2) Par rapport au fascisme écologiste. Dans l'absolu, perso, j'en ai rien à foutre de l'humanité et si elle pouvait disparaître de la surface de la Terre au plus vite, ça serait un bien selon moi.
Plus de 30 000 années que Homo Sapiens cretinus pullule en détruisant tout sur son passage, c'est bien assez de temps pour réaliser que l'humain n'aura jamais la sagesse nécessaire pour réguler sa soif de sang, de possession, de pouvoir et de cul.
Nous allons passer très prochainement la barre des 7 Milliards d'individus et en 2050, nous serons 9 Milliards d'êtres inhumains. Représentez vous seulement ce que représente un tel chiffre en terme de bio-masse ? Neuf Milliards, c'est pas chez les mammifères qu'on trouve une telle comparaison. Ni même chez les oiseaux, et je suis même pas sûr que les poissons pélagiques parviennent à se quantifier sur un tel chiffre. Seuls de minuscules insectes peuvent représenter des colonies de plusieurs milliards d'individus, sans conséquences néfastes pour la planète toutefois du fait de leur masse minuscule. Et quand je dis 9 milliards d'êtres humains, cela inclut aussi les élevages pour les nourrir, l'agriculture, le béton pour abri et pour acheter tant de choses inutiles, etc...
L'enjeu que personne n'ose afficher pour que l'humanité se survive à elle-même, c'est l'idée de décroître démographiquement. A commencer par les pays riches qui ont le plus fort impact environnemental par habitant de par leur hyper consommation en tout.
Mais c'est tellement tabou l'idée de cesser de pondre des gosses à la chaine (même si ils crèveront de faim demain), que tout discours sur ce sujet serait considéré comme proprement scandaleux dans nos pays. Ils faut transmettre nos gènes coute que coute et faut plein de gosses pour toujours plus de croissance.
Nous sommes des animaux aussi stupides qu'égoïstes et nous crèverons de cet égoïsme. Les dommages co-latéraux sont pour moi justement ce qu'il y'a de scandaleux. Un loup, un ours ou n'importe quelle bestiole ou plante n'a aucune chance contre l'humain. Et notre cynisme concernant notre sois disant supériorité intellectuelle face au reste du vivant fait passer les quelques marginaux dans mon genre pour des connards qui préfèrent sauver la nature plutôt que l'humanité. Bah justement, si j'admets être plutôt fâché contre ma propre espèce, je crois que mon fascisme bio-écolo-etc, serait la seule et unique voie qui pourrait pourtant la sauver même si elle ne le mérite pas. L'humain ne disparaitra jamais totalement. Mais des milliards de personnes vont mourir de faim ou de mort violente avant la fin de ce siècle, du fait qu'on est déjà trop nombreux et que la Terre est à bout de souffle. La technologie ne peut rien même si je suis un féru de sciences et de progrès technique. C'est avant tout une remise en question profonde de notre modèle économique et démographique mondial qui pourra changer quelque chose. Comme c'est pas prêt d'arriver et que nous considérons toujours le reste du vivant comme un dommage co-latéral mineur, ma foi, je suis en paix avec ma conscience concernant mon fascisme écolo. Que l'humanité crève, et que les derniers grands mammifères carnivores bouffent ceux qui resteront, ça sera une excellente nouvelle pour la vie. Une humanité qui tue ses femmes, guerroie par idéologie ou appétit pour l'argent, qui voue un culte pour le paraître et se désintéresse complètement de la connaissance pour sa plus grande partie (ou je pense que les grands esprits de ce monde sont nettement moins nombreux que les imbéciles intellectuellement paresseux) ne mérite aucunement de survivre. Nous sommes des bêtes encore trop attardées...
