Le Topic de Nadine Morano
Le Topic de Nadine Morano
Parce que c'est Nadine, parce que c'est Morano, parce qu'elle a toujours quelque chose à dire et parce qu'on l'aime vraiment je propose la création du topic de Nadine Morano.
Citation de Nadine Morano été 2012 : Hollande est un hypo-président. Bravo Nadine, on en a rêvé Morano l'a fait.
Dans ce topic vous êtes invités à rapporter les plus belles tranches de vie et citations de N.M. (nom masculin).
Naardin Morano !
Citation de Nadine Morano été 2012 : Hollande est un hypo-président. Bravo Nadine, on en a rêvé Morano l'a fait.
Dans ce topic vous êtes invités à rapporter les plus belles tranches de vie et citations de N.M. (nom masculin).
Naardin Morano !
- fabotanik
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Re: Le Topic de Nadine Morano
"Si les policiers n'étaient pas bêtes, ils ne seraient pas policiers."
Charles de Gaulle
Charles de Gaulle
Re: Le Topic de Nadine Morano
merci fabotanik pour ce très bon lien.
Le site personnel de notre humoriste favorite : www.nadinemorano.fr sur lequel vous trouverez par exemple de nouvelles perles comme celle-ci :
Morano : «Je suis tout aussi humaniste que les autres» [Le Figaro - 29 juin 2012]
INTERVIEW – L’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy explique pourquoi elle porte plainte contre l’humoriste Gérald Dahan.
LE FIGARO.- Vous portez plainte contre Gérald Dahan. Vous ferez aussi recours en invalidation pour votre élection? Nadine MORANO.- Oui, parce que cette élection est entachée de multiples irrégularités sur lesquelles le Conseil constitutionnel sera amené à statuer. J’observe que personne n’a remis en cause, pas même mon adversaire socialiste, mon travail et tout ce que j’ai apporté dans la circonscription et dans le département. Il a donc fallu pour m’abattre de basses manœuvres électorales. Dans une démocratie, il y a des règles que chacun se doit de respecter. M. Dahan ne s’est pas comporté en humoriste mais en militant socialiste, par un traquenard politique à 48 heures des élections. Il aura à en répondre devant la justice.
Êtes-vous favorable au droit d’inventaire réclamé par certains à l’UMP?
J’aurais aimé que ceux qui réclament un inventaire mettent la même énergie à défendre notre bilan et montent au créneau quand la situation était difficile. Ma loyauté et mon courage ont souvent été salués voire caricaturés, mais je dois dire que je me suis souvent sentie peu accompagnée quand il fallait monter au feu… Alors, n’allons pas nous perdre dans des déballages et querelles inutiles qui ont entraîné, en son temps, le Parti socialiste dans des batailles internes qui l’ont éloigné du pouvoir national pendant longtemps. Nous avons une mission qui est de construire l’avenir. Les Français nous regardent et nous attendent pour répondre à leurs préoccupations. Quand six millions d’entre eux choisissent le vote extrême, il y a matière à s’interroger et à apporter des réponses. Parmi les électeurs du FN, je n’ai pas rencontré des fascistes ou des racistes mais des gens qui veulent être entendus. Quand des policiers, des commerçants ou des agriculteurs vous disent qu’ils votent FN, mettre un mouchoir sur ces interpellations pour se donner bonne conscience serait irresponsable! Le programme économique de Marine Le Pen amènerait le pays à la ruine, nous le savons tous. Ses électeurs expriment un ras-le-bol de financer l’assistanat, de voir des fraudeurs, de supporter des gens qui ne respectent pas le pays dans lequel ils se sont installés, de voir l’ascenseur social en panne. Notre famille politique se doit d’apporter des réponses pragmatiques audacieuses et populaires.
Que pensez-vous du débat sur la droitisation de l’UMP?
La droitisation, ça ne veut rien dire. C’est comme quand j’entends parler des humanistes. Je me sens tout aussi humaniste que les autres. Arrêtons ces débats stériles qui n’intéressent pas les Français. Construisons un projet de société pour le pays qui soit porteur d’espérance.
Êtes-vous optimiste pour l’UMP?
Je suis attachée à notre famille politique. Ce qui a fait sa force, c’est notre diversité comme en 2007, quand nous construisions ensemble un vrai projet. Ce qui fait sa faiblesse aujourd’hui, c’est que cette diversité devient désordre par querelle d’ego. Nos statuts prévoient que les militants éliront notre nouveau président. Il ne devra pas être populaire de façade. Il devra être courageux et rassembleur. Jean-François Copé nous a proposé une méthode et un planning que nous avons adoptés en bureau politique. Que chacun les respecte. Nos militants sont exaspérés par les déclarations des uns et des autres. Montrons-leur que notre ambition c’est la France.
Le Figaro, Par Albert Zennou
Publié le 3 juillet, 2012
Le site personnel de notre humoriste favorite : www.nadinemorano.fr sur lequel vous trouverez par exemple de nouvelles perles comme celle-ci :
Morano : «Je suis tout aussi humaniste que les autres» [Le Figaro - 29 juin 2012]
INTERVIEW – L’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy explique pourquoi elle porte plainte contre l’humoriste Gérald Dahan.
LE FIGARO.- Vous portez plainte contre Gérald Dahan. Vous ferez aussi recours en invalidation pour votre élection? Nadine MORANO.- Oui, parce que cette élection est entachée de multiples irrégularités sur lesquelles le Conseil constitutionnel sera amené à statuer. J’observe que personne n’a remis en cause, pas même mon adversaire socialiste, mon travail et tout ce que j’ai apporté dans la circonscription et dans le département. Il a donc fallu pour m’abattre de basses manœuvres électorales. Dans une démocratie, il y a des règles que chacun se doit de respecter. M. Dahan ne s’est pas comporté en humoriste mais en militant socialiste, par un traquenard politique à 48 heures des élections. Il aura à en répondre devant la justice.
Êtes-vous favorable au droit d’inventaire réclamé par certains à l’UMP?
J’aurais aimé que ceux qui réclament un inventaire mettent la même énergie à défendre notre bilan et montent au créneau quand la situation était difficile. Ma loyauté et mon courage ont souvent été salués voire caricaturés, mais je dois dire que je me suis souvent sentie peu accompagnée quand il fallait monter au feu… Alors, n’allons pas nous perdre dans des déballages et querelles inutiles qui ont entraîné, en son temps, le Parti socialiste dans des batailles internes qui l’ont éloigné du pouvoir national pendant longtemps. Nous avons une mission qui est de construire l’avenir. Les Français nous regardent et nous attendent pour répondre à leurs préoccupations. Quand six millions d’entre eux choisissent le vote extrême, il y a matière à s’interroger et à apporter des réponses. Parmi les électeurs du FN, je n’ai pas rencontré des fascistes ou des racistes mais des gens qui veulent être entendus. Quand des policiers, des commerçants ou des agriculteurs vous disent qu’ils votent FN, mettre un mouchoir sur ces interpellations pour se donner bonne conscience serait irresponsable! Le programme économique de Marine Le Pen amènerait le pays à la ruine, nous le savons tous. Ses électeurs expriment un ras-le-bol de financer l’assistanat, de voir des fraudeurs, de supporter des gens qui ne respectent pas le pays dans lequel ils se sont installés, de voir l’ascenseur social en panne. Notre famille politique se doit d’apporter des réponses pragmatiques audacieuses et populaires.
Que pensez-vous du débat sur la droitisation de l’UMP?
La droitisation, ça ne veut rien dire. C’est comme quand j’entends parler des humanistes. Je me sens tout aussi humaniste que les autres. Arrêtons ces débats stériles qui n’intéressent pas les Français. Construisons un projet de société pour le pays qui soit porteur d’espérance.
Êtes-vous optimiste pour l’UMP?
Je suis attachée à notre famille politique. Ce qui a fait sa force, c’est notre diversité comme en 2007, quand nous construisions ensemble un vrai projet. Ce qui fait sa faiblesse aujourd’hui, c’est que cette diversité devient désordre par querelle d’ego. Nos statuts prévoient que les militants éliront notre nouveau président. Il ne devra pas être populaire de façade. Il devra être courageux et rassembleur. Jean-François Copé nous a proposé une méthode et un planning que nous avons adoptés en bureau politique. Que chacun les respecte. Nos militants sont exaspérés par les déclarations des uns et des autres. Montrons-leur que notre ambition c’est la France.
Le Figaro, Par Albert Zennou
Publié le 3 juillet, 2012
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Re: Le Topic de Nadine Morano
Don't feed the troll in me

Index des guides et tutoriels
"La question anarchiste devrait être : pourquoi se soucier d'affronter un pouvoir qui a perdu toute signification et qui n'est plus que pure simulation ?"
"Ce qui me fascine, c'est de voir qu'on ose encore présenter le travail comme une solution à la misère, malgré le fait qu'un SDF sur trois travaille, justement. C'est ça aussi, le miracle de la flexibilité. T'es flexible, mais tu peux pas louer d'appartement parce que le bailleur, il est pas tellement fan de ton CDD flexible, de tes périodes de chômage flexibles, de ton compte en banque flexible.
La pénurie de travail, comme si c'était ça le problème, comme si c'était pas l'argent, le problème. "



Index des guides et tutoriels
"La question anarchiste devrait être : pourquoi se soucier d'affronter un pouvoir qui a perdu toute signification et qui n'est plus que pure simulation ?"
"Ce qui me fascine, c'est de voir qu'on ose encore présenter le travail comme une solution à la misère, malgré le fait qu'un SDF sur trois travaille, justement. C'est ça aussi, le miracle de la flexibilité. T'es flexible, mais tu peux pas louer d'appartement parce que le bailleur, il est pas tellement fan de ton CDD flexible, de tes périodes de chômage flexibles, de ton compte en banque flexible.
La pénurie de travail, comme si c'était ça le problème, comme si c'était pas l'argent, le problème. "
Re: Le Topic de Nadine Morano
En tout cas 10/10 pour la qualité du topic , tu as même mis l'intitulé "Le topic de .." 

- fabotanik
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Re: Le Topic de Nadine Morano
Le pauvre






"Si les policiers n'étaient pas bêtes, ils ne seraient pas policiers."
Charles de Gaulle
Charles de Gaulle
- fabotanik
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Re: Le Topic de Nadine Morano
N'est-ce pas ? 
Mais bon, avant qu'on me tombe dessus : http://www.atlantico.fr/atlantico-light ... 45398.html

Mais bon, avant qu'on me tombe dessus : http://www.atlantico.fr/atlantico-light ... 45398.html
"Si les policiers n'étaient pas bêtes, ils ne seraient pas policiers."
Charles de Gaulle
Charles de Gaulle
Re: Le Topic de Nadine Morano
mince j'y ai crû moi ! Très bon hoax en tout cas.
Allez une des grandes classiques de Nadine : j'adore le couscous et les bricks à l'oeuf (en parodiant Gad el maleh dans Chouchou) :
http://www.rue89.com/rue89-politique/za ... euf-233367
Le noir se fait dans la salle, bref silence, puis salve soutenue d'applaudissements (consignes pour le public) et Nadine entre enfin, la musique commence à jouer, ça va être encore une Sacrée Soirée !
EDIT : VOILA CE QUE JE NE PARDONNERAI JAMAIS A NADINE MORANO ET A SES AMIS ET LA RAISON DE L'OUVERTURE DE CE TOPIC. MERCI DE LIRE (ou RELIRE car ce n'est pas nouveau) L'ARTICLE EN ENTIER AVANT DE TROUVER DES EXCUSES A L'EX MINISTRE QUI ELLE N'EST TOUJOURS PAS AU CHOMAGE :
En couleur rouge j'ai marqué exactement les faits, tels qu'ils se sont déroulés, et rien sur la réaction de l'ex-ministre ni les conséquences pour l'employée ni les mensonges de Morano pour se justifier auprès de la presse.
http://www.rue89.com/2011/05/30/elle-pl ... ave-206765
A la une 30/05/2011 à 19h02
Elle plaisante sur Morano et est licenciée pour faute grave
Anthony Cerveaux | Journaliste
« Je veux des suites à ce dossier », avait prévenu la ministre, qui a surpris, début avril, Albane, vendeuse au Printemps de Nancy.
Info signalée par
un internaute
Le 9 avril, Nadine Morano, ministre de l’Apprentissage et de la Formation professionnelle, fait des emplettes au Printemps de Nancy (Meurthe-et-Moselle), en compagnie de sa fille et... d’un garde du corps. La présence du cerbère suscite quelques plaisanteries des employées. Plaisanteries qui se soldent par un licenciement pour faute grave, pour l’une d’entre elles.
Albane, 36 ans, responsable du stand Kookaï, raconte :
« En plaisantant, un de mes collègues a affirmé qu’il pourrait le mettre en deux temps, trois mouvements par terre.
On arrivait alors devant la porte de service qui mène aux coursives du Printemps. J’ai répondu que pour se mesurer à lui, il fallait d’abord casser la gueule à Mme Morano. »
La ministre se trouvait juste derrière à ce moment-là. Albane et ses collègues restent interdits :
« On ne l’avait pas vue, elle n’a entendu que la fin de la discussion. Elle s’est énervée et a rétorqué : “Allez-y si vous voulez me casser la gueule, je vous en prie, je suis là.” »
Albane s’est alors vivement excusée. Une version que confirment deux témoins :
« Elle s’est très largement confondue en excuses. Elle a reconnu que, même en plaisantant, c’était une bêtise. Elle n’a pas du tout fait exprès pour entrer en conflit avec elle. »
Albane, déconcertée :
« Je m’attendais à ce que Mme Morano prenne un peu de hauteur et me dise : “Faites attention à votre langage.” C’est pourquoi j’ai réitéré mes excuses en disant que je ne voudrais vraiment pas perdre mon travail. »
Selon Albane, la ministre lui a alors répondu, hautaine et avec dédain :
« Je n’en ai rien à foutre mademoiselle ! Vous n’aviez qu’à mesurer vos propos. Si j’avais été votre employeur vous auriez été licenciée sur-le-champ ! »
« Elle a donné sa carte du ministère »
Nadine Morano a alors demandé un responsable, puis les coordonnées du directeur du Printemps, absent ce jour-là. « Elle a également donné sa carte du ministère en disant : “Je vous préviens, je veux des suites à ce dossier” », indique Albane.
Cette dernière a été priée de quitter le magasin afin que la ministre et sa fille terminent leurs achats sans être en contact avec l’employée.
Jointe par Rue89, la direction du Printemps de Nancy refuse de commenter.
Albane : « Ils n’ont tenu compte que de la version de la ministre »
Inquiète pour son travail, Albane a immédiatement contacté la responsable régionale de Kookaï pour lui faire part de sa version des faits.
« Le lundi [11 avril, ndlr], ils me contactent pour me dire qu’ils vont essayer de me recaser dans un magasin Kookaï.
Et puis dans la foulée, ils me rappellent pour me dire que je suis mise à pied à titre conservatoire. »
Trois jours après, la jeune femme reçoit un courrier. Elle est convoquée au siège de Kookaï à Paris le 21 avril. Arrivée à l’entretien :
« Je n’ai même pas pu m’expliquer. D’emblée, la direction m’a dit que mon comportement avait été inadmissible et que j’avais jeté l’opprobre sur le Printemps et la société Kookaï.
Ils ont seulement tenu compte de la version de Mme Morano et ont précisé que ça n’avait rien à voir avec l’importance de la cliente, ce dont je doute fortement. »
Joint par Rue89, Kookaï aussi refuse de commenter.
Un témoin : « Il n’y a eu aucune attaque personnelle »
Le 27 avril, Albane est licenciée pour faute grave. Le courrier mentionne des « insultes et des injures » envers la ministre et stipule que l’employée a invectivé personnellement Nadine Morano depuis son stand Kookaï.
Voir le document
(Fichier PDF)
Faux, selon un des témoin :
« La version rapportée dans la lettre de licenciement est complétement erronée. En aucun cas, il n’y a eu aucune attaque personnelle d’Albane envers Mme Morano. » (Télécharger la lettre)
Par ailleurs, Albane constate qu’aucun des faits rapportés par sa version n’est présent dans le courrier. « Ils ont seulement repris la version de Mme Morano », regrette t-elle.
« Je ne pensais vraiment pas que ça en arriverait là. Lorsque je suis allé à l’entretien, la déléguée syndicale m’a dit qu’il y avait déjà eu des cas comme ça avec des blâmes ou des avertissements, mais jamais de licenciement. Pour elle, c’était une décision démesurée. »
« Avec ce dossier, comment je vais retrouver du travail ? »
Albane a un enfant, et des traites à payer. Elle est aujourd’hui au chômage et craint de ne pas pouvoir retrouver un emploi :
« Quand on est responsable de boutique, le nouvel employeur appelle toujours l’ancien pour une recommandation. Imaginez avec ce dossier, comment je vais retrouver du travail ? »
Un sentiment que doit comprendre Nadine Morano qui déclarait encore, le 5 mai, sur BFM-TV, en apostrophant Jean-Jacques Bourdin :
« Quand vous êtes victime du chômage, M. Bourdin, vous croyez que c’est pas une source d’angoisse.. » (Voir la vidéo, à la sixième minute)
Avec une lettre d’attestation des deux témoins, Albane a décidé d’attaquer la société Kookaï devant les prudhommes pour licenciement abusif.
« Profondément choquée par cette interpellation menaçante »
Le cabinet de Nadine Morano a d’abord indiqué qu’elle ne souhaitait faire « aucun commentaire sur cet événement ».
Puis dans la soirée la ministre a publié un communiqué où elle raconte qu’au moment de prendre sa pause, la vendeuse aurait crié :
« Il y a Nadine Morano dans le magasin, si quelqu’un veut aller lui casser la gueule. »
« Profondément choquée par cette interpellation menaçante, insultante et blessante“la ministre précise avoir ‘demandé des excuses à cette vendeuse en rappelant le droit au respect pour tout client, quel que soit son statut’.
Selon elle, l’employée a ‘reconnu la gravité de ses propos déplacés en présence de la directrice adjointe du Printemps et a fait part de ses excuses’.
‘Les faits en sont restés là’,insiste Nadine Morano, en précisant que le licenciement de la vendeuse ‘relève de la seule appréciation et de la seule responsabilité de son employeur’, avec lequel elle n’a eu ‘aucun contact’.
Une visite privée au Louvre, pour sa fille
La ministre s’était illustrée au début du mois de mai en exigeant, dans l’heure, une visite privée et accompagnée du Louvre pour sa fille et une amie.
Une demande pour une visite VIP à 500 euros qui s’était retrouvée dans Le Canard enchaîné (édition du 18 mai), conformément à la prédiction de l’administrateur général du Musée.
Allez une des grandes classiques de Nadine : j'adore le couscous et les bricks à l'oeuf (en parodiant Gad el maleh dans Chouchou) :
http://www.rue89.com/rue89-politique/za ... euf-233367
Le noir se fait dans la salle, bref silence, puis salve soutenue d'applaudissements (consignes pour le public) et Nadine entre enfin, la musique commence à jouer, ça va être encore une Sacrée Soirée !
EDIT : VOILA CE QUE JE NE PARDONNERAI JAMAIS A NADINE MORANO ET A SES AMIS ET LA RAISON DE L'OUVERTURE DE CE TOPIC. MERCI DE LIRE (ou RELIRE car ce n'est pas nouveau) L'ARTICLE EN ENTIER AVANT DE TROUVER DES EXCUSES A L'EX MINISTRE QUI ELLE N'EST TOUJOURS PAS AU CHOMAGE :
En couleur rouge j'ai marqué exactement les faits, tels qu'ils se sont déroulés, et rien sur la réaction de l'ex-ministre ni les conséquences pour l'employée ni les mensonges de Morano pour se justifier auprès de la presse.
http://www.rue89.com/2011/05/30/elle-pl ... ave-206765
A la une 30/05/2011 à 19h02
Elle plaisante sur Morano et est licenciée pour faute grave
Anthony Cerveaux | Journaliste
« Je veux des suites à ce dossier », avait prévenu la ministre, qui a surpris, début avril, Albane, vendeuse au Printemps de Nancy.
Info signalée par
un internaute
Le 9 avril, Nadine Morano, ministre de l’Apprentissage et de la Formation professionnelle, fait des emplettes au Printemps de Nancy (Meurthe-et-Moselle), en compagnie de sa fille et... d’un garde du corps. La présence du cerbère suscite quelques plaisanteries des employées. Plaisanteries qui se soldent par un licenciement pour faute grave, pour l’une d’entre elles.
Albane, 36 ans, responsable du stand Kookaï, raconte :
« En plaisantant, un de mes collègues a affirmé qu’il pourrait le mettre en deux temps, trois mouvements par terre.
On arrivait alors devant la porte de service qui mène aux coursives du Printemps. J’ai répondu que pour se mesurer à lui, il fallait d’abord casser la gueule à Mme Morano. »
La ministre se trouvait juste derrière à ce moment-là. Albane et ses collègues restent interdits :
« On ne l’avait pas vue, elle n’a entendu que la fin de la discussion. Elle s’est énervée et a rétorqué : “Allez-y si vous voulez me casser la gueule, je vous en prie, je suis là.” »
Albane s’est alors vivement excusée. Une version que confirment deux témoins :
« Elle s’est très largement confondue en excuses. Elle a reconnu que, même en plaisantant, c’était une bêtise. Elle n’a pas du tout fait exprès pour entrer en conflit avec elle. »
Albane, déconcertée :
« Je m’attendais à ce que Mme Morano prenne un peu de hauteur et me dise : “Faites attention à votre langage.” C’est pourquoi j’ai réitéré mes excuses en disant que je ne voudrais vraiment pas perdre mon travail. »
Selon Albane, la ministre lui a alors répondu, hautaine et avec dédain :
« Je n’en ai rien à foutre mademoiselle ! Vous n’aviez qu’à mesurer vos propos. Si j’avais été votre employeur vous auriez été licenciée sur-le-champ ! »
« Elle a donné sa carte du ministère »
Nadine Morano a alors demandé un responsable, puis les coordonnées du directeur du Printemps, absent ce jour-là. « Elle a également donné sa carte du ministère en disant : “Je vous préviens, je veux des suites à ce dossier” », indique Albane.
Cette dernière a été priée de quitter le magasin afin que la ministre et sa fille terminent leurs achats sans être en contact avec l’employée.
Jointe par Rue89, la direction du Printemps de Nancy refuse de commenter.
Albane : « Ils n’ont tenu compte que de la version de la ministre »
Inquiète pour son travail, Albane a immédiatement contacté la responsable régionale de Kookaï pour lui faire part de sa version des faits.
« Le lundi [11 avril, ndlr], ils me contactent pour me dire qu’ils vont essayer de me recaser dans un magasin Kookaï.
Et puis dans la foulée, ils me rappellent pour me dire que je suis mise à pied à titre conservatoire. »
Trois jours après, la jeune femme reçoit un courrier. Elle est convoquée au siège de Kookaï à Paris le 21 avril. Arrivée à l’entretien :
« Je n’ai même pas pu m’expliquer. D’emblée, la direction m’a dit que mon comportement avait été inadmissible et que j’avais jeté l’opprobre sur le Printemps et la société Kookaï.
Ils ont seulement tenu compte de la version de Mme Morano et ont précisé que ça n’avait rien à voir avec l’importance de la cliente, ce dont je doute fortement. »
Joint par Rue89, Kookaï aussi refuse de commenter.
Un témoin : « Il n’y a eu aucune attaque personnelle »
Le 27 avril, Albane est licenciée pour faute grave. Le courrier mentionne des « insultes et des injures » envers la ministre et stipule que l’employée a invectivé personnellement Nadine Morano depuis son stand Kookaï.
Voir le document
(Fichier PDF)
Faux, selon un des témoin :
« La version rapportée dans la lettre de licenciement est complétement erronée. En aucun cas, il n’y a eu aucune attaque personnelle d’Albane envers Mme Morano. » (Télécharger la lettre)
Par ailleurs, Albane constate qu’aucun des faits rapportés par sa version n’est présent dans le courrier. « Ils ont seulement repris la version de Mme Morano », regrette t-elle.
« Je ne pensais vraiment pas que ça en arriverait là. Lorsque je suis allé à l’entretien, la déléguée syndicale m’a dit qu’il y avait déjà eu des cas comme ça avec des blâmes ou des avertissements, mais jamais de licenciement. Pour elle, c’était une décision démesurée. »
« Avec ce dossier, comment je vais retrouver du travail ? »
Albane a un enfant, et des traites à payer. Elle est aujourd’hui au chômage et craint de ne pas pouvoir retrouver un emploi :
« Quand on est responsable de boutique, le nouvel employeur appelle toujours l’ancien pour une recommandation. Imaginez avec ce dossier, comment je vais retrouver du travail ? »
Un sentiment que doit comprendre Nadine Morano qui déclarait encore, le 5 mai, sur BFM-TV, en apostrophant Jean-Jacques Bourdin :
« Quand vous êtes victime du chômage, M. Bourdin, vous croyez que c’est pas une source d’angoisse.. » (Voir la vidéo, à la sixième minute)
Avec une lettre d’attestation des deux témoins, Albane a décidé d’attaquer la société Kookaï devant les prudhommes pour licenciement abusif.
« Profondément choquée par cette interpellation menaçante »
Le cabinet de Nadine Morano a d’abord indiqué qu’elle ne souhaitait faire « aucun commentaire sur cet événement ».
Puis dans la soirée la ministre a publié un communiqué où elle raconte qu’au moment de prendre sa pause, la vendeuse aurait crié :
« Il y a Nadine Morano dans le magasin, si quelqu’un veut aller lui casser la gueule. »
« Profondément choquée par cette interpellation menaçante, insultante et blessante“la ministre précise avoir ‘demandé des excuses à cette vendeuse en rappelant le droit au respect pour tout client, quel que soit son statut’.
Selon elle, l’employée a ‘reconnu la gravité de ses propos déplacés en présence de la directrice adjointe du Printemps et a fait part de ses excuses’.
‘Les faits en sont restés là’,insiste Nadine Morano, en précisant que le licenciement de la vendeuse ‘relève de la seule appréciation et de la seule responsabilité de son employeur’, avec lequel elle n’a eu ‘aucun contact’.
Une visite privée au Louvre, pour sa fille
La ministre s’était illustrée au début du mois de mai en exigeant, dans l’heure, une visite privée et accompagnée du Louvre pour sa fille et une amie.
Une demande pour une visite VIP à 500 euros qui s’était retrouvée dans Le Canard enchaîné (édition du 18 mai), conformément à la prédiction de l’administrateur général du Musée.
- jeep
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- Enregistré le : 20 mars 2009, 11:58
Re: Le Topic de Nadine Morano

PS : Cisaille Toul et Metz ne sont pas des villes qui se trouvent dans les Vosges
mais c'est vrai que nous avons beaucoup d'humour, nous les bouseux
La Dormance, forcer la main aux graines feignantes
- LedRom
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- Enregistré le : 28 déc. 2003, 10:30
Re: Le Topic de Nadine Morano
jeep a écrit :![]()
PS : Cisaille Toul et Metz ne sont pas des villes qui se trouvent dans les Vosges
mais c'est vrai que nous avons beaucoup d'humour, nous les bouseux



- fabotanik
- Membre des FCF
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Re: Le Topic de Nadine Morano
"Si les policiers n'étaient pas bêtes, ils ne seraient pas policiers."
Charles de Gaulle
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