au moins partiellement une souche de base de la variété Haze. C'était une des satvas les plus fines cultivées pour son produit final, à 45°N.
C'est de cette variété que la Juicy Fruit Thai provient. La Juicy Fruit Thai était une des premières souches parentales (et pleine de succès) de mon stock utilisé pour le breeding. La Juicy Fruit Thai poussait rapidement, grande et très aléatoirement. Chaque semaine ou presque, une autre branche latérale avait explosé dans un jaillissement de croissance, pour rentrer en compétition et conquérir tous les méristèmes existants (tige principale) et devenait alors le méristème temporaire jusqu'à qu'un autre le remplace. Les feuilles étaient très longues et minces, contenant jusqu'à 13 folioles et profondément dessinées.
La Juicy Fruit Thai prenait de n'importe où entre 1 et 19 semaines pour finir dans un cycle indoor. Dehors, la Juicy fruit était fumable, mais mal développée et feuillue, vers fin septembre. De petites têtes se développaient durant octobre et murissaient en novembre. La durée la plus longue que j'ai pu tenir avec la Juicy Fruit dehors était vers mi décembre dans une serre, et les plantes auraient pu prendre plus de temps.
Le principal défaut pour cultiver la Highland Thai, après son aspect feuillus, était son hermaphrodisme. Bien que peu de graines étaient trouvées, et que les plantes cultivées de ces graines produisaient seulement des quantités mineures de graines, tout le produit était hermaphrodite. Egalement, de nombreuses fleurs mâles étaient stériles sur certaines des plantes ou sur certaines parties des plantes.

De toutes les variétés que j'ai travaillé à 45°N, cette thaï produisait l'herbe la plus puissante. Ce matériel était purement cérébral, mais cependant dévastateur mentalement en quantité, avec absolument pas de plafond. Une fois, un vieux fumeur ami et moi avons testé pour voir à quel point nous pourrions aller avec la Juicy Fruit maison. Je me souviens avoir tenu jusqu'au 14 ième bong, étant complètement incapable de continuer. Ma coordination et ma profondeur de perception était tellement biaisées que j'étais incapable de conquérir physiquement le bong! L'expérience rivalisait avec une prise excessive de LSD, causant un handicap du type psychédélique. Cependant, c'était également incroyablement joyeux, amusant et éducatif en même temps. J'avais des yeux étincelants pendant un ou deux jours ensuite. L'arôme était un punch tropical super doux fruité, et le goût s'exprimait à la fois dans la tête d'herbe et dans la fumée.

Chocolate Thai
La Chocolate Thai était complètement différente. La Chocolate Thai arrivait dans des sticks emballés plus large, avec une couleur profonde de café riche, brûlé et un arôme de café-chocolat qui était paradisiaque. C'est mon estimation (incertaine) que la Chocolate Thai était une variété des lowlands.
Le produit importé était en lui même unique, pas seulement dans son arôme et goût mais aussi dans sa force. C'était un high rêveur, endormi, narcotique qui durait longtemps et constamment. L'arôme possédait un attrait richement chocolaté, profond.
Les graines, dont la plupart était purement noires, étaient extrêmement petites et rondes. Elles étaient peu nombreuses et seulement quelques unes germaient. Les plantes qui en survivaient était terriblement difficile à cultiver, et toutes étaient hermaphrodites. Les feuilles étaient longues, foncées et minces, avec la plupart fournissant des trichomes dessus. Cette souche était croisée avec succès avec la Oaxaca highland, pour créer ce qui devint célèbre sous le nom de Purple Thai.


Témoignages de cultivateurs de souches de Thaïlande:
-Rahan: "J'ai fait poussé deux souches de thaïlandaise, une des lowland côtiers et une des highlands. Ces graines sont venues d'un homme habitant Bangkok, après une très très longue négociation, plus de 3 mois... La highland Thai vient de la zone près de Chiang Mai. J'ai d'abord cultivé quelques individus sous néons. Il n'y avait pas de mâles dans cette première culture, seulement des hermaphrodites et des femelles pures. Les plantes étaient totalement sativa, avec des feuilles agressives et très étroites. Elles ont grandi énormément durant la floraison. Je n'étais pas capable de les maturer jusqu'au bout à cause de raisons extérieures, et j'ai du récolter les graines à 10 semaines. Mais ce produit immature a intéressé un ami et moi suffisamment pour qu'on l'essaie de nouveau, à la recherche d'un mâle pur dans la descendance. Et avec plus de 30 individus, nous l'avons trouvé, l'un, l'unique, parmi tous ces hermaphrodites et femelles. Le high de la souche était up et électrique au début et mute ensuite vers un high rêveur et durant longtemps, de très bonne qualité. La plupart des individus ont été récolté entre 14 et 20 semaines de floraison. La seconde souche est moins surement une pure Thai. Elle a été collectée sur l'ile de Koh Samui et bien que cette ile soit connue pour être un endroit où de nombreuses souches sont apportées de l'étranger, le type a gardé la souche car il l'aimait beaucoup. Elle pousse de manière moins agressive, plus molle mais toujours pure sativa, il y a évidemment des hermaphrodites dans la lignée (des deux types: male/femelle sur la même tête et male/femelle sur le même individu mais avec des branches séparées) mais il y a aussi de nombreux purs mâles et pures femelles. Le temps de floraison est un peu plus long qu'avec la Chiang Mai, peut-être plutôt 16-22 semaines en fonction de l'intensité lumineuse. Le high est totalement moelleux, cérébral, rêveur et déstressant. C'est un plaisir de la fumer, par exemple, pendant un jour de pluie, bien qu'elle semble moins forte que la Chiang Mai. Les deux souches sentaient fortement le citron. Les deux Thais sont parmi les souches les plus fines que j'ai expérimenté."

- Vietnam
DJ Short in Cultivating Exceptionnal Cannabis (2003):
Il y avait un peu d'herbe du Vietnam qui circulait dans les années 70, principalement des récoltes précoces qui étaient la plupart du temps des feuilles mal curées. Néanmoins, il y avait de la qualité particulière, avec un goût épicé et piquant et un high vif. C'était un grand matos à fumer mais je n'en ai jamais fait pousser. J'ai entendu des rumeurs comme quoi de la Vietnamienne était cultivée dans l'Emerald Triangle dans les années 70 et 80.

Témoignages de cultivateurs de souches du Vietnam
- Kushyman: "vietnamese black [anon]: C'est un croisement entre une femelle de Vietnam black et une semi indica nordvietnamienne (rudérale?). Plutôt trappue avec une floraison de 12-14 semaines. Quelques hermaphrodites si stressée, quelques unes ont goût de foin mais il y a des phénotypes tellement puissants que tu peux perdre la coordination de ta vessie. Vietnam Dalat: C'est une pure vietnamienne, sativa, avec une floraison de 14 à plus de 20 semaines. Elle a besoin de moins de 12 heures de lumière pour fleurir. Il est très très difficile d'obtenir des têtes décentes, difficile aussi d'avoir des non hermaphrodites. Lorsqu'elle est cultivée correctement, c'est l'une des souches des plus joyeuse et ensoleillée, sans plafond."

- Rahan: "J'ai eu l'opportunité de fumer de la Vietnam Dalat à partir de graines cultivées par un ami. Elle a produit un très joli high typique d'Asie du Sud est: très calme, joyeux et durant longtemps. Il n'y a pas eu d'opportunité de faire des graines car l'ami n'a obtenu que des femelles pures sur cette culture. Donc nous avons perdu la souche!"


- Birmanie

- Cambodge

- Phillipines
DJ Short in Cultivating Exceptionnal Cannabis (2003):
Les Philippines sont une autre chaîne d'iles renommées pour leur production de bonne herbe. J'ai possédé une fois une petite quantité de ce qui était supposé être de l'herbe des Phillipines à la fin des années 70. Elle avait un fort arôme citronné qui produisant une fumée épicée et un high cérébral. Je n'ai jamais cultivé la variété donc je ne peux rien dire sur la plante. L'herbe était d'un vert clair, sativa et grainées, donc peut-être quelqu'un a pu expérimenté cette souche.

- Japon

- Chine
Mel Frank in Marijuana Grower's Insider's guide (1988):
Je n'ai expérimenté qu'une seule variété provenant de la République Populaire de Chine. Les feuilles étaient de type Afghani bien qu'elles soient d'un vert plus clair. Les plantes maturaient rapidement et atteignaient le plus souvent seulement 3 ou 4 pieds lors de la récolte fin aout. Le patron de ramification était erratique, avec des branches de différentes longueurs apparaissant du haut au bas de la plante. La puissance était moyenne mais suffisamment bonne pour que, avec sa rapidité de maturation, ce stock soit un bon candidat pour l'hybridation. Cette variété chinoise avait quelques caractéristiques inhabituelles, comme des graines énormes, des pistils rouges mixtes, des têtes rondes et pleines, et l'occurrence inhabituelle de têtes se développant sur les pétioles des feuilles. Les variétés de chanvre de Chine sont réputées de moyenne à très grande taille et d'apparence sativa. La maturation peut aller de très rapide à très lente puisque la Chine est un pays très vaste couvrant plusieurs degrés de latitude.
Modifié en dernier par John Public le 16 mai 2008, 16:01, modifié 1 fois.

John Public

Re: [Land-races] Les variétés d'antan

#273 Message non lu par John Public »

Oceanie


Papouasie - Nouvelle Guinée


Australie


Nouvelle Zelande[/size]
Kiwi Green, from Cannabis Culture back issue #29
Peu importe l'endroit où vous allez en Nouvelle Zélande, des centre villes aux zones rurales les plus éloignées, les plantes de Cannabis se développent quelque part. Après plus de 70 ans de prohibition, l'herbe est fermement entrée dans le tissu social du pays, et est cultivée par tout le monde, des gens professionels et du business aux chômeurs.
La New Zealand Green (ndt: le terme générique pour "herbe de Nouvelle Zélande" a priori) peut subsister en autonomie, avec de la ganja provenant de partout dans le monde. Pendant des années, les kiwis ont importé des graines d'Asie, d'Europe et d'Amérique du nord, sélectionnant les meilleurs souches, les croisant, et produisant des têtes honnêtes. La dernière édition du "Rough Guide" de Nouvelle Zélande les décrit comme " très puissantes".
Avec un climat tempéré et de nombreuses pluies dans la plupart des régions du pays, la Nouvelle Zélande est bien adaptée pour produire des arbres de ganja. Ce n'est pas inhabituel que les plantes atteignent 5 mètres (15 pieds) en hauteur et récoltent plus de 2 kilos de têtes, dans de bonnes conditions.

Origines culturelles
La plante Cannabis a été cultivée en Nouvelle Zélande depuis au moins le milieu du 19ième siècle. Des enregistrements historiques des années 1880 décrivent son usage médical pour l'asthme, la neuralgie, les menstruations et plein d'autres choses. Cultivée localement, le Cannabis était un ingrédient de base dans de nombreuses recettes médicales de l'époque. Un manuel de jardinage du 19ième siècle le recommande comme une plante décorative pour les jardins ornementaux.
Dans les années 1920, lorsque la première vague de répression insensée a parcouru le monde, la Nouvelle Zélande a rejoint les conventions internationales sur les drogues, formulées sous les auspices de la Société des Nations, qui prohibait les opiacées, la cocaine et le cannabis. Le Dangerous Drugs Act de 1927 a inclue la prohibition dans la loi de Nouvelle Zélande.
Envoyée dans l'underground, la marijuana est restée beaucoup dans les franges de la société de Nouvelle Zélande à travers les années 1930-1940. Parmi les plus urbains connaisseurs, c'était associé avec les musiciens de jazz, et durant la seconde guerre mondiale, avec les soldats américains qui l'ont occasionnellement apporté dans le pays.
La prospérité post guerre des années 50 a vu un tendre intérêt de la part des jeunes nouveaux zélandais sur tous les aspects de la culture américaine, incluant la beat generation et son utilisation de l'herbe. "Reefers" devint populaire parmi les musiciens locaux et leurs fans. La plupart du matériel disponible à cette époque était apporté dans le pays par les marins, qui restèrent une source majeure de fourniture jusqu'aux années 60 (En 1965, les douaniers étaient très embarrassés après avoir détenu un marin indien sur la suspicion de dealer de la marijuana, seulement pour trouver que son matériel était seulement du tabac. Les douaniers se plaignirent du fait qu'ils ne pouvaient pas identifier la marijuana car ils ne savaient pas à quoi ça ressemblait)

Explosion de croissance
La popularité de la marijuana a grandi exponentiellement parmi les kiwis à la fin des années 60 et au début des années 70, lorsque les cultivateurs commencèrent à être sérieux. Bien que non sophistiqués selon les standards actuels, les cultivateurs kiwi se sont rapidement fait une réputation pour la New Zealand Green, et ont commencé à exporter leur surplus vers l'Australie.
Les Nouveaux Zélandais ont toujours été enclins à voyager, et les années 60 et 70 en ont vu voyager encore plus que jamais. Naturellement, nombre d'entre eux ont rencontré de fines ganjas locales ici et là, et les plus entreprenants parmi eux les ont ramené pour les planter. Des souches de robustes sativas de Californie, Hawaii et Mexique ont fleuri sous le climat Pacifique, comme l'ont fait des souches indica d'Asie. Les légendaires Buddha sticks des années 70 avaient souvent quelques graines à l'intérieur, ce qui devint la base pour de nombreuses souches locales. Les tistous les pouces verts de la contre culture ont commencé à croiser les différentes variétés, sélectionnant les femelles les plus robustes avec les têtes de choix, sauvant les graines et portant la New Zealand Green vers de nouvelles hauteurs.

Les endroits spéciaux
Dans les années 70, la péninsule de Coromandel est devenu célèbre comme zone de culture de première qualité. Cette zone de collines, largement oubliée après que la ruée vers l'or du 19ième siècle soit venue et repartie, a attiré de nombreux jeunes gens cherchant un mode de vie alternatif. Etant à moins d'une demi-journée de voiture d'Auckland, Coromandel est rapidement devenu une source majeure fournissant le marché urbain.
D'autres régions, comme le Northland, le East Cape, et Marlborough devinrent à leur tour reconnue comme des quartiers généraux de l'herbe. Dans les années 80, le Cannabis était devenu la récolte numéro 1 en terme de valeur pour de nombreuses zones rurale.
L'herbe n'était en aucune façon immunisée contre l'inflation et la culture cupide des années 80. Les prix augmentèrent durant toute la décade, avec l'augmentation vinrent les voleurs, la violence et même des meurtres qui acquirent de deals ayant mal tournés. Inévitablement, les médias sensationnalisèrent de tels incidents. Avec la logique mal tournée pour laquelle les défenseurs de la prohibition sont connues, la violence était associée à la marijuana à la place de l'associer à la loi qui encourageait la violence en premier lieu.

Vers l'indoor
Durant les années 90, la culture en indoor arriva en ville. Des placards et chambres d'amis aux usines entièrement dévouées aux cultures commerciales, les cultivateurs kiwis trouvèrent que le bel indoor avait de nombreux avantages face au bush. Les cultures pouvaient être réalisées toute l'année, arrêtant les raccourcis de saisons qui prévalaient jusqu'à présent avant la récolte d'automne. La culture indoor améliora également la sécurité, éliminant les dangers pour les plantes d'être mangées par les animaux sauvages, réduisant le risque d'être découvert par la police et d'autres indésirables.
De nombreux fumeurs kiwis ont préféré les variétés indoor, spécialement la skunk cultivée de stock importé. Pour certains, la "bush weed" est devenue du bas de gamme, bien que d'autres préfèrent le buzz plus naturel qui selon eux, vient du rayonnement solaire et du sol organique.
La technologie de culture indoor continue à devenir moins cher et plus accessible, rendant les fumeurs des villes moins dépendants des fournisseurs ruraux. Les zones pauvres du pays, où l'économie avait été boostée par la culture de Cannabis, en ont souffert.
De nos jours, la bush weed se vend entre $200 et $300 l'once.
Une balle avec assez pour deux joints modestes enveloppée dans du papier aluminium se vend $20 à $25NZ ($8-10US). Pour ceux qui veulent plus mais ne veulent pas investir une pleine once, le sac à $50 est une unité populaire. Il peut contenir de 3 à 7 grammes, dépendant de la qualité et de qui vous connaissez.

Un futur puissant
Est ce que la New Zealand Green est devenue plus puissante avec les années? Les prohibitionnistes alarmistes disent que oui, les tests scientifiques disent que non. Le trou d'ozone de l'hémisphère sud assurent le fait que l'herbe des Kiwi reçoit plein de radiation UV. La plante produit du THC pour se protéger contre les UV, et le trou d'ozone grandit. Qu'est ce que cela signifie pour la New Zealand Green? Regardez l'espace.


Iles du Pacifique

1stCutIsTheDeepest

Re: [Land-races] Les variétés d'antan

#274 Message non lu par 1stCutIsTheDeepest »

Salutations à tous,

Grand merci à toi John Public pour ce post fort instructif sur les variétés dites Landraces (d'ailleurs ne devrait on pas les appeller "endémiques" ?)
c'est vraiment un pied à lire ces infos !! mille merci :topcool:

Je rêve de la libanaise rouge, mais n'ayant pas encore les connaissances nécessaires pour me lancer dans ce type de culture, je me demande s'il ne pourrait pas être intéressant de dresser un tableau qui contient, pays par pays, les périodes d'ensoleillement, T° et hygro moyennes ( ou exactes ) , ainsi que les compositions des sols des régions où poussent les Landraces des pays en question.

Les premiers paramètres cités devraient être + ou - facilement trouvables...il n'y a que les compositions des sols qui (me) posent problème.

Je suis convaincu de l'importance de ces paramètres pour ces espèces... (d'où mon interrogation sur l'appellation "endémique" ) et suis tout autant convaincu qu'en indoor, n'importe quel climat est imitable (là du coup elles ne seraient plus endémiques les Landraces...bon alors on oublie le coup de l'endémique ? )

C'est :taper: quand on se met à raisonner sur les termes, mais ça permet tout de même de pousser à la réflexion.

Je m'en vais donc constituer mon petit tableau...tout convaincu :taper: que je suis
Ne sachant pas combien de temps ça va prendre, si de votre coté, vous avez des données, ça serait bien sympa de les poster ici
j'en ferai de même bien entendu :wink:

++

leMarcellllllll

Re: [Land-races] Les variétés d'antan

#275 Message non lu par leMarcellllllll »

Merci beaucoup John, et un grand bravo à toi !! :topcool:

ça nous fait de la bonne lecture pour le week end :lol:

fabotanik

Re: [Land-races] Les variétés d'antan

#276 Message non lu par fabotanik »

:shock:
Mais c'est du lourd ça john :topcool:

Bravo à toi :wink:

++

Offthemanz

Re: [Land-races] Les variétés d'antan

#277 Message non lu par Offthemanz »

Salut John,

Eh bah Voila un post qui complete magnifiquement le topic sur les landraces !!!
Aurais tu des renseignement sur les hawaiiennes style Pakalolo?

Merci pour cette publication !

Offthemanz

Re: [Land-races] Les variétés d'antan

#278 Message non lu par Offthemanz »

YoPyOp
1stCutIsTheDeepest a écrit :
Je rêve de la libanaise rouge, mais n'ayant pas encore les connaissances nécessaires pour me lancer dans ce type de culture, je me demande s'il ne pourrait pas être intéressant de dresser un tableau qui contient, pays par pays, les périodes d'ensoleillement, T° et hygro moyennes ( ou exactes ) , ainsi que les compositions des sols des régions où poussent les Landraces des pays en question.
Perso je connais pas la Libanaise rouge, mais le rouge libanais ca oui, ya ptete confusion?
Sinon du cote de bluehemp tu dois avoir des seeds de libanaise en mode landrace.
Pour avoir fume du rouge libanais ya pas si longtemps a Dam jdois dire jsuis pas fan:
Celui ci etait assez dur d'un aspect marron tirant vers le rouge, l'odeur etait tres similaire aux hash marocains de moyenne qualite. Le gout est assez fort, ca arrache un peu la gorge a vrai dire, c est assez epice koi, limite pimente. Et le high comparable a un hash marocain ne durant pas longtemps 1 a 2 heures et pas energisant, c surrement parce que les plants sont recoltes tres tardivement pour le red libanais.
Pour moi rien de comparable au Temple Ball, mais c une autre histoire, d ailleurs c pas fait pareil.

Autrement t as des infos geographiques sur les landraces dans la page principale du vibescollective.

Voilou, j espere pouvoir t aider dans tes recherches.

Homer

Re: [Land-races] Les variétés d'antan

#279 Message non lu par Homer »

Merci d'apporter ta pierre à l'édifice John Public...

John Public

Re: [Land-races] Les variétés d'antan

#280 Message non lu par John Public »

Offthemanz a écrit :Salut John,
Aurais tu des renseignement sur les hawaiiennes style Pakalolo?
Pas de première main mais au cours de discussions et de lectures, j'ai cru comprendre que Pakalolo était un terme générique pour désigner de l'herbe de bonne qualité dans le Pacifique, un peu comme "dagga" en Afrique du sud ou "lambsbread" ou "collie/ kali weed" en Jamaïque. Au niveau des souches hawaiiennes, généralement, on dit qu'il n'y a pas de souches natives des îles d'Hawaii mais surtout de très nombreuses et diverses souches apportées d'une part du Pacifique et d'autre part, et de manière beaucoup plus importantes, par les américains au cours du XXième siècle. Parmi les gens ayant beaucoup participé à ça, les membres du gang californien BOEL (pour "Brotherhood Of Eternal Love") qui ont utilisé les îles hawaiiennes comme base de production de marijuana à destination du continent américain et plus particulièrement de la Californie, à partir des années '60. Parmi les noms célèbres, la Kona gold ou la Maui Waui, des pures sativas légendaires, issues probablement de souches thaïlandaises et de colombiennes. A l'heure actuelle, les témoignages sur internet mentionnent une forte présence d'hybrides dans ces îles et, à l'opposé, le fait que les sativas "old school" sont quasi introuvables, hormis au près de vieux cultivateurs bien cachés en altitude loin des touristes.

A ma connaissance, Breeder Choice a obtenu des semences de Kona gold mais a du renoncer à la vendre pure, étant dans l'impossibilité d'obtenir des têtes d'une taille convenable à partir des individus de la souche pure. Une souche amateur qui circule beaucoup sur le circuit international internet est la Molokai frost, qui a été breedée à Hawaii à partir de souches hawaiiennes, avec une double influence indica / sativa, une forte production de résine, une bonne productivité, mais une certaine tendance à l'hermaphrodisme. Une autre piste intéressante est la souche Hawaiian sativa de Federation seeds qui, si elle semble avoir été travaillée, reste une des souches parmi les plus proches des souches hawaiiennes, du moins parmi celles que l'on peut trouver dans le commerce, et selon de nombreuses personnes.

Voilà, de mémoire... En tout cas, c'est un sujet passionnant les souches hawaiiennes, car les projets de breeding faits sous les tropiques sont toujours particuliers, avec de nombreux parents tropicaux. Une autre souche mythique du même genre que la Haze ou que les hybrides hawaiiens est la Mullumbimby madness, qui est une sorte de souche australienne "old school" composée de sud indienne, colombienne et thaï.

Gomorrhe

Re: [Land-races] Les variétés d'antan

#281 Message non lu par Gomorrhe »

:topcool: Un grand BRAVO pour ce travail laborieux! :ange: :wink:

bozo

Re: [Land-races] Les variétés d'antan

#282 Message non lu par bozo »

:topcool: :topcool: :topcool:

Merci à vous :cool:


Et bonnes vibes :petard:

goufi

Re: [Land-races] Les variétés d'antan

#283 Message non lu par goufi »

Quel beau post les gars :roll: C'est vraiment du bon boulot et même si c'est pas
toujours facile à comprendre (je ne suis ni biologiste, ni généticien), c'est super
instructif ... J'en ais pas terminé avec tout ça et je vais surement en faire mon
livre de référence ...

:wink: :wink: :wink:

rico11

Re: [Land-races] Les variétés d'antan

#284 Message non lu par rico11 »

salut a toi
juste pour dire que ela est tres interreant a lire un peu de culture cerebrale c pas mauvais
:wink:

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elrindell
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Enregistré le : 15 janv. 2007, 16:49

Re: [Land-races] Les variétés d'antan

#285 Message non lu par elrindell »

:roll:
rico11 a écrit :salut a toi
juste pour dire que ela est tres interreant a lire un peu de culture cerebrale c pas mauvais
:wink:

Sans vouloir paraître méchant, on peut pas en dire autant de ton post :taper:
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«Je voudrais que le dernier des rois fût étranglé avec les boyaux du dernier prêtre.»
Jean Meslier (1664-1729)

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