Merci pour les infos fan de jack ;oFan_de_Jack a écrit :ah .... on nous dit dans l'oreilllette que l'on aurait une piste ... un loby fr visiblement ?
http://owni.fr/2011/03/15/revelations-a ... fukushima/
une autre petite douceur après celle-ci ?![]()
source : http://www.lemonde.fr/japon/Le point sur les réacteurs de Fukushima-Dai-Ichi :
* Réacteur n°1 : le processus de refroidissement ne fonctionne pas, le cœur du réacteur a partiellement fondu, de la vapeur radioactive s'est échappée, une explosion d'hydrogène a eu lieu, de l'eau de mer est toujours injectée pour tenter de refroidir le réacteur.
* Réacteur n°2 : le processus de refroidissement ne fonctionne pas, le cœur du réacteur a partiellement fondu, les barres de combustibles se sont retrouvées temporairement et totalement hors de l'eau, deux explosions successives ont eu lieu mardi matin (heure japonaise), de l'eau de mer est toujours injectée pour tenter de refroidir le réacteur, l'enceinte de confinement est endommagée. La pression et la température seraient maintenant stabilisées.
* Réacteur n°3 : le processus de refroidissement ne fonctionne pas, le cœur du réacteur a partiellement fondu, de la vapeur radioactive s'est échappée, de l'eau de mer est toujours injectée et l'armée a commencé à déverser de l'eau sur le réacteur.
* Réacteur n°4 : en maintenance au moment du séisme, deux incendies se sont déclarés mardi et mercredi, de la vapeur radioactive s'est echappée et l'état du combustible usagé qui se trouvait dans la piscine de stockage n'est pas déterminé. L'enceinte de confinement est endommagée. Tepco envisage de disperser de l'acide borique pour absorber les neutrons et limiter les réactions chimiques.
* Réacteur n°5 : en maintenance au moment du séisme, augmentation légère de la température dans la piscine de stockage. Le niveau d'eau a légèrement baissé mecredi matin (heure japonaise). Des opérations de refroidissement du combustible nucléaire usé sont en cours.
* Réacteur n°6 : en maintenance au moment du séisme, augmentation légère de la température dans la piscine de stockage. Des opérations de refroidissement du combustible nucléaire usé sont en cours.
L'empereur s'est exprimé aussi visiblement (il ne le fait que dans des cas extremes dixit les commentaires)
Source : http://www.asn.fr/L’ASN fait le point sur la situation de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi.
Evolution préoccupante de la piscine de stockage du combustible usé du réacteur n°4
et de la sûreté du réacteur n°3
Le 15 mars les mesures d’évacuation de la zone des 20 km autour de la centrale ont été
pratiquement achevées et les autorités japonaises ont demandé la mise à l’abri de la
population dans un rayon de 30 km. Le survol de cette zone est désormais interdit.
Les opérations de décompression volontaire des enceintes conduisent à des rejets
radioactifs. Les balises de mesure de villes localisées entre la centrale et Tokyo, le long des
cotes, relèvent une élévation des débits de dose. De même pour les balises situées à proximité
de l’agglomération de Tokyo. Toutefois, à Tokyo, cette élévation de radioactivité reste faible
et ne nécessite pas d’action particulière de protection des populations.
La radioprotection des travailleurs sur le site est très préoccupante notamment en ce
qui concerne le niveau de rayonnement en salles de commande. Une élévation provisoire du
niveau de radioactivité pendant environ une heure a conduit à une évacuation provisoire de la
centrale.
La piscine de stockage du combustible usé du réacteur n°4 constitue la principale
préoccupation.
I – Point de la situation sur la piscine de stockage du combustible du réacteur n°4
Un incendie s’est déclaré au niveau de la piscine d’entreposage du combustible usé du
réacteur n°4 le mardi 15 mars 2011 aux alentours de 09h30 (heure locale); l’état du
combustible stocké dans cette piscine, potentiellement affecté par l’incendie, n’est pas
déterminé. Le feu a été éteint vers 12h00 (heure locale). Un deuxième incendie s’est déclaré le
16 mars 2011 à 5h45 (heure locale). Cet incendie est éteint. L’ossature du bâtiment est
fortement endommagée.
La vaporisation de l’eau de la piscine se poursuit. Une partie des assemblages de
combustible stockés serait désormais découverte. Le dénoyage du combustible peut conduire
à un éclatement des gaines du combustible. Les autorités japonaises ont par conséquent
indiqué que des rejets radioactifs sont susceptibles d’être émis directement dans l’atmosphère.
L’exploitant Tepco et les autorités japonaises recherchent des moyens d’appoint pour
reconstituer le remplissage de la piscine.
1/2
Ce réacteur était à l’arrêt pour maintenance lors du séisme depuis novembre 2010.
II – Point de la situation sur le réacteur n°2
La fusion partielle du cœur est confirmée à hauteur de 33% environ, l’exploitant
poursuit l’opération de refroidissement du cœur par injection d’eau de mer autant que
possible.
Deux explosions successives, à 06h10 et 10h (heure locale) le 15 mars, ont
probablement entraîné une dégradation de l’enceinte de confinement en sa partie inférieure.
Cette perte de l’intégrité de l’enceinte serait à l’origine de l’augmentation significative des
rejets radioactifs détectés de manière ponctuelle en limite du site.
Le réacteur n°2 avait été automatiquement mis à l’arrêt lors du séisme.
III – Point de la situation des réacteurs n°1 et 3
La fusion partielle du cœur du réacteur n°1 est confirmée à hauteur de 70 % environ.
La fusion partielle du cœur du réacteur n°3 est également confirmée. Le refroidissement de
chacun des réacteurs par injection d’eau de mer se poursuit autant que possible. Chaque
enceinte de confinement est restée intègre après les explosions survenues sur ces réacteurs.
Les efforts de l’exploitant pour alimenter le réacteur n°3 en eau ne suffirait plus à
maintenir le niveau d’eau en son sein. L’enceinte de confinement pourrait avoir été
endommagée, selon le gouvernement.
IV - Point de la situation sur les réacteurs n°5 et 6 – élévation de la température des piscines
Les réacteurs n°5 et 6 étaient à l’arrêt pour maintenance lors du séisme. Le
refroidissement des réacteurs était assuré par la circulation d’eau.
Un générateur électrique du réacteur n°6 a pu être préservé à la suite du tsunami.
Celui-ci permet une certaine alimentation en eau des deux réacteurs en vue du maintient de
leur refroidissement.
Une augmentation de la température de l’eau des piscines stockant le combustible est
observée.
Source : http://incorrigibles.wordpress.com/2011 ... -de-kyoto/Il a plu hier en fin de journée à Kyoto et ici nous avions tous la même idée en tête: pluie radioactive ? Le vent a soufflé toute la nuit et nous comptons les heures qui nous séparent de notre retour en France. Nous avons décidé de fuir le pays. Ce que nous vivons ici devient tellement inquiétant que nous avons douloureusement choisi d’abandonner les Japonais à leur triste sort. Croyez moi, c’est de loin le plus difficile.
Difficile aussi de bien s’informer entre la pression de la multitude de mails que nous recevons d’Europe et les news qui tournent en boucle. Hier, à partir de 11h du matin et toute la journée, l’ambassade de France a laissé le même message de « tout va bien » sur son site internet alors qu’elle nous avait assuré que nous serions fixés mardi et que tout serait mis en œuvre pour nous rapatrier s’il le fallait. Le soir, nous apprenions que le degré de dangerosité nucléaire atteignait le niveau 6 sur une échelle de 7, et que surtout – et on s’y attendait -, la France ne pouvait ordonner officiellement le rapatriement de ses ressortissants en raison des fortes pressions des lobbies. Comme à chaque fois, à chaque crise majeure dans un pays du monde, nous expérimentons le mensonge d’Etat et multiplions de ce fait par deux chaque information que nous recevons.
En face de nous, les Japonais préparés depuis leur naissance à l’inéluctable accident, nous regardent perplexes mais aussi très angoissés. Ils ne peuvent pas fuir, ici on n’abandonne pas son pays. Ils s’accrochent à leur spiritualité, à ce grand corps qu’ils composent tous ensemble. Leur dignité est une leçon sans pareille pour nous les Occidentaux. Nous ne pouvons que leur envier leur force solidaire.
Depuis le tremblement de terre, nous avons passé nos journées en famille avec Kuni et Keiko, le peintre de kimono et sa femme sur lesquels Marc Petitjean le cinéaste que j’assiste, réalise un documentaire depuis des années. Nous les avons filmés dans ce moment tragique et criant de vérité. Heureusement, nous buvons beaucoup de saké et rions aussi aux larmes.
Les avions affichent complets, les compagnies aérienne profitent de la situation pour faire monter les enchères. Le prix le plus bas qu’on nous ait proposé : 1700 euros l’aller simple pour Paris. Nous allons prendre le train pour le sud du pays tout à l’heure et attraper un vol pour Séoul vendredi, d’où nous rejoindrons la France. Il nous reste trois jours à passer sur l’île du Levant, en attendant nous allons essayer de prendre exemple sur la sagesse orientale.
Marie Bonnard