hy ptitaphe et merci pour les deux autres
L'analogie avec la viticulture FR est un exemple heureux dans mon cas... en plus je suis "high-ement" heureux là
Alors que nous comptons majoritairement sur nos OUT pour produire une bonne tranche d'année de conso, quelques tarés enregistrent des taux de mortalité record et n'engraissent ni n'arrosent leur plants. Bon j'avoues que la qualité du produit final est sans pareil.
La pousse naturelle et son contrôle (selection) sont les meilleurs conditions d'acclimatation.
La souche puise dans ses ressources génétique de quoi s'adapter complétement à un nouveau milieu imposé. Dans un sol "libre" il sera question de nutriments, d'eau et de masse racinaire.
Pour la notion de terroir, elle est bien là et ce n'est pas une fausse idée.
La togo originelle qui a fait le bonheur de mes premiers pétards avait un goût que je n'ai pu égaler par la suite.
Bien que la dominance mentholée de son tempérament était toujours présente, c'est tout un pan de son goût qui a changé dans les Alpes, rendant la fumée nettement plus ronde en bouche par exemple.
Phénomène que j'ai put vérifier en sol argileux avec de nouvelles nuances de goûts.
Si on peut préserver l'esprit général et la tendance des gouts et effets, les conditions de culture (je ne parles même pas de l'indoor) importent beaucoup dans la qualité finale... ce qui explique mieux les cultures sans engrais et sans arrosage "humain" pour les acclimatations.
Il y a quand même une donnée insolite à assimiler c'est le type de racines que produit tes plantes.
On ne peut pas faire de grandes classifications, je penses qu'il faudrait un géologue pour ça, mais il existe deux grands types de masse racinaire.
Ce que j'apelles les "foreuses" et les "taupes". Les foreuses constituent leur masse racinaire verticalement en carotte, et les taupes constituent leur masse racinaire horizontalement en pin parasol.
Ces dernières sont généralement invariables dans leur tempérament (on parle toujours de l'outdoor), ce qui rejoint la notion de terroir et de profondeur de sol.
A savoir que dans un pays producteur, la distance que peut séparer ces deux grands types peut seulement faire une trentaine de kilomètres... il m'est donc impossible de vous assurer que toutes les africaines de belle taille sont des foreuses même si ça tombe sous le sens.
EDIT : petit HS mais je suis en train d'étudier par expérimentation les degrés de "rétention en eau" du canna sur une reflexion issue de la culture des tomates.
J'ai tout bonnement l'impression que nous cultivons avec beaucoup trop d'eau ces plantes en terme général, ce qui gorge les fruits en sacrifiant la qualité sur l'autel du rendement.
Une togo outdoor "libre" représente des budz en "mikado" dures comme le ciment une fois sèche et ne perdent pratiquement rien au séchage. L'effet est très pur et extrémement dur...
Une JH perfectionnée un peu en IBL et cultivée normalement (car autrement elle crève... tout simplementà) la même année donnera beaucoup de satisfaction, notemment au niveau du rendement, mais se classera bien en dessous de la qualité de la landrace ayant poussé "librement"... alors qu'elle a été travaillée pour justement donner son maximum.