Élection présidentielle française de 2012

Ici on parle de tout et n'importe quoi mais pas de cannabis, ni d'autres drogues : quiz, politique, actualité, médias, manifestations, etc. tout en restant bon esprit et sans flood inutile !

L'isoloir...

Le sondage s’est terminé le 05 mai 2012, 22:15

J'irai
130
67%
Je n'irais pas
46
24%
Sans opinion
18
9%
 
Nombre total de votes : 194

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Flask
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Re: Élection présidentielle française de 2012

#121 Message non lu par Flask »

Dire qu'ils le feront ça , ils peuvent :mrgreen:

Le faire c'est mortn ça remet en cause beaucoup trop de traité internationaux, on est beaucoup trop enlisé dans l'embriquettement d'intérêt mondial :idea:
Don't feed the troll in me :sm15: :insulte: :lol:

Index des guides et tutoriels

‎"La question anarchiste devrait être : pourquoi se soucier d'affronter un pouvoir qui a perdu toute signification et qui n'est plus que pure simulation ?"

‎"Ce qui me fascine, c'est de voir qu'on ose encore présenter le travail comme une solution à la misère, malgré le fait qu'un SDF sur trois travaille, justement. C'est ça aussi, le miracle de la flexibilité. T'es flexible, mais tu peux pas louer d'appartement parce que le bailleur, il est pas tellement fan de ton CDD flexible, de tes périodes de chômage flexibles, de ton compte en banque flexible.
La pénurie de travail, comme si c'était ça le problème, comme si c'était pas l'argent, le problème. "

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metallicseed
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Re: Élection présidentielle française de 2012

#122 Message non lu par metallicseed »

mough-lee a écrit :
metallicseed a écrit :
zob a écrit :Certains si, chez les communistes en général, à l'ump c'est plus professions libérales toubibs avocats , ps un peu plus de haute fonction publique. Reste donc ce que j'ai toujours dit, une part de tirage au sort, une part de proportionnelle, le reste à définir.
analyse moisie :lol: le proletariat et la classe moyenne votante elisent a peu pres autant ump et ps, si ils votaient a gauche (la vraie) celle ci serait au second tour, la plupart des docs de ma connaissance votent socialo/coco, je connais pas d'avocats par contre pour ce qui est des petits patrons/artisans ca jongle souvent entre fn et pcf.
c'est peut etre particulier dans ma region mais c'est comme ca, encore que les plus a gauche pour la plupart ont lachés les urnes. :lol:


Pour ce qui est de la gueguerre votants/ non-votants faudrait peut etre commencer a respecter les avis de chacuns, je crache pas a la gueule de mes amis qui votent, et eux ne me cassent pas les burnes parce que j'y crois plus.
d'où ils tirent leur revenu ? securité sociale, assurances, mutuelles et depuis quelques années des patients vu qu'on detruit le secu mais je sais ou tu veux en venir, si les plombiers etaient payés par la secu il seraient peut etre pas socialos/cocos, le fait d'etre medecin meme si beaucoups l'oublient ca demande d'etre humain dans le noble sens du terme, perso je vais pas voir les "hommes d'affaire".
p-ê parce que dans l'ensemble leur protection n'est pas terrible face à d'autre groupes (multinationnale, services public, employés bénéficiant de syndicats etc...) ? et qu'ils sont tournés vers une économie locale ? L'UMP à plus tendance à être néo-libérale en cautionnant la mondialisation plutôt que la nationnalisation ainsi que le PS Tout a fait
https://www.cannaweb.info/growland/index.php

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geronimo
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Re: Élection présidentielle française de 2012

#123 Message non lu par geronimo »

kipilo a écrit :De toute façon, peu importe le parti, les candidats ont rarement eu une vie telle que la vivent les français, je pense aux mères célibataires, aux chomeurs en fin de droit, aux étudiants galérien, à toutes les personnes qui touchent le smic voire moins, bloqués dans un emploi sans possibilité d'évoluer réellement. Ils ont pas connu les fins de mois difficiles, la galère de trouver un appart, les factures qui s'accumulent, les crédits et j'en passe. Donc il pourront jamais me représenter, ils sont à mille lieux de la réalité et ne s'en rendent même pas compte.

Quand tu vois qu'ils sont même pas capable de faire tourner le pôle emploi correctement... :x
voilà ce que les francois le français abord, il n'y a pas de misère en fra que des fénéants....repeat after me.... :mrgreen: :mrgreen: :taper:

Un peu d'histoire :
AntiquitéLa démocratie prend ses racines principales dans les réformes engagées autour de la cité d'Athènes dans la Grèce antique autour du VIe siècle avant JC. Bien que la démocratie athénienne soit aujourd'hui considérée comme ayant été une forme de démocratie directe, elle faisait coïncider deux organisations politiques très différentes :

une Boulè (équivalent d'un conseil ou d'un Sénat) regroupant environ 500 citoyens, chargés de recueillir les propositions de loi présentées par les citoyens, puis de préparer les projets de loi ;
d'autre part, l'assemblée des citoyens (Ecclésia), exemple type de la démocratie directe.
Tous les citoyens athéniens avaient le droit de prendre la parole et de voter à l'Ecclésia, où étaient votées les lois de la cité, mais aucun droit politique ni citoyenneté n'était accordés aux femmes, aux esclaves, aux métèques : des 250 000 habitants d'Athènes, seuls 40.000 environ étaient citoyens et, sur ces 40 000, tous les hommes riches (tous les citoyens de la première et deuxième classes, environ 5 000) et la plupart des thètes (citoyens de la quatrième classe, environ 21 000) participaient aux réunions de l'ecclesia. Seuls les citoyens de la deuxième classe ont souvent envoyé une autre personne aux réunions.

L'une des plus anciennes traces de civilisation démocratique, bien que considérée par certains comme une oligarchie, a été retrouvée dans les Républiques de l'Inde, dont certaines ont été fondées avant le VIe siècle avant J.-C. Ces Républiques étaient connues sous le nom de Maha Janapandas et, d'entre toutes, Vaishali (l'actuel État du Bihar) serait la première démocratie de l'Histoire. Les systèmes démocratiques Sangha, Gana et Panchayat étaient en usage dans certaines de ces Républiques. Le système Panchayat est toujours en vigueur dans certains villages indiens. Plus tard, à l'époque d'Alexandre le Grand (IVe siècle), les Grecs écrivirent au sujet des États de Sabarcae et de Sambastai (les actuels Pakistan et Afghanistan) que « leurs formes de gouvernement [étaient] démocratiques et non monarchiques », selon les standards grecs de l'époque.[réf. souhaitée]

La République romaine organisait des élections mais, là encore, les femmes, les esclaves et une large partie de la population étrangère en étaient exclus. Le vote des riches avait plus de poids et la plupart des plus hautes fonctions était attribué à quelques familles nobles. Les offices n'étaient pas rémunérés et il était important d'être riche pour se prémunir de la corruption.

Les villes phéniciennes, comme Tyr, Sidon, Byblos..., avaient des traces de démocratie, des conseillés élu par les citoyens, proposaient des nouvelles lois au roi.[réf. nécessaire]

Certaines sociétés tribales réduites (entre 20 et 50 personnes), comme les bushmen australiens, n'avaient pas de chef et prenaient des décisions par consensus au sein de la majorité.[réf. nécessaire]
[color=#008040]"[size=85][i]Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée,
le dernier poisson pêché, alors vous découvrirez
que l'argent ne se mange pas.[/i] (dicton Cree)[/size]"[/color]

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Tintin
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Re: Élection présidentielle française de 2012

#124 Message non lu par Tintin »

Même si c'est pas totalement faux, c'est un joli raccourci que tu cites géro.

En tous cas sur la Démocratie à Rome, enfin, résumer l'histoire de la République à Rome et dans l'Empire en 5 lignes .... :alien:

mough-lee

Re: Élection présidentielle française de 2012

#125 Message non lu par mough-lee »

metallicseed a écrit :
mough-lee a écrit :
metallicseed a écrit :
zob a écrit :Certains si, chez les communistes en général, à l'ump c'est plus professions libérales toubibs avocats , ps un peu plus de haute fonction publique. Reste donc ce que j'ai toujours dit, une part de tirage au sort, une part de proportionnelle, le reste à définir.
analyse moisie :lol: le proletariat et la classe moyenne votante elisent a peu pres autant ump et ps, si ils votaient a gauche (la vraie) celle ci serait au second tour, la plupart des docs de ma connaissance votent socialo/coco, je connais pas d'avocats par contre pour ce qui est des petits patrons/artisans ca jongle souvent entre fn et pcf.
c'est peut etre particulier dans ma region mais c'est comme ca, encore que les plus a gauche pour la plupart ont lachés les urnes. :lol:


Pour ce qui est de la gueguerre votants/ non-votants faudrait peut etre commencer a respecter les avis de chacuns, je crache pas a la gueule de mes amis qui votent, et eux ne me cassent pas les burnes parce que j'y crois plus.
d'où ils tirent leur revenu ? securité sociale, assurances, mutuelles et depuis quelques années des patients vu qu'on detruit le secu mais je sais ou tu veux en venir, si les plombiers etaient payés par la secu il seraient peut etre pas socialos/cocos, le fait d'etre medecin meme si beaucoups l'oublient ca demande d'etre humain dans le noble sens du terme, perso je vais pas voir les "hommes d'affaire".
p-ê parce que dans l'ensemble leur protection n'est pas terrible face à d'autre groupes (multinationnale, services public, employés bénéficiant de syndicats etc...) ? et qu'ils sont tournés vers une économie locale ? L'UMP à plus tendance à être néo-libérale en cautionnant la mondialisation plutôt que la nationnalisation ainsi que le PS Tout a fait
Oui çà da demande d'être humain d'être médecin mais c'est un sacré business derrière et qui pousse à la privatisation de la sécu. Les médecins ont clairement intérêt à voter pour des représentants de sécu ou les représentant des défenseurs d'où vient leur revenu mais aussi et surtout à adopter un certain comportement dans leur rapport avec les pharmaceutiques aussi car çà peut avoir plus d'impact qu'un vote présidentielle mais aussi parce qu'en plus çà permait aussi de "protéger" leur taff pour les générations futur de médecin ce qui est un comportement pas souvent adopté en générale.

Mais je pense que c'est comme beaucoup de métiers aussi, un moment la routine, la fatigue survient et influence sur des tentations, voter gauche mais comportement allant à l'encontre, un peu de vache, un peu de laitière etc... mais un seul vaincra, surement le charme de la laitière. Choisir de protéger un métier qu'on exercera plus pour des ptits c*n qu'on connaitra pas ou rammasser un pactole tout de suite et maintenant ? pour certain le choix est fait... un homme reste un homme et on est pas dans une société qui prone les valeurs morales. On a les meme vices, faiblesses, besoins, envie qu'ils y a 5000 ans et y a + de 2000 ans apparraissait déjà des mouvements de prise de conscience sur le comportement de l'individu et autre (bouddhisme, Jesus etc...). On nous parle de développement durable comme si c'était une nouveauté...Amis les Indiens d'Amérique et autre animisme, aborigène et consor possèdent alors des siècles d'avance sur nous...

Mais effectivement, dans certains cas l'égoisme peut conduire à l'altruisme....
Modifié en dernier par mough-lee le 18 avr. 2011, 18:30, modifié 5 fois.

trunk247

Re: Élection présidentielle française de 2012

#126 Message non lu par trunk247 »

mough-lee a écrit :
free a écrit :
Reste donc ce que j'ai toujours dit, une part de tirage au sort, une part de proportionnelle, le reste à définir.
oui mais y-a-t-il un ou une seul(e) candidat(e) qui propose une modification, une reforme de la république, du système démocratique, sans oublier que nous sommes sous les diktat directives européennes ?

ils ont essayé une assemblée constituante en Islande et ? .. annulée par la cour suprême d’Islande quelques jours plus tard. Ici, oui on pourrait essayer et dans ce cas c'est une révolution citoyenne qui se heurterait à la force armée.
Mais sans leader ?
L'espoir, les politiques ?

Déjà aussi, est-ce qu'il y a un ou des candidats qui proposent une régulation et un contrôle du capitalisme sauvage de la mondialisation, et qu'ils expliquent comment ?

Oui il y en a, Besancenot déclaré pour le NPA sont pour une sortie de l'euro et un protectionisme économique national de gauche, contre la mondialisation d'une manière ouverte, le Parti Communiste doit lui aussi être dans le ton, et même j'ai entendu des voix au parti socialiste, de députés qui parlaient de sortir de la zone euro, de revenir au franc avec les dévaluations que ça impliqueraient mais qui auraient aussi pour effet de rééquilibrer la balance commerciale en offrant un gain de compétitivité aux entreprises françaises. Tout est possible, il faut que la voix d'un peuple intelligent se fasse entendre, dommage que dans l'ensemble ces propositions de gauche ou même simplement issues de considérations économiques de protectionisme tels que les USA les ont toujours pratiquées quand ça les arrangeait, en surtaxant tous les produits à l'import et subventionnant par exemple une agriculture industrialisée pour l'exportation ou comme en France on distribue chaque année des milliards d'euros de subventions d'argent public aux entreprises du CAC40, dommage donc qu'on ait l'impression/illusion médiatique qu'il n'y a que le Front National pour défendre les intérêts économique du pays. Donc c'est normal, ça nous montre l'étendue des possibles, dans un sens comme dans l'autre, mais il faut des politiciens pour ça qui ne soient pas trop démagogues, assez intelligents et cohérents, et aussi capables de prendre des décisions fermes au risque de susciter des mécontentement parmi nos (je l'espère) futurs ex-alliés de l'OTAN et de la zone économique européenne, puisque ce n'est que ça, l'ex-CEE.
Mais je devrais nuancer plus ce propos, désolé la flemme de le faire, en tout cas je prétends pas tout comprendre à la chose politique dans ce pays ou à l'économie mondiale, je me réfère seulement à des cours d'histoire de lycée ou début de fac et à la pauvre synthèse dont je suis capable des masses d'informations que je recueille de part et d'autre. Je laisse donc le champ libre à d'autres opinions.
Modifié en dernier par trunk247 le 18 avr. 2011, 15:36, modifié 1 fois.

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Tintin
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Re: Élection présidentielle française de 2012

#127 Message non lu par Tintin »

Juste une aparté,

Besancenot on le voit plus pour les menaces de mort envers sa famille ou bien ?

Parce que serieux, c'est l'homme invisible en ce moment.

mough-lee

Re: Élection présidentielle française de 2012

#128 Message non lu par mough-lee »

trunk247 a écrit :
mough-lee a écrit :
free a écrit :
Reste donc ce que j'ai toujours dit, une part de tirage au sort, une part de proportionnelle, le reste à définir.
oui mais y-a-t-il un ou une seul(e) candidat(e) qui propose une modification, une reforme de la république, du système démocratique, sans oublier que nous sommes sous les diktat directives européennes ?

ils ont essayé une assemblée constituante en Islande et ? .. annulée par la cour suprême d’Islande quelques jours plus tard. Ici, oui on pourrait essayer et dans ce cas c'est une révolution citoyenne qui se heurterait à la force armée.
Mais sans leader ?
L'espoir, les politiques ?

Déjà aussi, est-ce qu'il y a un ou des candidats qui proposent une régulation et un contrôle du capitalisme sauvage de la mondialisation, et qu'ils expliquent comment ?

Oui il y en a, Besancenot déclaré pour le NPA sont pour une sortie de l'euro et un protectionisme éconique national de gauche, contre la mondialisation d'une manière ouverte, le Parti Communiste doit lui aussi être dans le ton, et même j'ai entendu des voix au parti socialiste, de députés qui parlaient de sortir de la zone euro, de revenir au franc avec les dévaluations que ça impliqueraient mais qui auraient aussi pour effet de rééquilibrer la balance commerciale en offrant un gain de compétitivité aux entreprises françaises. Tout est possible, il faut que la voix d'un peuple intelligent se fasse entendre, dommage que dans l'ensemble ces propositions de gauche ou même simplement issues de considérations économiques de protectionisme tels que les USA les ont toujours pratiquées quand ça les arrangeait, en surtaxant tous les produits à l'import et subventionnant par exemple une agriculture industrialisée pour l'exportation ou comme en France on distribue chaque année des milliards d'euros de subventions d'argent public aux entreprises du CAC40, dommage donc qu'on ait l'impression/illusion médiatique qu'il n'y a que le Front National pour défendre les intérêts économique du pays. Donc c'est normal, ça nous montre l'étendue des possibles, dans un sens comme dans l'autre, mais il faut des politiciens pour ça qui ne soient pas trop démagogues, assez intelligents et cohérents, et aussi capables de prendre des décisions fermes au risque de susciter des mécontentement parmi nos (je l'espère) futurs ex-alliés de l'OTAN et de la zone économique européenne, puisque ce n'est que ça, l'ex-CEE.
Mais je devrais nuancer plus ce propos, désolé la flemme de le faire, en tout cas je prétends pas tout comprendre à la chose politique dans ce pays ou à l'économie mondiale, je me réfère seulement à des cours d'histoire de lycée ou début de fac et à la pauvre synthèse dont je suis capable des masses d'informations que je recueille de part et d'autre. Je laisse donc le champ libre à d'autres opinions.
Euh y a une nette différence entre "contre la mondialisation" et "l'organiser, l'encadrer".

Le problème c'est qu'elle est à l'état de capitalisme sauvage, sans garde-fou comme l'était le capitalisme nationale révélé au XIXème siècle. Enfin si, il y a un garde de fou c'est l'individualisme de nous et quel en est le résultat ? La société est à notre image hein

Le problème n'est pas à mon avis le capitalisme porté non pas sur la nation, donc sur la mondialisation, mais plutôt sa régulation.
Donc pour moi le nationalisme qui respire le gros conservateurisme en pronant "nan à une organisation du capitalisme de la mondialisation mais oui au capitalisme nationale" euh bof bof je trouve çà presque ridicule car à mon avis ces gens là auraient été au XIX ème siècle contre la capitalisme nationale....... et son organisation, dont ils veulent être les défenseurs :taper:

et puis lire des trucs comme refuser de dire son mot ds la mondialisation, refuser d'essayé de la coordonner, fuir les problèmes pour protéger les intérêts de son pays, çà fait peur....

Franchement à quand le droit de vote pour élire les responsables du FMI, de la banque mondiale, l'OCDE, l'OMS, l'OMC, de l'ONU, de l'OTAN ? et autre ministère mondiale ?

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Re: Élection présidentielle française de 2012

#129 Message non lu par free »



:lol: :okjesors:
Ø.....?.....Ø

Gomorrhe

Re: Élection présidentielle française de 2012

#130 Message non lu par Gomorrhe »

Pas de réaction sur les engagements de Hulot ? :lol:

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Re: Élection présidentielle française de 2012

#131 Message non lu par free »

hulot ? ce nom me dit quelque chose... c'est pas un gel douche ? :mrgreen: :lol:
Ø.....?.....Ø

sumerien

Re: Élection présidentielle française de 2012

#132 Message non lu par sumerien »

fc006000687e3d.jpg
fc006000936b98.jpg
fc006000142a0b.jpg
:ange:
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.

sumerien

Re: Élection présidentielle française de 2012

#133 Message non lu par sumerien »

L'abécédaire des promesses non tenues de Nicolas Sarkozy (2007-2011)


Nicolas Sarkozy ose tout. C'est même à cela qu'on le reconnaît. Jamais président, toujours candidat, le voici qu'il souffle sa quatrième bougie à l’Elysée. Il fait déjà campagne pour sa réélection. Dans les colonnes de l'Express, il confie le contraire : « je n'ai pas le droit de me livrer à des calculs si loin d'une échéance qui n'est pas encore dans la tête des Français.»

L'homme est sans gêne, mais cela ne le gêne plus.

Voici donc notre troisième mise à jour de l’abécédaire de ses promesses non tenues, réalisé une première fois en décembre 2008, une seconde fois en mai 2010. A l'Elysée, on se concentre déjà sur la réélection du candidat. Les thèmes se rodent. La protection des Français remplace la rupture.

Le Monarque use et abuse des moyens présidentiels pour sa propre cause. En mai 2010, il avait déjà fait publié au premier feuillet d'auto-justification publié par les communicants de l'Elysée sur les trois années d'action écoulées.

Les citations suivantes sont de Nicolas Sarkozy. Elles émanent de son propre abécédaire des promesses à tenir (que vous pouvez retrouver, puisque l'UMP l'a discrètement retiré du Web, sur le site Intox2007).


Afrique

« Je favoriserai le développement des pays pauvres, en cessant d'aider les gouvernements corrompus, en mettant en place une Union méditerranéenne avec les pays du Sud, en donnant la priorité à l'Afrique. Je m'intéresse à l'Afrique et je la respecte. » Le 26 juillet 2007, Nicolas Sarkozy a prononcé l'un des discours les plus humiliants du pays à l'égard de l'Afrique. Son « homme africain » n'était « pas assez entré dans l'histoire.» Son conseiller spécial, non élu mais très bavard, Henri Guaino, en était l'auteur. Sarkozy, pendant et après sa campagne, a aussi consolidé la Françafrique, ces réseaux occultes, hors diplomatie, qui mélanges gros intérêts privés et petites corruptions individuelles.
Son Union pour la Méditerranée lui a permis d'embrasser Bachar el-Assad, le boucher syrien qui, trois ans plus tard, tua plus de 400 manifestants contestataires.

Agriculture

« Je soutiendrai l’agriculture et l’industrie agroalimentaire » En 4 ans, Sarkozy a beaucoup parlé de l'agriculture. Il a tout promis mais n'a pas fait grand chose. Depuis sa déculottée aux élections régionales en 2010, il a multiplié les déplacements en terre agricole. Et nos paysans des temps modernes ont tout entendu : identité nationale (discours répété deux mot pour mot à 6 mois d'intervalles en 2009), désert médical, prêts bonifiés pour les nécessiteux (50 millions d'euros, quel effort), défense du bois, revalorisation des tarifs de rachat d'électricité, etc. L’agriculture avait subi la crise de plein fouet, plus tôt que les autres, à cause de la flambée des prix de l'énergie. En 2008, il promettait de réformer la PAC... par anticipation. En 2009, son ministre, le débauché Le Maire voulait que les producteurs de fruits et légumes remboursent des aides européennes.

En 2010, le Monarque promet la garantie des prix producteurs. Finalement, il n'impose qu'un engagement glissant de modération de marges mais pas de prix plancher. La grande distribution est ravie. En désespoir de cause, et de preuve, il recycle la suppression de la taxe professionnelle comme unique argument électoral. De Salon en Salon, il se glisse dans la peau d'un Chirac immobile qui flatte les croupes et les égos.

Allocations Familiales

« J’aiderai les familles à chacune des étapes de leur existence. En particulier, j’allouerai des allocations familiales dès le premier enfant. » Dès avril 2008, les familles en furent pour leurs frais, en apprenant que les bonifications accordées pour les adolescents ne seraient plus versées dès les 11 ans, mais après 14 ans.

Allocations chômage

« Comme souvent en France, en matière de chômage ou en matière de minima sociaux, on indemnise chichement, mais longtemps. Alors qu'il faudrait indemniser fortement, mais brièvement pour que chacun soit incité à reprendre rapidement un emploi. Je propose que l'allocation chômage ne puisse pas être inférieure au salaire minimum, mais que nul ne puisse refuser plus de trois offres d'emploi correspondant à ses compétences. » Les allocations chômage n'ont pas été réévaluées comme promis. Pire, un demandeur d'emploi sur deux n'est pas indemnisé par pôle emploi. En octobre 2008, au plus fort de la crise, le dispositif de l'offre raisonnable d'emploi a été adopté : trois offres refusées déclenchent une suspension des allocations chômage pendant 2 mois.

Autorité

« Je ne crois pas à la République sans un minimum d'ordre, l'ordre républicain, je ne crois pas qu'on peut tout faire, je crois à la justice, mais je crois aussi à la fermeté. » Depuis qu'il est élu, les violences aux personnes, et même les incivilités aux représentants de l'ordre n'ont cessé d'augmenter.

Banlieues

« Si je suis élu je mettrai en œuvre un grand plan Marshall de la formation pour tous les jeunes de nos quartiers, pour qu’aucun ne soit laissé de côté, pour que chacun puisse tenter sa chance, pour que chacun ait un emploi.» Le plan Marshall n'a pas eu lieu. Nommé en mai 2007, virée en novembre 2010, Fadela Amara, secrétaire d’Etat à la Ville, a tout tenté, tout avalé. Elle y a sans doute cru. Et comme son chef, elle a pris ses mots pour des actes : site web participatif (en juin 2007), «plan anti-glandouille » (août 2007), plan « Banlieues Espoirs » en février 2008 soi-disant doté d'un milliard d'euros. Au final, elle s'abrita derrière le plan ANRU (34 milliards d’euros) pour la rénovation urbaine mis en place … en 2004. En décembre dernier, son remplaçant, l'ancien communiste devenu centriste Maurice Leroy prévient : « Je ne suis pas Merlin l'Enchanteur, je n'ai pas de baguette magique. »

Bouclier Fiscal

« Pour redonner confiance aux investisseurs, (…) il faut d’abord réconcilier la France avec la réussite. Or, au-delà de notre culture collective, nous savons que l’une des difficultés concrètes est fiscale. C’est pour cela que j’ai toujours défendu l’idée d’un bouclier fiscal qui limite à un pourcentage donné les prélèvements qui peuvent s’accumuler, une année donnée, sur le revenu d’un même contribuable. Je crois à un bouclier fiscal à 50 % intégrant la contribution sociale généralisée (CSG) et la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS). Autrement dit, nul ne paiera au fisc plus que la moitié de ce qu’il a gagné.»
Mesure phare du paquet fiscal, l’abaissement du bouclier fiscal de 60% à 50% des revenus, ajouté à l’intégration de la CSG et de la CRDS dans son assiette, n’a pas produit les effets escomptés : les exilés fiscaux ne sont pas revenus en masse en France. Les investissements étrangers en France n’ont pas varié. Au printemps 2010, le bouclier fiscal devient un boulet électoral, le symbole de cette présidence des riches.

A l'été 2010, Sarkozy accepte de s'en séparer. Il feint l'harmonisation fiscale avec l'Allemagne et promet une grande réforme de la fiscalité.... du patrimoine. Un argument crétin. En mars 2011, François Baroin présente le projet. Les Très Riches auront un dernier cadeau : le bouclier ne sera supprimé qu'en 2012 (1000 contribuables se partageront 370 millions d'euros), mais l'ISF sera assoupli dès 2011, pour 1,3 milliard d'euros.

Capitalisme


« Je n’accepte pas, et des milliers d’entrepreneurs avec moi, que le travail salarié et l’esprit d’entreprise soient bafoués par les rémunérations et les privilèges excessifs que s’octroie une toute petite minorité de patrons. Je n’accepte pas qu’au niveau mondial, pour des raisons de pur profit, on joue avec les salariés et avec les usines comme on déplace des pions sur un jeu de société. » Contre les délocalisations, Sarkozy s’est réfugié derrière des incantations. Sur la régulation du capitalisme mondial, ses discours aux accents gauchistes ont fait rire à l’étranger. Et chaque année depuis 2007, le Monarque promet qu’il édictera une loi sur le partage de la valeur ajoutée. On attend toujours. En mars 2011, alors en campagne, il lance cette idée de prime de 1000 euros, l'une des idées les plus stupides du moment : elle sera réservée aux entreprises qui augmentent leurs dividendes ; le montant devra être négocié par entreprise, et l'Etat exonère de cotisations sociales.

Carte scolaire

« Je remplacerai la carte scolaire par une obligation de mixité sociale, géographique et scolaire des effectifs, qui pèsera sur les établissements. » Sarkozy a simplement supprimé la carte scolaire, mais de la façon la plus inefficace et hypocrite qui soit : les parents seront servis parmi les 10 établissements qu'ils auront choisi... Rien que ça. Le résultat est terrible. Les établissements les plus défavorisées sont gravement déstabilisés. Et se plaignent, en vain. L'obligation de mixité sociale n'a jamais été proposée, votée, ni appliquée.

Chômage

« Depuis vingt-cinq ans, on vous dit que le plein emploi est impossible et que le chômage est une fatalité. Rien n’est plus faux. »
La défiscalisation des heures supplémentaires, mise en œuvre en octobre 2007, a accéléré la destruction de l’emploi intérimaire. En avril, le gouvernement ajoutait la diminution des indemnités chômage pour les sans-emploi qui refuseraient plus de « deux offres raisonnables », effectif depuis octobre 2008. La crise achève de détruire les espoirs d’une reprise de l’emploi.

Le chômage n’a jamais baissé en Sarkofrance. On compte près de 5 millions de chômeurs. Quelques 500 000 personnes sont toujours « sorties » des statistiques chaque mois, alors que les offres collectées dépassent à peine les 200 000. Pire, le nombre de fins de droits s’est accru et Sarkozy a ignoré le problème pendant 6 mois. En avril 2010, il lâche une aumône (460 euros par mois), un « filet de sécurité exceptionnel » à celles et ceux qui accepteront une formation ou un contrat aidé. En 2011, la part du travail à temps partiel augmente, tout comme le chômage longue durée et des seniors. Dès janvier, les crédits de la politique de l'emploi ont été sabrés. Le nombre de contrats aidés chute, par décision du Monarque.

Croissance

« Ma stratégie économique, c’est de libérer les forces de travail en France pour créer ce point de croissance qui nous permettra de résoudre les questions de déficit.»
De 2007 à 2009, le gouvernement Sarkozy a systématiquement menti, en surévaluant systématiquement ses prévisions de croissance. L’éclatement de la bulle spéculative des subprimes et l’inflation du cours des matières premières a plongé le monde et la France dans la récession puis la croissance molle. La France résiste grâce à un modèle social que Sarkozy voulait détruire. En 2010, Sarkozy joue enfin la prudence, pour un an, en promettant 0,75% contre finalement 1,5% obtenu. Mais pour 2011-2013, il faut déchanter. Les conjoncturistes prévoient 1,7% à 2%. La Sarkofrance s'accroche à 2-2,5%. Personne n'y croit.

Déficits publics

« La maîtrise de nos finances publiques est un impératif moral autant que financier. Les jeunes générations ne peuvent accepter que les générations actuelles vivent à leur crédit .»
Avant même le déclenchement de la crise mondiale au second semestre, les déficits publics s'envolent et la promesse d'équilibre budgétaire en 2012 devient obsolète. Le paquet fiscal de l’été 2007, prévu à 15 milliards d’euros, en coûte toute de même la moitié, et pour aucun résultat. En mars 2008, Fillon suspend la promesse de réduire de 68 milliards d'euros pendant la mandature les prélèvements obligatoires. Hors effet de la crise, Nicolas Sarkozy a gâché quelques 23 milliards d'euros de recettes fiscales depuis 2007, dénonce la Cour des Comptes. Le déficit public est passé de 3,4 % du PIB en 2008 à environ 8 % en 2009 puis 7% en 2010. A bout de souffle (budgétaire), Sarkozy a quand même lancé un « Grand Emprunt » de 23 milliards d’euros fin 2009, pour des « grandes » priorités.

Pour 2011, la non-reconduction du grand emprunt et du plan de relance devrait permettre de descendre à 5,7%. Pour 2012, ce sera « difficile », prédit Baroin. Et depuis 2007, la dette publique a allègrement franchi la barre symbolique des 1 500 milliards d’euros.

Dette

« Je m'engage à ramener la dette en dessous des 60% du PIB d'ici 2012.» En 2011, la dette publique s'élève à 81% du PIB. On la prévoit à 84% l'an prochain. Sarkozy a tout promis, même n'importe quoi.

Droits de l'Homme

« Je veux être le Président d’une France qui se sente solidaire de tous les proscrits, de tous les enfants qui souffrent, de toutes les femmes martyrisées, de tous ceux qui sont menacés de mort par les dictatures et par les fanatismes.»
Dès juin 2007, Sarkozy est allé saluer, conforter la quasi-totalité des dictatures du monde, au nom des intérêts bien compris de Sarkofrance. Qui n'a pas sa centrale nucléaire ou ses avions Dassault ? Les courbettes de l'automne 2010 devant le président chinois frappent les esprits, Sarkozy a même fait placer des figurants chinois dans les rues de Paris et de Nice. En août 2008, il était déjà l'un des rares dirigeants occidentaux à se rendre à l'inauguration des J.O. de Pékin.

En décembre 2007, Sarkozy accueille le colonel Kadhafi en grandes pompes à Paris. On espérait plus de retenue. Plus généralement, le soutien ostensible aux pires dictatures du moment (Libye, Tunisie, Syrie), le silence prudent face aux exactions israëliennes à Gaza début 2009 ont brouillé l'image de la France. La diplomatie française est désormais raillée pour sa partialité, tantôt donneuse de leçon, tantôt complice silencieuse de ses dictatures-partenaires commerciaux. En août 2010, la France est même fustigée par l'ONU, la Commission européenne, le Conseil européen et même la Cour européenne des droits de l'homme à cause de sa chasse aux Roms. En décembre puis janvier, Sarkozy ignore le printemps arabe, et préfère soutenir jusqu'au bout les autocrates Ben Ali et moubarak. Depuis le 19 mars dernier, il tente de se refaire une virginité politique sur le dos (bombardé) de Kadhafi en Libye.

Education

« Dans les quartiers où s'accumulent tous les problèmes de l'exclusion et du chômage, je propose de créer des classes de quinze élèves dans les collèges et les lycées.» Ou encore : « Il faut d'abord que nos enseignants exercent leur métier dans de bonnes conditions. Ils sont la clé de la réussite de tous les élèves.» Depuis 2007, Nicolas Sarkozy réduit d'environ 15.000 postes dans l'enseignement chaque année. En septembre prochain, quelque 1.500 classes supplémentaires seront supprimées. Les programmes scolaires (primaires puis secondaires) ont été allégés pour mieux absorber les réductions d'effectifs. En janvier 2010, des meurtres d'élèves en plein établissement rappellent qu'on manque d'encadrement et provoquent grèves et protestations de parents et de professeurs.

Environnement

« Le développement durable doit devenir une dimension essentielle de toute l’action publique. Ce n’est pas un choix, c’est une urgence, une nécessité.» En janvier 2007, Nicolas Sarkozy signe le pacte écologique de Nicolas Hulot; en mai, il créé un super-ministère du développement durable (mais sans l’agriculture ni l’énergie); en octobre 2007, il organise un Grenelle de l’environnement où il met sur un même pied d'égalité pollueurs et écolos. Les ONG déchantent. Dès décembre, José Bové fait la grève de la faim pour obtenir un moratoire contre la culture d'un maïs transgénique. Sarkozy vend du nucléaire partout, même aux pires dictatures. Le malus-bonus écolo pour l'acquisition de voitures début 2008 fait patienter jusqu’à la « première loi Grenelle », un catalogue de bonnes intentions dont le financement fut reporté à l'examen d'une seconde loi votée en octobre 2009 par le Sénat.

La loi de finances 2010 est légèrement teintée de vert pour faire bonne figure, mais le plan de relance de 2009 a dédié davantage de moyens financiers aux infrastructures polluantes (autoroutes, etc) qu’au développement durable. En décembre 2008, Sarkozy obtient in extremis un compromis minable sur l'engagement européen à l'horizon 2020 (à peine 4% de réduction des émissions carbone sur son territoire). Le sommet de Copenhague en décembre 2009 est un échec, et la taxe carbone franco-française, forfaitaire et injuste, est retoquée en décembre par le Conseil Constitutionnel avant d’être abandonnée en mars. « L’environnement, ça commence à bien faire » explique Sarkozy aux agriculteurs en mars. En mars 2011, l'accident de Fukushima au Japon, provoqué par un tremblement de terre suivi d'un tsunami qui fit près de 30.000 morts, ne déclenche aucune prise de conscience : Sarkozy défend l'exception nucléaire française et refuse tout débat sur ses risques.

Europe

« L’Europe doit nous permettre de faire à plusieurs ce que seuls nous faisons moins bien: notamment la politique migratoire et le développement, la politique industrielle et la recherche, le développement durable.»
L’histoire bégaye. Le traité simplifié de Lisbonne, ratifié en janvier, retoqué par un référendum irlandais en juillet, fut charcuté en décembre suivant. La présidence française de l’union européenne n’a pas servi la cause européenne. Sarkozy a joué les Etats (et surtout la France), contre l’Europe ; et troublé le couple franco-allemand avant de tenter de le conforter. En décembre 2009, il vote, avec Merkel, pour un Président sans charisme ni autorité. L’Europe reste un nain politique, qui a révélé son impuissance à chaque occasion : crise financière de l’automne 2008, récession économique ensuite, sommet de Copenhague en décembre 2009, défaillance de la Grèce en avril 2010 puis de l'Irlande (en octobre). Depuis le printemps 2010, la politique européenne de Sarkozy se résume à suivre l'Allemagne. La France est sous surveillance des marchés et des agences de notation.

Finances

Pendant la campagne de 2007, Sarkozy eut quelques phrases contre les patrons-voyous qui délocalisent leurs usines dans la nuit. Mais depuis, le Monarque s'est trouvé d'autres boucs-émissaires, plus détestables encore, banquiers irresponsables et traders sans morale sont accusés d'avoir précipité le capitalisme au bord du gouffre. Sarkozy a grondé, crié, promis. Suppression des paradis fiscaux ? Ils sont toujours là, ils ont simplement changé de nom. Restriction des bonus de traders ? La « super-taxe » a été adoptée très tardivement ( décembre 2009), sous la contrainte de l’exemple britannique. Limitée à l'année 2010, elle ne rapportera que 360 millions d'euros. Régulation de la finance ? Sarkozy a repris à son compte quelques mesures britanniques bien timides exigeant l’étalement des versements de bonus aux traders.

Fiscalité

Début 2009, sous la contrainte de manifestations monstres, Sarkozy lâche 2,6 milliards d’euros d’allègements et aides sociales, dont la suppression du deuxième tiers de l’impôt sur le revenu. Les déficits publics sont tels qu’on imagine mal comment éviter, évidemment après 2012, une vaste cure d’austérité.
Le paquet fiscal de l’été 2007 a permis de défiscaliser certains investissements dans les PME innovantes. C’est bien la seule mesure « économique ». Pour le reste, la France compte toujours 500 niches fiscales, pour un coût annuel de 74 milliards d'euros. Début 2010, la Cour des Comptes accuse Sarkozy d’avoir plombé de 6 milliards d'euros d'exonérations fiscales supplémentaires le budget de l'Etat en 2009, soit 0,3 points de PIB. Dernier cadeau en date, la baisse de la TVA sur la restauration. Sarkozy protège les riches et niches (qu’il plafonne en pourcentage des revenus imposables, ce qui signifie qu'un gros revenu aura droit à une grosse niche...) et exonère un peu plus les droits de succession. En 2010, réforme des retraites oblige, il redresse quelques taux marginaux sur les hauts revenus et le capital, qui ne représentent que 15% de l'effort. En 2011, Sarkozy accepte, enfin, de supprimer le bouclier fiscal. Mais il compense d'un joli cadeau, un allègement de l'ISF pour un milliard d'euros.

Président des Riches il est, président des Riches, il restera.

Golden Parachutes

« Si je suis élu président de la République, je ferai voter dès l'été 2007 une loi qui interdira la pratique détestable des golden parachutes. » Cette mesure ne fut jamais votée, ni même proposée. Pire, Sarkozy a inventé le golden parachute pour ministre qui peut désormais automatiquement récupérer son mandat de député à sa sortie du gouvernement.

Gouvernement resserré


« Si je suis élu, mon gouvernement sera limité à 15 ministres pour être plus efficace. »
A chaque remaniement, le gouvernement a grossi de nouveaux secrétaires d’Etat jusqu'à compter 40 membres, sans compter le nombre record de collaborateurs les cabinets ministériels (+400 personnes dès 2007). En novembre 2010, Sarkozy réduit son équipe à 30 membres, et allège la taille des cabinets. Autant de hauts fonctionnaires qui repartent dans leur corps d'origine ou, pour certains plus chanceux, pantoufler dans de grandes entreprises privées.

Identité nationale

« J’aime cette France de toutes les couleurs et de toutes les religions où s’entremêlent tant d’histoires, de souvenirs et de cultures. J’aime cette France de la diversité, des différences et des mélanges.»
Grand ministère régalien créé en mai 2007 avec Brice Hortefeux, l’identité nationale est devenue un funeste débat, lancé le 2 novembre 2009. Dérapages verbaux, mise en scène préfectorale ridicule, propositions inutiles, et surtout, succès électoral du Front National. Eric Besson est prié de se taire. 


En 2008, Brice Hortefeux avait fait adopter un pacte européen interdisant les régularisations massives. Début 2009, son successeur Besson flanche avec la polémique sur le délit de solidarité réactivé par le film Welcome de Philippe Lioret. L'immigration, thème majeur de Sarkozy en campagne, reste une diversion qui n’intéresse plus grand monde. Sous couvert de quelques nominations symboliques au gouvernement (Rachida Dati, Rama Yade et Fadela Amara), depuis évacuées, Sarkozy s'est permis ce que jamais la France n'a connu depuis la France de Vichy: création d'un ministère de l'Identité nationale, regroupement familial durci jusqu'aux tests ADN, tests de Français, quotas ethniques par métier, rafles et traques jusque dans les écoles, industrialisation de la rétention, affaiblissement de la Cimade dans la gestion des CRA, tribunaux pour étrangers, rafles ciblées de Roms et gitans. En juin 2009, Sarkozy se saisit de la burqa et fait voter une loi pour 200 cas symboliques. Besson trouve péniblement ses 27 000 sans-papiers à expulser (dont 17 000 à Mayotte), mais aussi 5 000 « aidants ». Le coût des expulsions est évalué à 25 à 27 000 euros l’unité.
En novembre 2010, Claude Guéant devient ministre de l'intérieur et absorbe le ministère de l'identité nationale. La course au Front national est relancé. Il promet de réduire l'immigration légale, et déclare comprendre ces Français qui ne se sentent plus chez eux.

Insécurité

La lutte contre l’insécurité est l’ADN politique de Nicolas Sarkozy. C'est aussi son plus gros échec. 2007 exceptée, les violences aux personnes ne cessent de progresser depuis 2002. La police souffre d’une politique du chiffre inutile et stressante. Et, « révision des politiques publiques » oblige, les effectifs des forces de l’ordre sont réduits. En 2012, on comptera moins d'effectifs policiers et gendarmes qu’en 2002… Sarkozy et ses proches tentent des parades tous azimuts. Le 30 juillet 2010, Sarkozy indigne la France et le monde en liant immigration et insécurité. Le « voyou de la république » promet 30 ans de prisons contre les meurtriers de policiers et la déchéance de nationalité pour les immigrés criminels (une mesure qu'il abandonnera en mars dernier). Michèle Alliot-Marie créée, en janvier 2008, des « unités territoriales de quartier », une police de proximité qui n’avoue pas son nom, supprimée en 2010. En mars 2011, Guéant relance des « patrouilleurs ».

Immobilier


« Je propose que ceux qui ont des rémunérations modestes puissent garantir leur emprunt par la valeur de leur logement.»
En 2007, Nicolas Sarkozy nous vantait les vertus du crédit hypothécaire. Votées dès 2007, les mesures de soutien à la propriété se révèlent inutiles, coûteuses et anachroniques. La crise des subprimes a éclaté. La France manque de logements. La défiscalisation des intérêts d'emprunts n'a servi à rien. Les faillites boursières et le resserrement général du crédit ont achevé les ambitions présidentielles. A l'automne 2010, la mesure est supprimée, au profit d'un dispositif de prêt à taux zéro accessible à tous... même aux plus riches.

Logement

« Enfin, je souhaite mettre en place concrètement le droit au logement opposable. Une personne qui travaille doit pouvoir se loger autrement que dans sa voiture ou dans un camping. »
Le 18 décembre 2006, le candidat Sarkozy promettait de résoudre le problème des SDF d’ici à 2008. Près de 350 d'entre eux meurent toujours de froid chaque année. En janvier 2008, Fillon lance un plan pluri-annuel pour prévenir les expulsions locatives et un programme de «réhabilitation des centres d'hébergement et d'augmentation des capacités.» En mars 2010, Benoist Apparu, son secrétaire d’Etat au Logement, préfère créer une « hotline » téléphonique. Le droit au logement opposable, qui fêtait sa seconde bougie à l’automne dernier, est resté lettre morte pour plus de 80% de ses bénéficiaires potentiels.

Pauvreté

« S’agissant des personnes pauvres, je mettrai en place la réforme proposée par Martin Hirsch, président d’Emmaüs France : la création d’un revenu de solidarité active au profit de ceux qui reprennent un emploi.»
Grande (et unique) mesure sociale de la mandature, le Revenu de Solidarité Active a été mis en œuvre en juillet 2009, avec deux ans de retard. Son financement (1,3 milliards d’euros) ne concerne que les classes moyennes, bouclier fiscal oblige. L’ampleur du flicage requis pour contrôler les bénéficiaires ne lasse pas de surprendre. En 2009, ces derniers étaient 1,1 million, dont plus de 500 000 émargeaient avant au RMI. La pauvreté n’a pas reculé pour autant. Martin Hirsch quitte le gouvernement en mars 2010. En mars 2011, le dernier rapport de l'INSEE sur les inégalités de revenus note que la part de très pauvres a augmenté.

Pouvoir d'achat


Cf. "Travailler plus pour gagner plus."

Prisons

« Je suis également partisan d'une grande loi pénitentiaire permettant à notre démocratie de définir ce qu'elle attend de ses prisons et de se donner les moyens de sa politique dans ce domaine. » La rénovation des prisons et des conditions de détention est l'un des grands échecs de la présidence Sarkozy. Les records de surpopulation sont dépassés de mois en mois. Le 5 mai 2011, Michel Mercier, garde des Sceaux depuis novembre, promet 6 milliards d'euros d'investissement pour 70.000 places supplémentaires d'ici 2018.

République irréprochable

Ce mandat fut celui de tous les excès : augmentation du traitement présidentiel de 172% en janvier 2008 ; nouvel Airbus présidentiel pour 176 millions d'euros ; dérapage des frais de la Présidence ; multiplication des voyages d'ordre privé ; légions d'honneur de complaisance, nomination personnelle des patrons de l'audiovisuel ; grâce présidentielle pour Marchiani ; arbitrage favorable pour Bernard Tapie (200 millions d'euros de coût) ; nomination de proches à la tête de banques (Dexia, Banques Populaires) ; cumul des salaires pour le patron d’EDF ; relations d'affaires historiques avec Jacques Servier ; réunions du Premier Cercle des donateurs ; 

nomination (avortée) du fiston à la tête de l'EPAD ; voyages en jet ou yacht privé prêtés par des amis... Que reste-t-il ? En juillet dernier, Sarkozy a dû rappeler à ses ministres qu'il valait mieux qu'ils payent eux même leurs dépenses personnelles...

Retraites


« Le droit à la retraite à 60 ans doit demeurer, de même que les 35 heures continueront d’être la durée hebdomadaire légale du travail. Que ce soit un minimum, cela me va très bien. Ce que je n’accepte pas est que cela soit aussi un maximum.» Après 6 mois de grossières manipulations (fuites dans la presse aussitôt démentie, concessions mineures, estimations financières floues, publication retardée des bilans de la Dares, etc), la réforme des retraites fut adoptée le 27 octobre 2010. Elle est injuste et insuffisante. Elle cumule un allongement de la durée de cotisations (accepté par quasi-tous les partis), un recul de l'âge minimal de départ de 60 à 62 ans, et de l'âge maximal pour une retraite pleine de 65 à 67 ans. La pénibilité est confondue avec l'invalidité physique médicalement constatée à 60 ans : 10% minimum mais à condition d'avoir été exposé au moins 17 ans à des facteurs de risques professionnels. Et la disposition exclut les travailleurs non salariés.
Dès 2007, Sarkozy a dégradé le régime par petites touches: suppression des pré-retraites de 57 à 60 ans, revalorisation a minima des pensions ( moins que l'inflation en 2008), et … défiscalisation des intérêts d'emprunts immobiliers et des heures supplémentaires qui ont creusé le besoin de financement des caisses des retraites de quelques 2,5 milliards d'euros par an... Sarkozy n’aura tenu qu’une promesse, celle de revaloriser de 25% en 5 ans le minimum vieillesse de 700.000 retraités... Pour les 11 autres millions, les déremboursements médicaux a grevé leur pouvoir d'achat.

Depuis novembre dernier, Sarkozy fait un service après-vente mensonger : sa réforme n'a pas résolu le problème : il y a toujours 16 milliards d'euros de déséquilibre annuel, et, dès 2013, il faudra se remettre à l'ouvrage.

Santé

« Je ne pense pas qu’il y ait matière à beaucoup d’économies dans la santé. Compte tenu de l’allongement de la durée de la vie, du progrès médical et de l’aspiration bien naturelle de nos concitoyens à vivre en bonne santé, l’investissement dans la santé sera forcément majeur. »
Le 1er janvier 2008, Sarkozy créé de nouvelles franchises médicales entrent pour économiser quelques 650 millions d'euros par an sur le dos des malades. S’ajoutent environ deux cents déremboursements de médicaments supplémentaires et une augmentation de 5% du tarif des mutuelles cette année. En 2011, mille autres médicaments perdent 5 points de remboursements. Le forfait hospitalier augmente de 2 euros. Sarkozy doit rassurer les marchés.

Seniors


« Je mets d’ailleurs les entreprises devant leurs responsabilités. On doit garder les quinquagénaires dans les entreprises »
Les entreprises avaient jusqu’au premier janvier pour conclure un plan d’emploi des seniors, sans contraintes ni engagements. En mai 2008, les (futurs) retraités apprenaient que (1) leur pension n'augmenterait que de 1,9%, (2) les pré-retraités de 57 à 60 ans devraient pointer prochainement au chômage, (3) la durée de cotisation retraite passerait mécaniquement à 41 ans et (4) qu'ils risquent d'être radiés du chômage après deux refus d'emploi comme tout chômeur. 60%* des seniors (55 à 65 ans) ont été ainsi précarisés en quelques jours.


Travail le dimanche

Nicolas Sarkozy, travaille lui-même rarement le dimanche, mais il aime faire du shopping sur les deux côtés des Champs-Elysées. Adoptée à l’été 2009, la loi sur le travail le dimanche n’a servi à rien si ce n’est fragiliser un peu plus le petit commerce
 de proximité.

Travailler plus pour gagner plus

En 2011, l'UMP et Sarkozy expliquent que le pouvoir d'achat des Français a résisté malgré la crise. C'est oublié deux choses : primo, la résistance française est due à la qualité du système social et public national. Secundo, le candidat avait promis du vent : votée dans l'urgence dès juillet 2007, la loi TEPA exonérait les heures supplémentaires d'impôt et de cotisations sociales. Effet d'aubaine, les entreprises ont pu en profiter. Le marché de l'intérim s'est effondré dès le mois d'avril. En 2007 déjà, les Français n'ont pas travaillé plus. Le pouvoir d'achat a-t-il cru pour autant ? Non. L'envolée des prix de l'énergie et des matières premières, conjuguée à une faible augmentation des salaires, a sabordé l'efficacité du dispositif. En 2008, le pouvoir d'achat des Français a baissé, le chômage technique s'étend, les destructions d'emploi se multiplient. En 2009, la crise est là. Mais Sarkozy s'obstine. Comme nous l'écrivions voici presque deux ans, on ne cherche pas à travailler plus, mais à travailler tout court.

Ami sarkozyste, où es-tu ?


http://sarkofrance.blogspot.com/2011/05 ... es-de.html

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jo.saiplu
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Re: Élection présidentielle française de 2012

#134 Message non lu par jo.saiplu »

Sympa, trés evocateur, aussi dans le petit journal de lundi, durant un meeting UMP l'équipe demande au militant "quels sont les réformes majeures de sarkosy? celles qui on marqués sont mandat" la réponse des militants 'haaa heuuu bennnnn, la vous meprenez un peu au depourvu, il en a tellement fait hein?! ...."

PS : hier soir super film sur mitterand, sa conquete du pouvoir et ses echacs de reformes, pourquoi il a échoué, un film de gauche fait je pense par un gauchiste, portrait trés flatteur du chef de l'etat mais interressant a regarder ;)
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Bill Waterson , Extrait de la bande dessinée Calvin et Hobbes
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Arthur

Re: Élection présidentielle française de 2012

#135 Message non lu par Arthur »

Moi je crois partager des idées différentes de l'ensemble du forum.

Aucun parti ne reflète mes idées,j'ai des idées qui vont de l'extreme gauche à l'extreme droite même si de nos jours il n'y a plus trop de parti a mon sens.

Par exemple je suis français d'origine et j'en est marre de voir la plupart des gens renié et d'avoir honte de leur origine. Je vomi sur notre modèle économique actuelle et j'ai honte d'être français en se sens mais je n'ai pas honte de mes origines.
J'en est marre de voir les gens courir chez macdo, de vivre dans la mal bouffe alors que nous sommes les champions question nourriture (ce n'est que mon avis). Moi aussi je mange macdo mais je ne vis pas que de ça.
J'en est marre de voir un état honteux qui finance des film ou l'on crache sur notre pays ( je n'ai plus le nom en tête mais j'ai vu un film il y a quelques mois sur la décolonisation en Algérie ou l'on passe pour des monstres, un film historique ou l'histoire est trafiquée), ou l'on laisse des "chanteurs" chanté des chansons tel que "je niquerai la france jusqua ce qu'elle m'aime : de je sais pas qui".
J'en est également marre de voir mon petit frère ce faire agresser tous les mois.
En ce sens je voterai FN.

Mais je suis révolté contre le capitalisme et je suis mal chaque jours de voir des gens victimes de cette surconsommation, manipulé par la société.
A toujours vouloir plus et plus encore. A vivre que sur l'endettement, la dette qui est pour moi le problème le plus important de notre société. A vouloir tous tout de suite on s'endette en spéculant sur une croissance de l'économie, croissance qui ne peux être infini et qui pour croitre sans cesse tue des gens dans les pays les plus pauvre. Quand notre pays s'enrichit c'est parce que un autre s'appauvrira et ce phénomène est et sera de plus en plus important avec l'épuisement des ressources naturelles.
En ce sens je voterai communiste.

Pour finir ce qui m'attriste le plus c'est de voir comment le monde évolue,on tue la planète,on la détruit pour le profit parce que on vit dans un monde ou les gens ne peuvent pas se contenter de ce qu'il ont en dépit de voir un gamin crevé de faim sur un trottoir.
A la vitesse ou ça va nos enfant ou nos petit enfant de connaitrons pas les balades en forets , la randonné en montagne,il ne verront un nombre que très restreint d'animaux, il ne verront que du béton, de l'artificielle ---> la mort, la fin de l'humanité.
En ce sens je voterai ecolo

Donc je pense que chacun a ses idée et que aucun parti politique ne répond a vos attentes.
Au lieu de ne pas voté, et en attendant une révolution future je pense qu'il faut faire des choix pour aiguillé le gouvernement future. A chacun de trouvé ses priorité.

Pour moi pour le moment j'aurai comme objectif de voté ecolo mais rien n'est joué, il me reste à peser le pour et le contre jusqu'au jour J.

Verrouillé