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Posté : 01 nov. 2006, 18:28
par Rahan
TeP a écrit :p² + q² + 2pq (c'est des dérivés mendélien surement... moi ça me parle plus ça :mrgreen)

OK, pour le lien exemple/calcul. Maintenant j'ai pigé l'obejcteif et les moyens de prévisions qui sont appliqués (même si je connais pas les références lol).Le souci : je trouve ça trop rigide pour être appliqué.

Honnétement j'ai de bons résultats statistiques sur 500 plants naturels (pas de pré germination, juste semé à même le sol pour la question environnementale), ça le nombre encore on peut passer.

Mais je peux t'assurer qu'en procédant ainsi ce n'est pas de la panmixie.
J'ai essayé, dans une moindre mesure deux expérimentations comparatives qui m'ont filé un sacré préjugés là dessus.

D'un coté, un crop de 500 plants implémenté "naturellement" si on occulte le seul paramètre humain : une terre un tantinet préparée (aération, un léger apport en azote). Le résultat est trés satisfaisant, mais sous influencé par les phénotypes dominant.

De l'autre 50 spécimens (même ratio que le crop du dessus : 1 tiers male, deux tiers femelles).Chaque femelle est pollénisée manuellement (et patiemment lol) avec chaque mâle. Là on peut parler de risques de pangamie généralisé lol.
Le résultat est complétement différent que sur le crop sauvage tu l'auras compris, et ce procédé (qui chez moi nécessite d'être assez sage sur les specimens gardés à cause de la place) me sert à "rebreeder" des landraces dont je ne dispose et sur lequel je posséde peu de graines.

Dans le cas numéro 1, je laisse les plus vigoureuses et dame nature s'occuper des croisements.J'opére une selection indirecte sur la lignée.

Dan le cas numéro 2, je suis obligé d'opérer une selection sur le nombre de graines lancées car je ne dispose pas d'assez de place (même en serre, au niveau de l'organisation c'est une opération extrémement difficile et couteuse), de l'autre coté, je brasse complétement les gènes de la lignée...

Pour moi cela reste deux manières d'opérer et visant des résulats bien distinct, et donc d'utilité distinctes.
Tu en penses quoi?
J'en pense que je préfèrerais fumer la weed sortie du processus 2 que celle du processus 1.

Car , je m'explique, effectivement le gros hic quand tu travailles avec 500 ou 1000 individus, ça va être la place. Et souvent ça finit outdoor. Mais outdoor, même en Espagne :wink:, j'y crois pas à la mise en place de conditions équivalentes à celles de nos landraces bien aimées. Prenons l'exemple d'une Thaï un peu sauvage. Que ce soit en outdoor ou en indoor, on est bien d'accord qu'on en chie pour trouver des conditions qui soient mimétiques de la zone géographique d'origine. Pour autant, je mettrais ma pièce plutôt sur l'indoor ne serait ce que pour la régulation de température, de photopériode et de temps de floraison.

Mettons 1000 individus de Thaï dans un champ. La souche va mettre entre 14 et 24 semaines à fleurir en comptant sur une variabilité classique. En outdoor, le problème apparait tout de suite: qui va posséder l'avantage adaptatif? les individus qui sont capables de produire des gamètes rapidement. Ceux qui mettent 24 semaines auront peu de chances de s'exprimer du fait de l'hiver approchant. Et donc dans ce cas l'open pollenisation aboutit à une sélection des génotypes les plus précoces, qui ne sont pas forcément les plus fins au niveau du high. Peut-être les 10 % d'individus qui mettent 24 semaines seront éliminés du pool génétique.

Dans ce contexte, je préfère une session indoor avec 50 individus seulement qui prend les 24 semaines mais qui permet au 10% de s'exprimer et d'être conservé. Bien sûr, avec 50 individus, je prends le risque que le nombre ne soit pas suffisant pour d'autres critères, comme je le disais dans mon post précédent.

Ca m'amène à une réflexion plus générale. Autant le breeder qui travaille sur 3 critères (au hasard, temps de floraison, % de thc et production en g sec :lol:) me parait préhistorique, autant le conservateur qui pense préserver une souche me parait lui aussi à coté de la plaque. Dans nos conditions actuelles, on ne peut pas le faire, sincérement, je pense que personne ne peut le faire, même en Hollande. Le prix de revient et/ou le risque est beaucoup trop défavorable.

Dans le cadre de la conservation, il faut donc prendre une approche de sélection pour éviter le pire. En quelque sorte, on essaie de limiter la casse autant que faire se peut. Et c'est là où l'instinct rentre en compte. Les maths sont toujours là, mais le processus de sélection, en gros la fréquence de chaque allèle que tu fixes en sélectionnant tes reproducteurs, il est le fruit d'un raisonnement qui n'est pas nécessairement mathématique.

Pour ma part, je sélectionne uniquement sur le high, c'est à dire que si je travaille une landrace, je vais breeder pour qu'elle soit IBL sur le high. Le temps de floraison et la production ne sont pas du tout travaillés. D'une part parce que je pense que c'est ça le coeur du cannabis pour l'homme: la qualité de trip. et d'autre part, je pense que tous les facteurs végétatifs sont facilement améliorable ultérieurement car les gènes qui drivent ces processus ont souvent été bien étudiés chez tous les végétaux (pour une fois que le productivisme de l'homme sert à quelque chose).

Dans mon esprit, il y a deux phases: la collecte de la landrace. Combien ai-je de seeds pour la première repro? (pas la peine de se prendre la tête ensuite si on part d'une femelle et deux mâles). Ensuite, sur le premier grow, quels sont les critères qui paraissent stables? Y a-t-il un high homogène entre les individus. Généralement, sur les landrace, le high et la floraison en générale, sont les processus les plus stables. A contrario, la phase végétative montre souvent une hétérogénéité. La petite blague des landraces est qu'elles sont très fragiles, et donc, difficile de savoir si c'est toi qui déconne ou la génétique. Dans le doute, ne breede que le high a dit le Seigneur :lol: Les hermaphrodites, je ne les garde pas sauf pour les Thaïs car les vrais Thaïs n'ont que 1 ou 2% de mâles purs.

La seconde phase est: une fois ce premier bilan réalisé, quelles consignes va-t-on donner pour les reproductions suivantes? Et là, les amis, je n'en écris pas plus car c'est toujours une question en suspens, pas tranchée. Une fois encore, dans ce nuage de doute, une seule certitude: si on ne sait pas, il vaut mieux tout croiser. Car le potentiel reste là. Et c'est ce qu'on fait actuellement, et c'est aussi ce qui explique pourquoi il est très important de garder les seeds des générations antérieures, en cas de fausse route, il y a une sauvegarde possible. A l'heure actuelle, je suis toujours en train d'essayer d'évaluer l'intérêt de backcrosser régulièrement les générations entre elles, mais j'avoue que j'ai pas le temps et que ça avance pas. :(

Pour finir plus généralement, ton expérience est intéressante, car elle montre bien que la théorie génétique n'est qu'une partie de l'explication de l'évolution des populations. Les conditions de l'équilibre de Hardy Weinberg n'existent presque jamais en réalité pusiqu'il faut un environnement parfaitement controlé pour les obtenir. Et donc on est toujours sur un rapport entre la théorie génétique et son application dans l'environnement courant. Et de ce fait, toute la puissance du vrai généticien va être d'adapter ses mathématiques aux conditions courantes afin de prédire ce que va devenir la souche. Tout est prévisible via les mathématiques, mais encore faut il traduire ce qu'on observe dans la réalité dans son modèle théorique. Et là oui, on retrouve encore de l'instinct. Je pense que c'est à cet endroit que la méthode empirique rejoint celle des théoriciens :)

Posté : 01 nov. 2006, 18:37
par Rahan
quinoa a écrit :
Rahan a écrit :Sachant cela, nous avons adopté une politique très pragmatique. Chacun n'ayant pas des conditions de reproduction idéale, mais considérant que tout le monde avait droit à l'accès à ces souches, j'ai fixé un nombre de 12 individus minimal pour faire une reproduction. Les graines de la reproduction étant ensuite rassemblées avec celles de sa génération pour augmenter la diversité.

Car si 500 individus donnent 250 x 250 possibilités de reproduction, on peut aussi se dire que 500 membres qui reproduisent avec 12 individus, ça donne 500 x 36 combinaisons, ce qui est très inférieur mais cependant respectable en terme de diversité.
salut, et merci pour toutes ces explications :D

ce que je comprends, pour résumer -et dis-moi si je me trompe, c'est que :
:arrow: la taille de l'échantillon nécessaire à la préservation de tous les traits génétiques (qui peuvent ne s'exprimer que rarement pour certains) doit être la plus grande possible
:arrow: afin de ne pas faire de sélection arbitraire et de maximiser les combinaisons génétiques, on recourt à la méthode de pollinisation 'ouverte" comme tu dis, qui revient à imiter la nature et la dissémination aléatoire du pollen

j'en déduis donc qu'une politique de préservation des espèces s'appuie sur :
:arrow: un organisme central de distribution de semences, qui initie et coordonne le breeding pour une nouvelle génération
:arrow: des growers indépendants et nombreux, qui consacrent une session à faire pousser au moins une grosse dizaines de plantes en flo dans leur placo. une fois les plantes matures, on y met un coup de ventillo rotatif pour créer un joeux nuage de pollen mélangé qui retombe à sa guise sur toutes les femelles de l'espace de culture
:arrow: une fois les graines matures, les growers les renvoient à la coopérative centrale, qui mélange toutes les semence de cette nouvelle génération
:arrow: et ainsi de suite...

sinon, une question supplémentaire : quand tu dis 2 sessions par an, est-ce une question d'organisation (laisser le temps à tout le monde de faire ses graines), ou est-ce lié à la culture même (variétés à floraison longue, qui pourrait demander un grow important aussi pour être suffisemment matures) ?

finalement, en ayant lu tout ça, j'en suis à me dire que la problématique de la conservation est bien plus délicate que celle de la sélection non ?

merci encore, et @+
Voilà en gros c'est ça. Et c'est pourquoi tous les breeders pro ne font que de la sélection sans se préoccuper du maintien des souches natives :)

2 sessions par an, je dis ça en moyenne, c'est ce que peut consacrer un gars motivé. Car la landrace ne paie vraiment pas, ce serait mentir que de le dire. Même les landraces indicas sont des faibles productrices. D'autre part, tu peux taper certaines variétés à 16 à 20 semaines de floraison et à récolte dont je n'ose même pas parler. J'ai cessé de peser mes récoltes depuis que je fais des souches sauvages :) Pour moi, la qualité de high compense largement ces défauts, mais je ne suis pas un gros fumeur donc...

La politique de préservation que tu propose me parait bien :D dans un monde idéal où la coopérative peut être montée sans soucis légaux. Car il ne faut pas oublier que les souches parentales ou à vocation parentale valent assez cher. Et donc elles aiguisent certains appétits. De nombreux collectifs similaires ont été monté et on ne compte pas les échecs...Car d'une part c'est un travail bénévole et d'autre part, souvent un des membres finit par se barrer avec la caisse, qui est en l'occurence la boite de stockage des seeds dans le frigo :wink:

Posté : 01 nov. 2006, 19:30
par TeP
Pour moi il n'y a pas de choix entre l'une ou l'autre technique... car les objectifs ne sont pas les mêmes.Et j'utilises les deux, y compris pour des cross....lol

Le processus 1, a le gros avantage de stabiliser un cross qui est arrivé à un stade trés satisfaisant. ;o)

Posté : 04 nov. 2006, 14:05
par quinoa
salut :)

je profite de ce début de week-end pour terminer le dernier chapitre de DJ Short.

au menu, un cocktail exotique : Hawaï, Jamaïque et Philippines... :D
Les herbes insulaires

L'hawaïenne

Hawaiian est un vrai classique. Il y a quelque chose de spécial avec les bonnes herbes des îles, et Hawaiian est une des meilleures. Cultivée correctement en extérieur, elle offre un bouquet superbe et unique d'épices fruitées, comparable à la douceur des meilleurs Thaïs, mais avec comme un goût piquant.

La bonne herbe hawaïenne a toujours été une expérience puissamment dévastatrice pour moi. Elle est très psychédélique et introspective, contemplative et intensément méditative. Une promenade avec le roi, une danse avec la reine, un couché de soleil sur la plage ! Ah! l'hawaïenne !...

J'ai essayé d'égaler l'effet Hawaiian sur le continent, en extérieur aussi bien qu'en intérieur, sans succès. Tout ce que j'ai cultivé à partir d'hawaïennes s'est avéré sans aucune mesure avec la qualité de leurs parents. Je l'ai mesuré sur 3 générations de tests. La récolte des graines d'Hawaï était comparable à celles des meilleurs plantes d'un stock de Colombiennes moyennes !

Cela m'a amené à une réflexion au sujet d'Hawaï : tout ce qui y pousse donnera quelque chose d'unique et de relativement bonne qualité. Hawaï semble juste être un lieu spécial, je pense.

J'ai vidé de mon jardin toutes mes tentatives de croisements avec Hawaiian depuis 1983. C'était une jolie et robuste plante, et également une bonne productrice. Simplement pas autant impressionnante une fois cultivée hors de son environnement.


Jamaican Lion's Herb

J'ai à de rares occasions pu goûter une herbe vraiment agréable, la jamaïcaine. Ces rares échantillons vinrent directement d'amis qui connaissaient des cultivateurs là-bas. C'était semblable à l'effet de l'hawaïenne, avec un peu plus d'excitation et d'un sentiment d'essouflement.

Le problème que j'ai rencontré avec la jamaïcaine commerciale est que la montée est trop forte et trop rapide. Elle est réputée pour son effet vivifiant, ce que je ne peux pas nier. C'est une herbe cardio-stimulante, mais j'ai un coeur sensible. Je suis donc toujours prudent avec les échantillons de ganja jamaïcaine que j'essaie.

Peut-être plus que les hawaïennes, les variétés jamaïcaines s'expriment mieux dans leur environnement naturel. J'ai eu en effet peu de succès à produire des spécimens équivalents. A la fois en indoor qu'en extérieur, la jamaïcaine évolue et se termine comme une colombienne moyenne. Peut-être l'herbe insulaire n'est-elle unique que dans son écrin.


Manille : Philippine Thrilla

Les Philippines sont un autre archipel connu pour sa production de bonne herbe. Je suis tombé une fois à la fin des années 70 sur une petite quantité de ce qui était supposé être de la beuh des Philippines. Elle avait un arôme de citron prononcé qui donnait une fumée épicée et un high cérébral. Je n'en ai jamais fait poussé, et n'ai donc rien à rapporter sur les plantes elles-mêmes. L'herbe était une sativa vert clair et graineuse.


DJ Short, Strains of Yesteryear, Cannabis Culture
traduit par Quinoa@FCF
voilà, j'en ai terminé avec ce super artice de Cannabis Culture.

n'étant ni bilingue, ni botaniste, ni géographe, je passe pas mal de temps à jongler entre plusieurs softs de traduction, dicos, et wikipédia pour pas faire de boulettes
mais j'ai vraiment pris plaisir à le faire, et plus encore à voir votre intérêt et à lire le passionnant débat qui accompagne ce topic

alors merci à tous, et merci Rahan et TeP d'avoir amené le débat à un niveau que personne n'atendait :topcool:

maintenant, après ce ptit tour du monde, chacun a pris conscience de la problématique de conservation des landraces, et tout le monde peut choisir quelle variété croiser amoureusement...

:wink:

Posté : 04 nov. 2006, 14:24
par Gomorrhe
quinoa a écrit :alors merci à tous, et merci Rahan et TeP d'avoir amené le débat à un niveau que personne n'atendait :topcool:

maintenant, après ce ptit tour du monde, chacun a pris conscience de la problématique de conservation des landraces, et tout le monde peut choisir quelle variété croiser amoureusement...

:wink:
Et aussi un grand MERCI à toi qui a pû être à la base de ce post très intéressant! :wink: :wink:

Posté : 04 nov. 2006, 14:52
par Marcotte
Merci à vous trois.

Quinoa, je me permet comme je te l'avais demandé, de faire un copicol de tes traductions.

Posté : 04 nov. 2006, 15:09
par quinoa
Marcotte a écrit :Merci à vous trois.

Quinoa, je me permet comme je te l'avais demandé, de faire un copicol de tes traductions.
yes, biensûr
et n'oublies pas le lien vers le topic ! je pense que nos amis cannaweeders ne seront pas déçus ! (je les salue, au passage :wink: )

++

Posté : 04 nov. 2006, 19:34
par Ths
Bien interessant ce thread ;)

Chapeau bas aux differents intervenants !

Posté : 04 nov. 2006, 19:51
par vegetal kev
erf en fait pour les liens sur google la plupart sont des sommaires de cours ou des resumé d'ue, mais la techinque de la BU marche toujours.

Merci quinoa pour la trad :wink:

Posté : 05 nov. 2006, 10:49
par GôÔfy
:respect:


:sm6:

Posté : 05 nov. 2006, 12:47
par Mysticman
après ce ptit tour du monde, chacun a pris conscience de la problématique de conservation des landraces, et tout le monde peut choisir quelle variété croiser amoureusement...
choisir c'est vite dit car les variétés landraces decrites dans tes trraductions sont tout de même impossible a trouver si on a pas de bonne connaissances
:?

Posté : 05 nov. 2006, 13:40
par quinoa
Mysticman a écrit :choisir c'est vite dit car les variétés landraces decrites dans tes trraductions sont tout de même impossible a trouver si on a pas de bonne connaissances
:?
c'est clur, je dis ça pour terminer sur une note d'optimisme ! :wink:

m'enfin, je vais faire un petit inventaire des semences "pseudo" landraces dispo chez les breeders, il y a comme même déjà de quoi faire

et puis, il y a des forums d'échange, donc tout espoir n'est pas vain !

ceci-dit, d'après les éclaircissements de Rahan, on prend aussi conscience que la démarche de culture des landraces est différente de nos cultures "récréatives".
pour l'instant, bien que je meure d'envie de me faire une sélection sativa landrace spéciale indoor, je me vois mal avec 10 africaines de 2m de haut en flo dans mon placard de 1/2 m2, avec les sommets en train de cramer sous la HPS...

ce qui m'amène à une nouvelle question pour TeP et Rahan (et les autres, s'il y a des connaisseurs !) : comment gérer une petite culture de landraces, avec de fortes contraintes en terme de hauteur, à la fois de l'espace croissance, et aussi pour la flo ?
les techniques du sog ou du scrog sont-elles adéquates pour ces variétés ?

arrive-t-on à mener une sélection "légère" sur des caractères d'adaptation physique (taille, structure, stretch, par exemple) dans ces conditions très restricitves et très différentes du milieu naturel ?

++

Posté : 05 nov. 2006, 13:47
par portnou
Salut,

Question d'autant plus pertinente que DJ short précise clairement que certaines variétés, sorties de leur contexte ecologique, ne presentent que peu d'interets?
ça ca me turlupine aussi ;)

Posté : 05 nov. 2006, 17:12
par TeP
Sympa la question :wink:

Déjà il convient pour vous de bien déterminer ce que vous voulez faire de ces landraces et jusqu'où les amener sans vous borner aux extrêmes.
Mettre en corrélation votre espace de culture et vos attentes. Il vous faut déjà déterminer de combien de place en plants vous disposez sur tout le box, même si vous ne consacrez pas tout.Etes vous certains de pouvoir donner le même soin à tous les plants?Même engrais, même taux d'éclairage, ...avez vous prévu les phases de pollénisation?
Dans tous les cas je dirais oui, vous pouvez cultiver des landrace avec un minimum de responsabilités.

Aprés pour le facteur environnemental, là honnétement je suis toujours resté sceptique sur tous les avis. J'ai surement eu de la chance avec mes souches on va dire. Quoi qu'il en soit je réfute. L'acclimatation ne touche que peu les souches sur les facteurs "finaux" : thc, gout, buzz... donc elles gardent tout leur intéret, bien au contraire.
Elles importent même des génes trés favorables et directement liès à leur précédent environnement, même aprés acclimatation!

Posté : 05 nov. 2006, 19:51
par Mysticman
DJ short précise clairement que certaines variétés, sorties de leur contexte ecologique, ne presentent que peu d'interets?
je trouve que cela touche presque du perfectionnisme

bien entendu que pour preserver réellement une variété, il ne sert a rien de la delogé de son milieu naturelle, il en va de soit, tout comme un animal souvage est bien mieux dans son habitat que dans un milieu artificielle ou naturelle mais hors de cher lui, un peu comme ces ours qu'on deloge de leur forêt pour réimplanter dans des milieu ou il ne pourront survivre, l'exemple est un peu poussé, et heuresement la ganja a une capacité d'adaptation superieur a celle de l'ours :lol:



cependant il arrive un moment ou a cause de la destruction des habitat naturelles il est preferable de posseder quelques souches sans doute mal preservé (jentend par la de cultiver a une petite echelle), plutot que pas de souches du tout ou que des variétés croisés, ou manipuler,

enfin sa reste mon avis, mais je reste tout a fait daccor en tant qu'amoureux de cette harmonie terrestre, que le mieux aurait été que chaque chose reste a sa place, les tomates en amerique, le thé en chine, le coton au pakistan... :lol: mais les choses n'ont pas été ainsi ...