[GUIDE] L'outdoor, 10 notions de base pour bien débuter

Pour toutes vos questions concernant la culture à l'extérieur : arrosage, climat, sol, insectes, engrais biologiques, etc.
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Gomorrhe

[GUIDE] L'outdoor, 10 notions de base pour bien débuter

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  • Outdoor : de l'anglais extérieur, se dit de la culture pratiquée en condition extérieure. (cf. LEXIQUE)

Sous ses airs "difficiles", la culture extérieure n'a rien de vraiment compliqué. Dans ce guide, je vais essayer très simplement de vous résumer 10 règles de base qui régissent la culture outdoor. Dès que l'on veut passer du statut du simple consommateur à celui de l'auto-producteur en culture extérieure, il est nécessaire de revenir à quelques principes fondamentaux. À l'attention des débutants qui se lancent dans ce type de culture, sans jargon compliqué, voilà un rapide survol des dix notions de base à connaître.

PLAN :

1) L'obsession de l'emplacement : chercher l'insolation adéquate !
2) Se familiariser avec la nature de votre sol : pleine terre ou en pot ?
3) À chaque variété correspond une culture spécifique
4) Quand faut-il mettre en germination et quand transplanter (dépoter) ?
5) Le rôle clé de la croissance
6) Comprendre le principe de la floraison
7) Du bon usage de l'arrosage
8) Les besoins de la plante et la fertilisation (engrais et amendements)
9) Le palissage, ce faux ami !
10) Récolte, manucure et séchage


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Selon moi, l'emplacement est LE critère décisif d'une culture extérieure réussie. Quand bien même vos autres critères sont bons, si votre emplacement n'est pas correct alors il y a peu de chances pour que vos plantes soient en bonne santé.

Un bon emplacement, c'est un emplacement où il y a une bonne insolation (temps d'exposition journalière et directe au soleil) reçue directement par la plante, soit un minimum de 7 heures par jour. Le reste du temps, quand les rayons du soleil n'atteignent pas directement la plante, il faut que l'espace soit lumineux. Cette insolation est importante car elle permet à la plante de s'épanouir. Le Cannabis sativa est une plante qui aime le soleil mais attention, si l'insolation est trop importante, les rayons du soleil peut générer un effet inverse, à savoir que cela peut agresser la plante lors des fortes chaleurs estivales (entre midi et 16h). En effet, en culture extérieure, l'amplitude thermique n'est pas aussi facilement contrôlable qu'en culture intérieure. Entre les nuits fraîches à +10 °C et les journées caniculaires à +35 °C, la plante peut subir des écarts de températures assez violents en peu de temps. Il faut donc qu'elle puisse s'acclimater. Imaginez-vous passer une journée entière au soleil... coups de soleil assurés !

L'emplacement doit également être discret, ceci vous évitera bien des problèmes. Que l'emplacement soit placé chez vous ou dans la nature, évitez si possible les emplacements à la vue des passants, voisins, promeneurs du dimanche, chasseurs, etc. Et voyez large : dites-vous bien que certaines plantes montent sans problème à plus de 2m50 mètres de haut.
Le sol de l'emplacement doit être observé par vos soins. Munissez-vous d'un plantoir ou d'une petite pelle et enfoncez l'outil dans le sol, ça vous donnera un rapide aperçu de la qualité de votre sol. Prenez-en également dans votre main et roulez-la entre vos doigts. Cela vous donnera d'importantes informations sur sa qualité (argileuse, calcaire, sableuse, détrempée, humide, bien drainée, etc.) qui vous permettra de mener correctement votre culture.

L'emplacement ne doit pas être étouffant. C'est-à-dire qu'il doit rester accessible en tout temps. Sachez que lorsque vous repérez l'emplacement avant la saison, le printemps n'a pas encore imprimé ces effets. Mais quelques mois plus tard, l'emplacement peut être submergé de plantes en tout genre, c'est d'autant plus vrai si vous faites votre culture dans la nature. Dans l'idéal, la plante devra rester facile d'accès. Il vous faut pouvoir tourner autour afin d'intervenir facilement pour pouvoir apporter tous les actes nécessaires. Un espace dégagé permet également d'apporter une bonne ventilation, cela limitera l'humidité stagnante, et donc les champignons parasites. La ventilation peut également amener des éléments indésirables (maladies par ex.) mais en théorie, elle apporte plus d'avantages que d'inconvénients. Cela permet également à la plante de se "fortifier" par les effets répétés et continus de la brise.

Vous l'aurez compris, un mauvais emplacement en culture extérieure, c'est un emplacement peu lumineux, peu ventilé, où l'insolation est mauvaise (moins de 5h de rayons directs) voire trop agressive (pleine exposition continue du matin au soir), non discret, avec un sol peu intéressant et dont l'environnement est très "étouffant" pour la plante.

Si possible, ne vous limitez pas à l'observation d'un unique endroit. Certains emplacement semblent favorables à l'outdoor et on se rend compte qu'il manque d'autres critères permettant une culture optimale.

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Si un bon emplacement est un emplacement bien ensoleillé, le deuxième critère le plus important à prendre en compte c'est celui de la qualité de votre sol. Lorsque vous pensez avoir trouvé un emplacement idéal, il faut impérativement regarder la composition du sol tel que je l'ai indiqué un peu plus haut - à savoir que l'on se munie d'un outil de jardin et/ou de ses doigts et on regarde comment est composé la terre.

Pourquoi le sol n'est pas le critère décisif ?

À l'inverse de l'insolation, qui est difficilement contrôlable une fois les plantes en place, la terre est un paramètre auquel on peut y apporter des modifications.
Toutefois, ce serait une erreur de débutant que de ne pas regarder celle-ci. Le sol peut être très mauvais parfois, et à moins d'avoir du temps et de l'huile de coude, autant renoncer tout de suite à ce type d'endroit, surtout si l'emplacement se situe quelque part dans la nature - et ça pourrait compromettre votre discrétion due aux nombreux aller-retour.

Donc une fois que vous avez observé la terre, vous avez 3 possibilités :
  • - soit vous décidez qu'elle fera l'affaire et que vous n'y apporterez pas grand chose, si ce n'est quelques coups de pelle pour l'aérer un peu,
    - soit elle ne vous convient pas mais n'ayant que cet endroit vous décidez de vous y installer,
    - soit il est préférable de chercher ailleurs dans le cas où vous auriez repéré plusieurs emplacements.
  • Si vous êtes prévoyant, vous pourrez travailler votre sol dès l'automne. Le froid hivernal aura pour effet d'éradiquer nuisibles, parasites, vermines, maladies, etc. Et l'avantage c'est que la terre sera bien plus facile à travailler au moment du printemps.
  • Si vous n'êtes pas prévoyant, opter tout de suite pour une terre qui ne vous posera pas trop d'ennuis.
Pour améliorer la nature du sol, il vous suffit de lui apporter des amendements spécifiques, c’est-à-dire d’en améliorer la nature, en y ajoutant des matières organiques comme du compost ou du fumier animal. Une terre collante, qui forme une boule entre vos doigts, contient une forte proportion d’argile qu’une terre qui s’émiette comportant beaucoup de sable. Dans les deux cas, il est possible de l’amender. Pour améliorer le drainage, c’est-à-dire d’en améliorer la rétention en eau ou au contraire son écoulement, vous devez installer un système de drainage. Si la terre est très lourde et collante et que la pluie forme des flaques à la surface après une averse, vous pouvez résoudre ce problème de drainage mineur en ajoutant du sable à la terre. Vous trouverez plus d'informations sur les amendements et le drainage en faisait une recherche sur le forum.

Des sciences systémiques, comme la permaculture, vous déconseillerons de travailler à outrance la terre, en la retournant, la binant, etc. C'est aussi une forme de culture intéressante que je vous conseille si vous avez déjà un peu d'expérience. Pour faire simple, elle convoite une forme de culture simple et biologique, qui respecte la synergie des différents acteurs du monde végétal et animal, qui utilise des engrais biologiques, et autres astuces comme le paillage, afin de limiter l'impact des activités humaines et la saturation des sols en vue de profiter plus longtemps des bénéfices du sol.

Maintenant j'introduis la grande question existentielle qui se pose pour beaucoup de cannabiculteur en outdoor : dois-je cultiver en pleine terre ou en pot ?

Ce qui va vous amener à faire un choix c'est d'une part l'emplacement, et d'autre part la terre. La taille finale désirée des plantes peut aussi être un facteur déterminant dans votre choix.
  • Avantages et inconvénients d'une culture en pleine terre :
Dans une culture en pleine terre, il n'y a pas - ou en tout cas peu - de limite dans l'épanouissement de la croissance racinaire. Le complexe racinaire va là où il veut pour chercher ce dont la plante a besoin (absorption de l'eau et des nutriments du sol). La plante est mieux ancrée au sol, il y a donc une meilleure résistance au vent. Bonne évapotranspiration et bonne pression racinaire due à l'absorption active d'eau. Il y a une plus grande accumulation de réserves, et le support des associations symbiotiques est plus important grâce à l'humus. En effet, la rhizosphère est une zone extrêmement riche très difficile à reproduire. Ainsi, on se préoccupe moins de fournir les nutriments que la plante a besoin, et il en va de même pour l'arrosage. De plus, le sur-arrosage est rare en pleine terre, de même que le sur-engraissage.

En pleine terre, il est très difficile de contrôler le temps d'exposition au soleil. Une fois que les plantes sont installés, on ne peut pas les déplacer. On ne déterre surtout pas une plante en floraison ! De plus, les plantes peuvent atteindre des dimensions impressionnantes. La floraison peut être difficilement mener à terme. Il y a plus de difficultés d'appréhender toute forme d'hermaphrodisme, d'invasion parasitaires et de maladies sur une plante de 3 mètres, alors imaginez-vous y apporter des soins.
  • Avantages et inconvénients d'une culture en pot :
Dans une culture en pot, l'épanouissement des racines est limité à la taille du pot. Ainsi, à moins d'utiliser des pots de très grande taille, la plante aura des dimensions moindres qu'en culture en pleine terre et les pots risquent de se coucher par temps venteux. Les réserves sont limitées et il faut impérativement apporter régulièrement des nutriments et de l'eau en cours de culture. Le substrat (terme plus approprié pour parler du support qu'on utilise en pot) doit nécessairement être de qualité. L'évaporation de l'eau est beaucoup plus rapide en pot, surtout lors de fortes chaleurs. Ainsi il faut être vigilant surtout si vous ne comptez pas rendre régulièrement visite à vos plantes. Les échanges symbiotiques sont moins riches puisque la culture en pot est une culture artificielle. On ne peut jamais reproduire tous les paramètres qui se trouvent dans la nature, il y a toujours des choses qui nous échappent. Les problèmes d'arrosage et les problèmes d'excès et de carences sont fréquents dans une culture en pot. Si les pots sont exposés au soleil, le substrat peut chauffer dangereusement, ce qui peut nuire irréversiblement aux racines et à la plante.

Par ailleurs, la culture en pot présente des avantages indéniables. Notez-bien que le problème relatif à la qualité du sol ne se pose plus puisque c'est vous qui choisissez votre substrat. Vous pouvez donc placer vos pots à l'emplacement qui vous plaît et peu importe que le sol soit mauvais ou pas. On peut déplacer facilement les pots. Ce qui est intéressant lorsqu'on veut les protéger du soleil ou au contraire les exposer. En cours de culture on peut donc les agencer comme on le souhaite. En cas de problème de discrétion, il est possible de les déplacer. Aussi, si on souhaite des plantes de taille limitée, la culture en pot peut s'avérer intéressante. Concernant la floraison, certains rentrent leur pot chez eux pour terminer une floraison sans problème de moisissures causées par le climat plus humide et plus frais à l'approche de l'hiver.

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Selon la variété que vous utiliserez, la culture ne se déroulera pas de la même manière. Il peut y avoir de petites variantes qui feront de bien grandes différences à ne surtout pas négliger. Le Cannabis sativa L. a évolué au fil du temps. On trouve donc des sous-espèces parmi lesquelles vous avez certainement entendu parler du cannabis indica et du cannabis sativa. Déjà à ce niveau, il faut savoir que les indicas et les sativas sont des sous-espèces qui ont évolué dans des régions différentes du globe. Ainsi leurs spécificités produiront des résultats différents. Par exemple, les sativas ont des temps de floraison beaucoup plus long que les indicas. Ainsi, assurez-vous d'avoir un climat favorable en arrière-saison estivale si vous voulez mener jusqu'au bout ce type de variétés. Je ne m'étends pas sur le sujet, allez faire un tour dans le Lexique pour avoir plus de détails sur les spécificités des indicas et des sativas.
On trouve également des croisements artificiels entre les indicas et les sativas qu'on appelle variétés hybrides. D'une pierre deux coups, on peut profiter de certaines spécificités propres aux indicas et en même temps de certains traits propres aux sativas. Cela peut s'avérer redoutablement efficace, d'ailleurs les breeders s'efforcent de proposer des variétés toujours plus performantes. Pour reprendre l'exemple précédent, il deviendra alors possible de mener à terme des sativas dont le temps de floraison est raccourci grâce à la prégnance des caractéristiques du croisement indica. À partir de là, tout (ou presque) est possible.

Lorsque la fiction rejoint la réalité, il est alors possible de cultiver des variétés dites féminisées. En effet, la sexualité du cannabis qu'on trouve à l'état naturel se comporte de manière aléatoire. Les semences qui en découlent sont soit mâles, soit femelles. Pour le cannabiculteur, les semences mâles ne lui servent pas, à moins de vouloir faire des croisements personnels. En revanche, les semences femelles sont intéressantes puisque ce sont elles qui fournissent les inflorescences que nous consommons.
Des breeders ont donc trouvé une solution : développer des graines féminisées. Les graines féminisées ont donc cet avantage d'être des semences exclusivement femelles. On est donc sûr de récolter des buds au terme de nos efforts.
Mais...(oui il y a un mais surtout moi le grand défenseur des graines régulières ^^), il y a un prix à payer en retour. Même si ce prix n'est pas toujours salé, en culture extérieure il peut être véritablement rédhibitoire.

En culture extérieure, les plantes peuvent déclarer des traits hermaphrodites à cause de la photopériode qui s'étire dans le temps. Par exemple, les sativas, qui poussent sous des latitudes quasi constantes, développent fréquemment quelques fleurs mâles qui pollinisent sans contrôle les fleurs femelles. Il en résulte une herbe grainée, c'est-à-dire qui contient des graines. C'est un processus logique et naturel qui fait suite à la fécondation végétale. Ceci explique pourquoi on retrouve parfois une graine par-ci une graine par-là. Le "stress" vécue par la plante est un facteur important dans l'émergence de l'hermaphrodisme. Des fois, le nombre de graines est tellement impressionnant que l'herbe ne présente plus aucun intérêt, elle est bonne à jeter. Il faut dire ce qui est : ce phénomène est plus fréquent sur les plantes qui résultent de graines féminisées, il suffit de faire un tour sur les différents JDC pour s'en rendre compte.
À la limite, ce désagrément est supportable en culture intérieure sur de petites cultures, lorsqu'on peut scruter attentivement ses plantes et repérer les fleurs mâles pour les ôter. Par contre, c'est un facteur tout à fait ingérable en culture extérieure. Imaginez-vous être face à 2-3 plantes de 3 mètres dont l'une est particulièrement "stressé". Le pollen issu de ce plant va féconder des milliers de fleurs femelles, et il vous sera impossible de repérer les nombreuses fleurs mâles.

Voilà pourquoi je déconseille fortement de cultiver des plantes féminisées en culture extérieure. Et vos voisins vous remercieront de ce choix. Car il n'y a rien de plus frustrant que d'avoir ses plantes fécondées, et de surcroît par ce type de pollen. En effet, les graines qui découlent d'une plante anormalement hermaphrodite sont inexploitables. Ne les utilisez pas pour des cultures ultérieures ! C'est un conseil qui vous fera gagner un temps précieux.

Enfin, parmi les sous-espèces du cannabis, on retrouve également le cannabis ruderalis, qu'on connaît plus sous la forme des variétés dites d'auto-floraison. Je développerai sa grande particularité dans la rubrique sur la floraison, car sa spécificité demande d'avoir compris le mécanisme de la sénescence et de l'induction florale.

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La mise en germination doit se faire au bon moment. Pas trop tôt, pas trop tard. Mais il est tout de même préférable de partir tôt que de partir trop tard. En effet, si vous vous y prenez trop à la bourre, il y a peu de chances pour que vous réussissiez à obtenir une plante intéressante. Alors que si vous partez trop tôt, vous avez toujours la possibilité de ralentir le développement de la plante.

Quand vous démarrez votre culture, vous avez le choix entre les graines (seeds) ou les boutures.

Grosso modo, vous avez entre février et mai pour démarrer votre culture.

Si vous partez d'une ou de plusieurs graines, commencez votre culture au mois de mars. Si vous vous y prenez avant, il faudra prendre des précautions et rempoter plusieurs fois avant la transplantation finale à l'emplacement choisi. Après le mois de mars, assurez-vous d'avoir des lampes à disposition pour accélérer le processus de croissance. Ne démarrez jamais après mi-avril. Il vous sera difficile de rattraper le retard, il y a des chances pour que la culture soit insatisfaisante. Par expérience, je démarre ma culture mi-avril. Cela présente l'avantage de démarrer ses semis à l'extérieur et donc de les acclimater immédiatement. Toutefois prenez des précautions puisque les nuits peuvent être encore fraîches, il peut même y avoir des gelées au moment des saints de glace (mi-mai). Il faudra donc protéger vos plantules dans une mini-serre qu'on trouve un peu partout. L'idéal c'est de leur donner au mois un mois de croissance en godets et de rempoter entre-temps si le pot devient trop étroit. La transplantation se fera donc après les saints de glace, soit après la mi-mai, afin d'éviter toute gelée qui pourrait fortement abîmer, ralentir voire détruire vos plants.

Si vous partez d'une ou de plusieurs boutures, sachez que vous gagnerez du temps et de la place car vos boutures seront évidemment des boutures femelles, donc vous n'aurez pas besoin de couper les plants déclarés mâles. De plus, une fois que les racines sont présentes, le développement est bien plus rapide puisque les feuilles ont déjà plusieurs folioles (donc une photosynthèse plus importante), un métabolisme hormonal plus efficace, etc. De plus, un plant bien bouturé présente l'avantage d'être résistant. Si vous l'acclimatez rapidement, vous pourrez la transplanter assez tôt dans la saison : fin avril / début mai, en prenant toutefois des précautions de protection si on annonce des gelées. Il est possible de les mettre en terre jusque fin mai, début juin grand max.. Si jamais vos semis n'ont pas abouti, les boutures peuvent être une alternative intéressante. Et cela ne demande pas autant de préparation en amont. Assurez-vous quand même que les boutures aient prises avant de les transplanter, c'est quand même mieux et moins agressif pour les boutures.

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La croissance c'est l'augmentation de la taille et du volume d'un organisme. Elle est contrôlée par l'environnement (lumière, humidité, température, élément nutritif, etc.) et les phytohormones (hormones végétales).

Si la croissance de vos plantes se déroulent sans problème, il y a de grandes chances pour que la suite se déroule de la même manière.

Si la croissance de vos plantes se déroulent avec un ou plusieurs problèmes (et c'est souvent le cas puisque la plante compense comme elle le peut), la suite de la culture risque d'être moins agréable.

Il est important d'être vigilant pendant la phase de la croissance. Dès que vous mettez graines ou boutures dans les starting-blocks, il est important de leur apporter tous les actes nécessaires. Ca commence dès cet étape. Et tant que vous n'avez pas dépoter vos plantes, vous devez être vraiment attentif. Un peu comme pour un bébé. Si vous lui apportez tout ce dont il a besoin, la suite vous n'aurez pas à vous en préoccupez puisque ce dernier sera autonome, c'est-à-dire l'adulte.

Attention à ne pas être trop présent ! Il faut savoir intervenir avec tact. Certains veulent "bichonner" sans arrêt leurs plantes, mais à force de leur administrer trop de soins, ça finit par les agresser et certains ne comprennent pas pourquoi leur plante ne se débrouille pas seule une fois dans la nature.

La croissance est donc une étape importante puisqu'elle permet à la plante de se structurer, de se développer, de s'épanouir. Il ne faut pas négliger cette étape qui permet à la plante de mettre en place tous les mécanismes d'une jolie floraison. Vous n'obtiendrez jamais une floraison intéressante sur une plante toute rachitique, toute étiolée. Tandis que la floraison sera digne d'intérêt sur une plante qui a prise possession de l'emplacement, qui a su développer son complexe racinaire, ses branches solides, ses feuilles verdoyantes, etc.

En culture extérieure, la croissance est souvent remarquable puisqu'elle peut durer plusieurs mois, chose qui n'arrive jamais en culture intérieure. D'ailleurs, vous pourrez remarquer que la plante se déclare sexuellement, c'est la pré-floraison. Elle ne fleurit pas mais montre des signes de distinction sexuelle.

Concernant la croissance, je dirais que c'est l'étape qui demande le plus d'attention, on observe si la plante est saine afin d'accueillir ses inflorescences. La floraison n'est en définitive qu'une étape de surveillance.

Si la croissance s'est bien passée, la floraison évolue dans une continuité logique. On passe du statut d'acteur à celui de spectateur.

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La floraison c'est le processus de développement des fleurs. Elle est contrôlée par l'environnement (lumière, humidité, température) et les phytohormones (hormone végétale). En culture extérieure, la plante entre en floraison à la fin de l'été, quand la luminosité journalière commence à diminuer. Cette étape est moins marqué qu'en culture intérieure. Ceci explique pourquoi nous n'avons pas toutes nos plantes qui démarrent leur floraison au même moment. Enfin pas au même moment pour nous. Mais à l'image du temps qui s'écoule et qui s'étire longuement sur un outdoor, au final on peut considérer que la floraison se fait bien au même moment, ce n'est qu'une histoire de temps !

Pourquoi le cannabis fleurit-il quand la lumière du jour diminue ? Pourquoi est-ce qu'il fleurit ? Dans quel but ?

Pas de panique, on ne va pas approfondir les tenants et aboutissants de la floraison, c'est un sujet vaste, qui peut vite devenir compliqué si vous n'avez aucune notion scientifique.
La luminosité diminuant dès le 21 juin, la plante comprend après quelques semaines - quand cette baisse se fait vraiment ressentir - qu'elle n'en a plus pour très longtemps. L'hiver approche à grand pas. Il lui faut donc assurer la transmission de son patrimoine génétique, et ce dans son intérêt mais aussi dans l'intérêt de la survie de son espèce. Ce phénomène est propre à la majorité des végétaux. Il faut donc qu'il y ait fécondation entre les gamètes mâles (contenus dans le pollen) et les gamètes femelles (ovules contenus dans les pistils). Une fois que la fécondation a eue lieu, on obtient une fructification plus ou moins importante (parfois quasi absente et c'est le cas chez le cannabis) d'où il en résulte des graines. Ainsi les fleurs - on parle d'inflorescences pour la cannabis à cause des structures particulières qui ne présentent pas des fleurs tel qu'on les représente dans l'inconscient collectif - sont là pour permettre ce mécanisme de transmission et de brassage génétique.

Seulement, dans nos cultures extérieures nous supprimons les mâles pour inhiber ce mécanisme de fécondation. On ne veut pas de graines. La plante se retrouve donc sans "partenaire". On imagine que la floraison s'affole, l'ensemble des transformations inhérent au métabolisme végétal entre dans des phases distinctes, les inflorescences se développent généreusement. Une odeur s'en dégage, des modifications propres au génotype s'observent, etc.

La floraison est donc une étape bien délimitée. La plante vieillit. Ce phénomène s'appelle l'induction florale. C'est le phénomène botanique qui fait qu'un bourgeon à feuille évolue en bouton à fleur sous l’action d’éléments extérieurs. Chez le cannabis, l’induction florale est aussi le début de la sénescence. La sénescence c'est un processus physiologique qui entraîne une lente dégradation des fonctions de l'organisme. La plante atteint son sommet et marquée par le vieillissement, elle commence à mourir. Il y a une lente dégradation des fonctions de l'organisme. La floraison débute après la phase de maturité, et progresse alors de façon irréversible jusqu'à la mort. C'est inéluctable en culture extérieure mais pas en culture intérieur où il est possible de modifier les cycles de lumière. Car vous l'aurez compris, la photopériode est LE critère environnemental qui permet la floraison.

En outdoor, la lumière baisse donc dès le 21 juin. En général, il n'y a aucune floraison qui commence vraiment avant début août. La floraison peut aussi bien commencer au début du mois d'août que fin septembre. Mais rarement après. Si c'est le cas, vous ne pourrez pas récolter. Le début de la floraison est marquée par une période où votre plante va stretcher, c'est-à-dire que ses branches vont s'allonger, sa taille va augmenter, de sorte à recevoir les futures inflorescences. Vous pourrez donc repérer le début de la floraison grâce à ce phénomène. Ensuite, la floraison va durer en fonction de la variété choisie. Globalement, elle dure deux mois. En outdoor, ne choisissez pas de variétés qui fleurissent plus de deux mois. De ce fait, si la floraison commence début août, vous récolterez début octobre. Alors que si la floraison est plus longue, vos chances de récolter dans de bonnes conditionss'amenuisent.

Pour terminer, j'avais dit plus haut que je vous parlerez d'une variété un peu spéciale. Il s'agit des variétés dites d'auto-floraison. C'est une variété issue d'un croisement avec du cannabis ruderalis dont le déclenchement de la floraison est indépendant de la photopériode car ses durées de croissance/âge de floraison sont contenus dans ses gènes. Cette caractéristique permet, par exemple, d'obtenir une récolte en culture extérieure avant l'automne. En effet, elle se moque de la diminution de la luminosité quotidienne. Certains pourront récolter en plein été. Par contre, il est impossible de contrôler la durée de croissance puisque c'est déterminé génétiquement. Autrement dit, il vous sera impossible d'obtenir de gros buissons. La qualité de l'herbe est également bien particulière.

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L'arrosage c'est l'opération qui consiste à apporter les quantités d'eau nécessaire au bon développement de votre ou vos plantes.

L'arrosage doit être régulier pour la culture en pot. Tandis qu'en pleine terre, on utilise plus souvent des techniques d'irrigation, mais elles nécessitent une grande maitrise technique donc vous verrez rarement des cultures de ce type en culture guérilla, c'est-à-dire en pleine nature. En pleine terre, l'arrosage se fait de manière beaucoup plus sereine car il est rare que le sol soit tout à fait sec. On interviendra surtout au moment des grandes chaleurs estivales. Comme on ne peut agir sur les caprices du ciel il est préférable de se concentrer sur le sol et améliorer le pouvoir tampon de celui-ci : taux d'humus important, terre meuble propice à un enracinement harmonieux et en profondeur si possible. En effet, il vous faut bien connaitre le sol, sa profondeur, sa porosité et sa capacité de rétention. Ainsi vous pourrez adapter le débit et la dose de l'arrosage. En sol sableux, on arrose à petite dose, fréquente et apportée rapidement. En sol limoneux, la dose de l'arrosage est plus forte, plus rare et apportée lentement. En sol argileux, la dose est forte, rare et apportée très lentement. Vous pouvez également modifier toutes ces caractéristiques au moment où vous travaillerez votre sol, c'est-à-dire avant la saison. Tout le monde n'est pas à l'aise avec le même type de sol, certains préfèrent tel ou tel type de sol. Adaptez également les propriétés pour une culture en pot afin que vous soyez le moins sollicité, car ça peut devenir contraignant, surtout si vous devez vous absenter plusieurs jours de suite. Sachez que la cannabis se plaît dans un sol sain, bien aéré et suffisamment drainé.

Les plantes souffrent plus souvent d'un excès d’eau que d'un manque. on parle alors de sur-arrosage. Le sur-arrosage est fréquent pour la culture en pot et rare pour la culture en pleine terre. En effet, elles peuvent résister à une longue période sèche et, à la faveur d’une pluie, se redresser. En revanche, quand les racines baignent en permanence, elles pourrissent par asphyxie et la plante est condamnée.

Les plantes issues de semis ont une racine pivot descendant plus profond dans le sol. Elles sont donc plus à même de trouver de l'eau que les plantes bouturées.

Plus haut, je vous ai parlé de permaculture. En effet, elle a développé différentes techniques permettant de limiter l'apport en eau en optimisant l'arrosage. C'est le cas du paillage qui permet de conserver l'eau plus longtemps dans le sol surtout lorsque la plantation est faite en pratiquant une cuvette autour de la plante. On dit que "un binage vaut deux arrosages". En effet, une terre ameublie permet de stocker une bien plus grande quantité d'eau. Ces techniques sont particulièrement pratiques quand on cultive dans un pâtis, un bois ou un autre espace sauvage puisque vous aurez moins l'occasion de vous rendre sur l'emplacement (appelé aussi spot). Et puis, il n'est jamais pratique et discret de transporter des dizaines et des dizaines de litres d'eau. Pour cultiver en pot en culture guérilla, il faut s'assurer d'être bien organisé ou d'être ingénieux pour récupérer l'eau sur place.

Enfin, arroser plutôt le matin car les arrosages du soir facilitent la circulation des limaces la nuit. Éviter d'arroser en pleine journée, surtout les jours de fortes chaleurs. De plus, si vous cultivez en pot, l'arrosage du matin permet de rendre le choc thermique moins agressif pour la plante.

C'est vous qui trouverez les doses exactes à apporter en observant attentivement les besoins hydriques consommés par la plante au fil de son développement.

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Tout comme vous, votre plante a des besoins spécifiques pour se développer normalement. Elle a besoin de lumière, de dioxyde de carbone, d'oxygène, d'eau. Elle a besoin d'une température, d'une humidité et d'un milieu de culture adéquat. Elle a également besoin d'une fertilisation spécifique.

La fertilisation c'est le processus consistant à apporter à un milieu de culture, tel que le sol, les éléments minéraux nécessaires au développement de la plante. Ces éléments peuvent être de deux types, les engrais et les amendements.

Les amendements sont souvent incorporés au sol/ substrat en début de culture afin de leur conférer des propriétés particulières.

Les engrais sont le plus souvent des mélanges d'éléments minéraux, destinées à apporter aux plantes des compléments d'éléments nutritifs, de façon à améliorer leur croissance, et à augmenter le rendement et la qualité des cultures. Les engrais sont utilisés depuis l'Antiquité, où l'on ajoutait au sol, l'azote avec des fumures animales, les phosphates avec des os calcinés ou non, et le potassium avec des cendres.

Les plantes souffrent souvent d'un excès d’engrais, c'est ce qu'on appelle le sur-engraissage. Le sur-engraissage est fréquent pour la culture en pot et rare pour la culture en pleine terre. En effet, les plantes peuvent plus facilement résister à une longue période sans apport puisqu'elles épuiseront ce qu'il reste dans le sol/substrat.

Comme on dit en médecine, "c'est la dose qui fait le poison". Soyez vigilant à apporter les doses nécessaires avec justesse pour la culture en pot. Si ce n'est pas le cas, vous risqueriez de chambouler les différents processus métaboliques de la plante. Restez dans le rythme !

La composition d'un engrais se reconnait par son NPK (Azote (N), Phosphore (P), Potassium (K)). Ce sont les trois principaux composants des engrais. Ce sont des éléments dits 'essentiels majeurs'. On utilise donc ces trois lettres pour décrire le contenu des engrais : par exemple, un engrais NPK 4-8-6 contient 4% d'azote, 8% de phosphore et 6% de potassium. Ils contiennent en plus d'autres éléments dits 'mineurs' : les éléments minéraux secondaires et oligo-éléments.

Évitez d'utiliser des engrais chimiques en culture extérieure, préservez les nappes phréatiques. Vous pourrez confectionner vous-même vos engrais. Par exemple, du purin d'orties pour la croissance et une soupe de potasse à base de cendres de bois pour la floraison. Logiquement, en pleine terre, si le sol est bon, vous n'aurez pas besoin d'autres engrais que ceux précédemment cités. D'ailleurs, ne croyez pas que les engrais fait maison sont inoffensifs pour votre sol. L'excès d'engrais risque de brûler la vie microbienne de celui-ci.

Concernant la permaculture, l'usage d'engrais vert permet à la fois d'enrichir le sol en nutriments et d'améliorer ses capacités de drainage.

En résumé, la fertilisation doit être obligatoire et régulière pour une culture en pot. En pleine terre, la fertilisation peut rester ponctuelle afin d'apporter un soutien lorsque la plante commence à épuiser ce qui se trouve dans le sol. Néanmoins, vous pouvez apporter une fertilisation régulière si vous voulez obtenir des résultats différents.

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Le palissage c'est la technique utilisée pour donner une forme définie à la plante à l'aide de tuteurs, fils, cordes ou autres afin d'exposer au mieux les branches secondaires et/ou contrôler la taille finale. Le palissage peut permettre de renforcer des branches devenues fébriles sous le poids de leurs inflorescences.

Sachez que le palissage n'est pas obligatoire. Tout dépend de la forme que vous voulez apporter à votre plante.

Ceci étant, le palissage peut prévenir des blessures causées par le vent. Tout comme les tuteurs qu'on met aux semis, vous pouvez palisser au moins le tronc principal afin d'éviter à la plante de se coucher, et donc de se déraciner sous son poids. Cela peut avoir des conséquences frustrantes.

Toutefois, faites attention à palisser correctement. La plante s'adaptera. Mais si le palissage est mal effectué, il peut devenir agressif pour la plante. Il peut même lui causer des blessures en déchirant ou arrachant des branches. Ainsi prenez garde à procéder en plusieurs étapes, plusieurs jours. Voyez comment la plante s'adapte et ajuster le palissage si vous observez des risques.

Pour ma part, je ne pratique plus le palissage mais je fais ce que je viens de décrire, à savoir que je renforce l'enracinement. Pour une plante, je m'équipe donc de 2 lacets, 4 sardines (piquets de tente) et d'un maillet. À chaque extrémité des lacets j'attache une sardine. De préférence, choisissez des lacets longs, résistants et plats. C'est d'ailleurs pour ça que je préfère les lacets, car ils peuvent être plats, ils n’agresseront pas le tronc. Et si résistants que je les réutilise d'années en années. Je préfère également les sardines qui sont bien plus ancrées dans le sol que les pierres que j'utilisais auparavant. J'attachais les lacets au pierre, mais elles ont tendance à glisser même si celle-ci sont d'un certain poids. Les lacets vous les placez en V en entourant le tronc à la pointe du V. Et vous reproduisez cette opération, de sorte que les V dessine ça : ><. La pointe du V doit se situer à au moins 40 cm de hauteur sinon ça n'a aucun intérêt.

Si c'est bien fait, vous n'aurez pas besoin d'y toucher pendant toute la durée de votre culture.

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La récolte c'est le jour où vous avez décidé qu'il était temps d'en finir avec votre culture !

Si possible, ne récoltez pas un jour de pluie. S'il y a eu de la pluie les jours précédents la récolte, la plante peut être très humide et donner l'impression d'être "remplie" d'eau.

Récoltez le matin afin d'avoir le reste de la journée pour vous organiser :
  • - soit vous récoltez en plusieurs étapes, c'est-à-dire que vous coupez branche par branche sur un ou plusieurs jours,
    - soit vous coupez tout d'un seul coup.
La manucure c'est l'étape qui consiste à ôter toutes les feuilles qui ne seront pas consommées. La manucure est souvent faite le jour de la récolte. Certains la font une fois que le séchage a eu lieu.

Prévoyez une bonne paire de ciseaux, car la manucure c'est l'étape la plus pénible de l'outdoor. Une manucure faite manuellement dans les règles de l'art sur une ou deux plantes, ça peut prendre tout un week-end si on est seul. Si vous avez un ou deux proches qui peut vous aider, c'est moins effrayant à réaliser.

Ainsi, vous pouvez soit manucurez les branches récoltées une par une, soit manucurez la plante sur place, soit manucurez au fur et à mesure des branches récoltées sur plusieurs jours. La manucure se fait toujours à la récolte ou après, mais jamais avant. Ne manucurez pas votre plante une semaine à l'avance par exemple.

Comme son nom l'indique, le séchage c'est l'étape qui consiste à faire sécher les branches récoltées. C'est là un des avantages d'une culture en pot, car on peut s'assurer de ne pas arroser la plante plusieurs jours à l'avance afin d'accélérer le processus de séchage. On retourne donc les branches dans un lieu aéré, imperméable à la lumière (afin de permettre une meilleure dégradation des cellules chlorophylliennes), tempéré et dont l'hygrométrie n'est ni élevée, ni top basse. Laisser de la place entre les inflorescences, l'air doit circuler. Le développement de champignons peut être extrêmement rapide si l'humidité reste haute et si la température est si basse qu'elle ne permet pas aux branches d'évacuer l'eau. Prenez garde, le fruit d'une culture peut être entièrement ruinée en l'espace de quelques jours.

Attention, en séchant les branches dégagent une odeur très forte. En connaissance de cause, si vous ne voulez pas avoir tout l'immeuble qui frappe à votre porte dans le cas où vous ferez sécher en appartement, pensez à prendre de sévères précautions, comme on pourrait le faire pour une culture intérieure.

Le séchage dure en moyenne de 7 jours à 15 jours.

Le curing marque la fin du séchage, sa durée est aléatoire.

L'herbe doit être stockée à l'abri de la lumière et de la chaleur.


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Une fois ces fondamentaux théoriques connus et digérés, il faut passer à la pratique. Prendre d'emblée de bons réflexes. Là encore, convaincus par d'habiles campagnes marketing, certains croient qu'ils ne pourront mener à terme une culture outdoor sans avoir recours à divers engrais, produits, boosters, terreaux, etc. C'est faux ! Il est tout à fait possible de récolter de belles plantes en se basant sur ces règles simples.

Ce qui fait la différence entre deux cannabiculteurs, c'est le comportement de chacun sur le terrain de la pratique, la manière dont ils vont observer et mettre en application ce qu'ils ont appris et approfondis. C'est tout l'intérêt d'aller plus loin en vous documentant sur les FCF. De cultures en cultures, vous améliorerez et affinerez ces principes de base, jusqu'à en découvrir de nouveaux qui feront certainement la différence avec votre manière de cultiver.

Bonnes cultures ! :topcool:

uncle

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Re: [GUIDE] L'outdoor, 10 notions de base pour bien débuter

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