Les mauvaises démocraties font souffrir le peuple
La violence envers autrui, la perversion et la cruauté n'appartiennent pas à la nature propre de l'être humain. Ces excès sont le résultat du système de valeurs mises en place, des défaillances éducatives et sociales de la société, et du manque d'autocritique et de réflexion sur elle-même.
Quand une société comme la société marchande actuelle, s'autorise à négliger l'éducation de certains êtres humains, tout en privilégiant de façon outrageuse et népotiste, une petite élite ... quand elle s'autorise à plonger des hommes dans le dénuement total moral et physique ... quand elle se permet de jeter dans la rue des êtres humains les obligeants à développer des attitudes de survie identique à la jungle ... et bien, une telle société, augmente doucement mais sûrement, le degré de violence, de cruauté et de perversité de son humanité.
Quand une société s'autorise a écraser des parents sous le poids du stress, de l'insécurité, de la charge de travail salarial et domicile et des valeurs absurdes véhiculées par la télé, elle conduit une partie de sa population, frustrée de toutes parts, à se violenter elle-même - alcoolisme, dépression, drogue etc. - et à violenter les plus faibles des siens - femmes, enfants.
Quand une société insinue la peur et le racisme pour des raisons bassement électorales et commerciales, quand elle préfère laisser se développer l'injustice plutôt que la justice, le népotisme plutôt que le mérite, la violence policière plutôt que le respect, elle alimente sa propre société en violence, en cruauté et en perversité.
Quand une société préfère donner à vénérer l'élite narcissique plutôt que le peuple, la vanité plutôt que l'humilité, l'égocentrisme plutôt que la simplicité, le VIP plutôt que l'égalité, l'égoïsme plutôt que le partage, la domination plutôt que le mutualisme, le plaisir plutôt que l'amour, l'avoir plutôt que l'être ... elle engendre en son sein même, toujours plus de nihilisme, de violence, de cruauté et de perversité
Lorsque qu'une société, banalise à l'aide de ses médias le meurtre, la torture, la froideur, la cruauté et l'insensibilité, et l'idée selon laquelle la vie de certains êtres humains - de préférence issus de pays pauvres - est insignifiante par rapport à la vie d'autres êtres humains - de préférence blanche et occidentale - elle génère de plus en plus d'insensibilité, d'égoïsme et de capacité au génocide et à la cruauté.
Quand une société jette de plus en plus de gens en prison, à la merci de la perversion et de la cruauté qui y règne, au lieu de choisir les alternatives et de rendre le monde carcéral vivable, pédagogique et réellement éducatif ... elle fabrique de plus en plus de violence, de cruauté et de perversité.
Quand une société institue l'injustice, la corruption, et la manipulation dans ses relations intercommunautaires, quand elle préfère utiliser la cruauté, la terreur, et la guerre plutôt que la diplomatie pour résoudre les problèmes de l'humanité, elle soutient et stimule le système violent, cruel et pervers à l'échelle humaine.
Quand une société humaine, offre de plus en plus de pouvoir à des êtres humains de plus en plus claniques, de plus en plus insensibles à la souffrance des « hors clans », des êtres humains de plus en plus élitistes, de plus en plus arrivistes, de plus en plus cruels, de plus en plus pervers, de plus en plus froids et manipulateurs, de plus en plus cyniques, de moins en moins responsable de la collectivité humaine tout entière ... elle engendre dans l'humanité de plus en plus de cruauté, de violence et de perversion.
Nous le voyons donc, la capacité humaine à faire souffrir ses semblables, a torturé ses congénères, à pervertir autrui, a décider du meurtre en série comme du meurtre industriel, à décider de ramener un autre peuple au Moyen Âge sans en mesurer les conséquences humaines ... toutes ces capacités humaines, ou plus précisément inhumaines, sont le fruit d'un contexte, d'un certain type d'éducation, en aucun cas il ne s'agit d'attitude innée.
La capacité à déclencher des guerres sans se soucier de la population vulnérables, la capacité de maintenir un pays dans le chaos pour arriver à ses fins, toutes ces capacités perverses ne sont pas innées en l'homme mais acquises au sein d'un tissu éducatif favorisant le narcissisme, la clanicité, l'élitisme discriminant, l'insensibilité à autrui, le désir de toute-puissance, etc..
L'humanité a les moyens d'être la plus universelle, la plus juste, la plus fraternelle et la plus égalitaire de toutes les espèces quand elle s'en donnera les moyens.
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